blason de Brezal

Pont-Christ à travers les âges

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Bref historique

Aujourd'hui Pont-Christ est un village intégré à la commune de La Roche-Maurice. Mais avant la révolution et avant la restructuration administrative qui s'ensuivit, Pont-Christ était une trève de Ploudiry, au même titre que Loc-Eguiner, La Martyre, Pencran, La Roche et St-Julien de Landerneau. Cette trève et sa zone d'influence s'étendaient sur une partie des communes limitrophes d'aujourd'hui : le sud de Plouneventer et de St-Servais, une partie sud-ouest de Bodilis et jusqu'à des villages qui font aujourd'hui partie de la commune de Ploudiry.

En effet, en consultant les B.M.S. on trouve les villages d’origine des familles qui faisaient baptiser leurs enfants et enterrer leurs morts dans l'église tréviale de Pont-Christ. Ils sont situés au nord comme au sud de l'Elorn. De plus, le conseil de fabrique était composé de personnes résidant dans ces mêmes villages (Keradoret, Brezalou, Penhoat, Valy-Cloître, Kerfaven... etc) et pas seulement au bourg de Pont-Christ. On trouvera aussi des personnes de ces villages pour rédiger son cahier de doléances en 1789.

L'église tréviale

L'église de Pont-Christ a été bâtie en 1533 par Guillaume de Brézal et Marguerite Le Sénéchal, seigneurs de Brezal, et dédiée à Notre-Dame de Bon-Secours. Elle est située au bord d’une voie antique qui franchit l’Elorn sur un joli pont que l’on qualifie parfois de gothique. En l’état actuel, ce pont date de 1863 environ car les ouvrages précédents avaient été détruits plusieurs fois au 19è siècle par des crues de l’Elorn et, en dernier ressort, par les charrois occasionnés pour la construction du chemin de fer.

Les spécialistes s’accordent à dire que cette voie antique est une piste gauloise, pré-romaine donc. Elle permettait de se rendre de Kerillien en Plouneventer jusqu’à La Martyre, puis Le Trehou et St-Eloy, pour rejoindre d’autres voies antiques. Pour gauloise qu’elle était, elle a facilité l’installation de la villa gallo-romaine de Valy-Cloître.

L’église tréviale n’a pas brûlé, comme certains l’ont dit. Sa ruine a été causée par l’écroulement de son toit vers 1890, dû au manque d’entretien. En effet, la fabrique avait été privée de ses revenus suite à la confiscation d'une partie de ses biens par les révolutionnaires, puis par la fabrique de La Roche, qui avait donné la préférence à son église saint Yves.

Activités

Sous l’ancien régime, l’agriculture est bien sûr une activité fondamentale avec de grosses métairies dépendantes des seigneurs de Brezal, comme celles du bourg de Pont-Christ, du Frout et de Kerfaven, mais aussi des propriétés roturières comme celle de Valy-Cloître.

On note aussi la présence de nombreux charbonniers dans les bois. L'exploitation forestière constituait elle-même une ressource importante et se poursuivra après la Révolution. L'Elorn, poissonneuse, et ses affluents alimentaient nobles et roturiers. Il y avait une pêcherie au moulin à papier et une autre en amont de Pont-Christ. Celle-ci fonctionnera encore en plein 19è siècle.

L’activité linière était une caractéristique majeure. Aujourd’hui on ne trouve plus traces des "kanndi" des marchands-toiliers, mais ils étaient nombreux autrefois. Au sud de l'Elorn, celui de Kerfaven a été détruit par la construction de la ligne de chemin de fer en 1865. Il y en avait un aussi à Valy-Cloistre. Le "kanndi" a disparu mais la cuve où l’on blanchissait les écheveaux de lin se trouve toujours presque enterrée en ce lieu. D'autres buanderies étaient situées, au nord de la rivière, sur Plouneventer (Brezalou, Keradoret, Veuleury-Vihan,...) et St-Servais (Penhoat, Kerellé, ...)

Au 18è siècle, Pont-Christ comptait encore de nombreux tisserands qui travaillaient pour des marchands toiliers du bourg ou des villages environnants, des deux côtés de la rivière. Ils tissaient même pour des marchands de Landivisiau.

Les deux moulins de Brezal donnaient aux habitants de Pont-Christ un emploi non négligeable : le moulin à papier sur l’Elorn et le moulin à farine adossé à la chaussée de l’étang.

Pour autant, Pont-Christ n'est pas riche. Suite à une enquête demandée par l'évêque de Léon en 1774, le recteur de Ploudiry répond à propos des mendiants : "dans les trèves de La Roche-Morice et de Pont-Christ, les trois quarts sont à l'aumône".

Au 19è siècle, le travail des charbonniers reste important, ainsi que l'exploitation forestière. Le siècle a vu, aussi, s’installer deux nouveaux moulins au Frout sur l’Elorn et sur la rivière Saint Jean. Le vieux moulin à papier continua à fonctionner avant d’être remplacé par une fonderie. Le moulin de Brezal fonctionnera jusqu’en 1910 environ. La construction de la route nationale 12 en 1843 et du chemin de fer avant 1865, ainsi que leur entretien plus tard, procura des emplois à bien des habitants.

Le 20è siècle vit surtout l’éclosion du tourisme et des loisirs. On notera l’existence de trois restaurants à Pont-Christ dans les années 1970 et des fêtes annuelles. Le pardon religieux de Pont-Christ, qui autrefois avait lieu un dimanche de juillet pour célébrer la fête de Sainte-Christine, se transforma à partir de 1910 en fêtes profanes avec de multiples jeux (en septembre puis en août). Ensuite, on revint au pardon religieux le 15 août de 1981 à 2009, initié par l’abbé Urien de La Roche, avec une messe chantée en grégorien par la Psallette Rochoise.

Chronologie des événements

Les ères géologiques roche percée - vue 1

Un gros rocher de quartzite domine le bourg de Pont-Christ, à 300 mètres du village vers le sud (il est aujourd'hui caché par la végétation). Ce rocher fait partie de la chaîne de "quartzites de La Roche-Maurice" qui s'étend du sud de Landivisiau jusqu'à Plougastel. "Ce sont des roches blanchâtres très pures, fort résistantes à l'érosion, généralement à grain fin, avec localement des passées grossières ... Ces quartzites qui forment une succession de chicots sur les deux rives de l'Elorn..." Ce sont "des quartzites arénigiens", datant donc de cette période de l'ère primaire, que l'on situe dans le passé à 470 millions d'années environ.
Je ne sais pas si nous pourrons remonter beaucoup plus loin dans le temps pour l'histoire de Pont-Christ.

La "roche percée", ci-contre, et le "trou du bonnet Rouge", dont nous parlerons plus bas, font partie de cette chaîne de quartzites.

La formation de la vallée de l'Elorn : des traces sont mises en évidence par l'exploitation de la carrière de Kerfaven. Formée il y a 300 millions d'années dans le pli des monts d'Arrée, la roche a subi une telle pression au moment de la tectonique des plaques, qu'elle s'est positionnée dans tous les sens. Grâce aux coupes faites dans la roche, on peut admirer les différentes couches et voir la trace des ondulations de la mer, présente il y a des millions d'années.

Modification du cours de l'Elorn à l'ère quaternaire. Il y a très longtemps, avant l'ère quaternaire, notre fleuve côtier aujourd'hui, ne se déversait pas dans la rade de Brest, car celle-ci n'existait pas. L'Elorn rejoignait l'Aulne pour se déverser dans l'Ildut.


La préhistoire La roche percée à l'orée du bois de Gorrequer
 Le tumulus de Kerdonnars et autres sites sur la section de Brezal en Plouneventer

L'époque gallo-romaine Une piste gauloise : un très ancien chemin, partant de Kerilien (*), en Plouneventer, traverse l'Elorn à Pont-Christ - où la présence d'un toponyme ancien, d'une vieille chapelle, d'un pont gothique atteste l'antiquité du passage -, remonte vivement sur le plateau pour atteindre La Martyre, continue vers le Trehou, St-Eloi et, au-delà, vers Quimerc'h et l'embouchure de l'Aulne. Cette piste, qui a encore par endroits 12 m de largeur, ne semble pas correspondre au réseau romain et pourrait dater de l'époque gauloise (source BSAF 1971).

   (*) Occismor ? C'est là, en tout cas, que l'érudit Miorcec de Kerdanet place la capitale des Osismes avant l'an 409 de notre ère.

  Les thermes romains de Valy Cloître, créés entre les années 60 et 80 de notre ère.

Les "invasions bretonnes" 
du IVè au VIIè siècle

Les secteurs de Pont-Christ et de La Roche-Maurice ont accueilli cette immigration, mais leur érection en trève de la paroisse de Ploudiry s'est faite beaucoup plus tardivement, pas avant le XVIè siècle pour Pont-Christ, et même le XVIIè pour La Roche.


Les attaques des Normands
du VIè au IXè siècle
gurvan

Que les habitants de Pont-Christ aient eu à souffrir des invasions normandes, ne fait aucun doute. Une déclaration faite en 1683 par les fabriciens de La Martyre, le confirme. L'église dédiée à Notre Dame a été bâtie dans les temps très anciens, c'est-à-dire, celui des incursions et des ravages par les Danois et Normands dans les 6è, 7è et 8è siècles". Voir Ploudiry aux marches de l'Arrée, son passé, ses monuments.

Gurvan, qui fut présent à la Martyre, aida-t-il à les repousser ici. On sait qu'il mourut en 875 dans son combat contre les envahisseurs.


Le IXè siècle

Lutte contre les Francs : On connait la guerre que mena Morvan "Lez-Breizh" contre les armées franques. L'érudit Miorcec de Kerdanet en situe une partie à Brezal : "une ancienne chanson bretonne nous apprend qu'au IXè siècle le roi Morvan avait soutenu un siège, dans son château de La Roche, contre un des lieutenants de Louis-le-Débonnaire, qui s'était retranché près du château de Brezal, dans un lieu nommé Camp-Loïs, c'est-à-dire, Camp-de-Louis. Un grand nombre de Bretons avaient abandonné leur prince pour passer à l'ennemi, ce qui avait fait donner à ce dernier château le nom de Brez-Al ou Breiz-Al, qui signifie autre Bretagne ou Bretagne opposée. Après la mort de Morvan, en 818, les Bretons élurent pour roi Gwiomarch, prince de Léon, lequel, après avoir bien tourmenté la France, fut pris et massacré dans son château de Brezal, en l'an 825." Voir Le Lycée Armoricain, 1825. Mais ceci n'est-il pas du domaine de la légende ?


Le Moyen-Age blason

L'histoire ancienne de Pont-Christ est liée aux seigneurs de Brézal. Propriétaires des bois et d'une grande partie des terres de Ploudiry, dont Pont-Christ est une trève, les châtelains de Brézal étaient des nobles puissants, prévôts de la foire de La Martyre.
Le seigneur de Brezal participe aux croisades. Son blason était "de gueules à six besants d'or 3-2-1", le besant étant la représentation de la monnaie byzantine du même nom, sa présence sur le blason est le fait que le seigneur du lieu est allé en Terre Sainte à l'occasion d'une des croisades. Sa devise était "Spes mea deus" : "Mon espoir est dans le Seigneur".

Création de la croix qui se trouve sur le mur d'enclos de l'église de Pont-Christ. L'église ayant été construite plus tard, il s'agit d'un réemploi.


Le XIVè siècleAu début du siècle, construction du vieux manoir de Brézal qui durera jusqu'au XIXè siècle
 1350 : Hervé est le premier seigneur de Brézal qui apparaît dans les archives.
 

1372 : Décès de Jeanne de Léon. Par sa mort, elle apporte le Léon aux Rohan, après en avoir hérité de son frère Hervé VIII, en 1363. En tant que nouveaux princes de Léon, les Rohan marqueront de leur empreinte les terres, entre autres, de Daoulas et de Ploudiry, où se trouve Pont-Christ. Voir notamment les verrières des églises de La Roche-Maurice et de La Martyre, la reconstruction du château de La Roche en 1490. Les seigneurs de Brezal fourniront aveux aux vicomtes de Rohan, après l'avoir fait aux comtes de Léon.

 

1378 : Yvon de Brezal est signalé à la montre de la noblesse de Gouesnou le 15/10/1378.
En Bretagne, chaque suzerain avait besoin d'une force armée pour faire respecter ses droits, aussi bien sur son territoire que par rapport à ses voisins. Mais il n'était pas assez riche pour entretenir une armée tout au long de l'année. Contre des moyens militaires (hommes, chevaux, armes) il accordait, à certains, des titres de noblesses transmissibles selon les coutumes de l'époque. Ces titres permettaient aussi de bénéficier d'avantages financiers considérables dans certains cas, d'où l'apparition d'une noblesse "de contre-façon".


Périodiquement le suzerain réunissait "ses troupes" et chaque noble devait alors faire la preuve c'est à dire "montrer" (d'ou le nom de ces réunions) qu'il détenait bien l'équipement militaire nécessaire et en bon état, et ainsi prouver que son titre n'était pas usurpé. Ceux dont le titre de noblesse n'était pas validé se voyaient sévèrement sanctionnés. Généralement tous leurs biens étaient confisqués et des peines d'emprisonnement venaient leur faire regretter leur tricherie.
Les "montres" étaient aussi l'occasion de consigner par écrit des éléments de la généalogie de chacun des participants depuis l'ancêtre qui avait reçu ou mérité le titre en question. Ceux dont les quartiers de noblesse étaient avérés étaient déclarés de "noble extraction". Il faut rechercher un manuscrit établi lors d'une montre : c'est impressionnant (cf la Montre générale de Léon en 1481).
Les seigneurs de Brezal avaient donc, en autres, pour rôle de défendre le territoire et ses habitants.

Le XVè siècleYvon de BREZAL, né vers 1450, est capitaine des Francs Archers de l'Evêché de Léon en 1479 et Capitaine aux Compagnies d'Ordonnance du Duc de Bretagne en 1481.

Le XVIè siècleLa CordelièreGuillaume de Brezal, époux de Marguerite Le Senechal, est page à la garde d'Anne de Bretagne. Il adore la chasse et sa meute de chiens fait l'admiration du jurisconsulte Eguiner Baron.

1512 : Gabriel de Brezal, frère de Guillaume, meurt lors du combat de la "Cordelière" contre les anglais, près de la pointe St-Mathieu. Cf miniature de la Cordelière en feu

1520 : construction du moulin de Brezal. Maîtrise d'ouvrage : Guille de Brezal et Marguerite Le Senechal, maîtrise d'oeuvre : Olivier Garric.

1533 : début de la construction de l'église de Pont-Christ qui sera achevée en 1560.

1581 : le 9 mai, l'église est consacrée par Rolland de Neufville, évêque de Léon, elle est dédiée à Dieu et à Notre-Dame de Bon-Secours. C'est, fort probablement, à ce moment-là que Pont-Christ fut érigé en trève de Ploudiry.
Il existait autrefois une inscription sur bois à l'intérieur de l'église qui rappelait cette consécration (cf fonds Bourde de la Rogerie - ADIV 5 J 89 et 91, voir aussi la traduction du texte anglais en encadré sur la page "La fontaine de Brezal"). Il était écrit que "quarante jours de pardon à perpétuité" attendaient tous ceux qui visiteraient la chapelle, par "dévotion", le 9 mai, anniversaire de sa consécration, date à partir de laquelle commencerait l'Indulgence. Rolland de Neufville était évêque de Léon depuis 1562, il décéda en 1613.

1589-1598 : Les guerres de la Ligue :

  • Guillaume de Brézal, époux de Jacquette du Louët et fils d'Olivier, prend part aux guerres de la Ligue sous la bannière de la Sainte-Union et assiste au siège de Kerouzere en 1590 (Louis Le Guennec, Les korrigans de Brezal dans Nos vieux manoirs à légendes).
  • Jean de Brézal, son oncle, seigneur du Rest et de Mestiniou à Plouenan, est fait prisonnier doit payer une rançon pour sa libération, au gouverneur Louis Le Prestre, nommé par le duc de Mercoeur à Concarneau.
  • La famille de Brezal semble très liée aux célèbres ligueurs qu'étaient Gabriel de Goulaine, Sr dudit lieu, et son frère Jean, Sr du Faouët, qui ont mené l'attaque contre le château de Kerouzere. Ledit Guillaume de Brezal était parrain d'Anne de Goulaine, fille de Jean ; alors que Mauricette de Goulaine, soeur de Gabriel et de Jean, était la marraine de Mauricette de Brezal, fille dudit Guillaume.
  • Vers 1595, l'affreux Guy Eder, dit La Fontenelle, rôde dans le coin. Il kidnappe et épouse la jeune orpheline et héritière de Mézarnou en Plouneventer, la jolie Marie Le Chevoir de Coadezlan. Elle avait tout juste 10 ans ! Il l'emmène au travers de sa selle vers son repère de l'île Tristan face à Douarnenez. Que n'a-t-il fait subir, au passage, aux villageois de Pont-Christ ? On peut craindre le pire, vu les tortures, massacres et pillages qu'il commit dans le Sud-Finistère, mais aussi dans le riche Léon et à Landerneau en 1592, 1593, 1594 et 1595. Après avoir pillé Landerneau en 1592, les bandes de Guy Eder sont passées par La Martyre et ont incendié une partie de l'agglomération.

Le XVIIè siècle1623 : Vincent de Brézal est capitaine de huit paroisses riveraines de l'Elorn.
 

1675 : La révolte des Bonnets Rouges. Certains insurgés se cachent dans le "trou du Bonnet Rouge" à Gorrequer.
Anecdote à ce propos : La grand-mère de Mauricette de Ploeuc, marquise du Timeur en Poullaouen, amie de Sébastien Le Balp et épouse du marquis de MontGaillard, était la marraine de Mauricette de Brezal.
 

 Création du moulin à papier de Brezal. Ce moulin est fondé au XVIIè siècle sur la propriété de Brézal. Il fut créé avant 1688, car cette année-là on note la naissance d'Anne de La Broise au moulin à papier.
     H. DU HALGOUET, dans "Coup d'oeil sur l'industrie rurale du papier dans la province de Bretagne" 1939, indique que le moulin de Brezal en Plouneventer a été fondé en 1636. Il aurait donc été bâti par Guy de Brezal.
     YB. KEMENER indique à tort une construction plus tardive : "Ce moulin situé sur l'Elorn entre Pont-Christ et La Roche-Maurice est fondé au XVIIIè siècle sur la propriété de Brezal dont M. de Tinténiac est le seigneur en 1789. Celui-ci reçoit à l'époque une rente convenancière de 150 livres de François Huet qui exploite le moulin. Ce dernier est acquis nationalement en date du 6 floréal an VI par S.G. Saligny de Paris pour la somme de 14.300 livres. En 1776, Pierre Huet produit 3.000 rames de papier dans ce moulin qui possède une roue, une cuve et 5 piles à maillets. Au XIXè siècle, il va devenir l'un des plus importants de la région.
En 1828, il emploie 18 ouvriers qui fabriquent par an 28,5 tonnes de papier à partir de 55 tonnes de drilles. En 1836, c'est Michel Le Hideux, 60 ans, qui y est chef de ménage et emploie une dizaine de papetiers. Il décède peu après et c'est sa veuve (*) qui s'occupe de la production. Auguste Le Hideux prend alors sa suite jusque vers 1870 et emploie une dizaine de papetiers."
(*) Précisions : Il ne s'agit pas de sa veuve, mais de sa soeur, Mme Pichard. Quant à Auguste, il était le neveu de Michel.

Le XVIIIè siècle tisserandVillage de paysans "journaliers" et "occupés d'industries" travaillant à façon le lin et le chanvre pour les "fabricants" qui revendaient les toiles à des négociants, Pont-Christ est pauvre.
(cf "La Roche, 9 siècles d'histoire" par Roger Bras et Patrick Kernevez et "La paysannerie de Ploudiry au XVIIIè siècle" par Louis Elegoet).

1717 : le 11 juin, le marquis Joseph de Brezal est à Paris, il fait partie du groupe de 39 seigneurs et gentilshommes qui signent la protestation contre l'attribution donnée à une commission issue du Conseil d'Etat de trancher dans l'affaire des princes du sang et des princes légitimés (voir dans le chapitre consacré au marquis la note explicative).

1718 : en juillet, Goulven Nedelec, prêtre curé de Pont-Christ, note, sous le titre "La bannière neuve" dans le registre des BMS, la phrase suivante :
"Le quatrième dimanche de juillet faisant le 24è jour dudit mois en 1718, François Le Roux, jeune homme du bourg de Pont-Christ en Ploudiry, a porté pour la première fois la grande bannière dudit Pont-Christ, achetée la même année à la grande foire de La Martyre pour la somme de 300 livres des deniers de la fabrique par Hervé Abgrall de K/faven lors fabrique. Ledit Le Roux la porta solemnellement en procession en présence de messieurs les prestres de ladite trefve soussignants ainsi signé dans l'original françois le roux, françois le guenn ptre, G. Nedelec ptre curé de Pont-Christ."

 1719 : le 30 mars, Goulven Nedelec, le même, note, sous le titre "Curiosité" dans le registre des BMS, un événement peu ordinaire :
"Comète vue en 1719, le 30è mars à 7 h. du soir. Elle consistoit en un grand éclair, suivi d'une espèce de queuff de cheval ardente du côté du nord, qui a duré un quard-heure après l'éclair".
Se serait-il exclamé, à l'instar d'un autre recteur en admiration rire devant la pleine lune : " un si beau spectacle et dire que c'est dans ma paroisse " ?
 

1734 : décès de Joseph de Brezal. Il meurt le 25 novembre 1734 à Paris sans laisser d'enfant du sexe masculin, si ce n'est un fils de 22 ans, mais qui décèdera le 15 janvier suivant. Avec eux s'éteint le nom des "de Brézal" qui avait brillé pendant 400 ans en ce château. Le domaine passe au nom des Kersauzon.

 

1755 : baptême "sous condition" d'un "nègre" originaire de Pondichery, appelé Népomusaine.

 

Pendant une grande partie du siècle, on continua d'enterrer les morts dans l'église. Un arrêt du Parlement de Bretagne du 12 juin 1758 et, plus tard encore, un décret de l'Assemblée Constituante du 25 septembre 1790, interdiront ces pratiques. Mais il semble que Pont-Christ ait légèrement anticipé l'arrêt du parlement : à partir du 20 avril 1758 (Jeanne Chapalain) les inhumations se font dans le cimetière.

 

1765 : à partir de cette année-là, le château de Brezal devient "le séjour des grâces et des muses". Le marquis Jean-Jacques de Kersauson et la marquise, Marie-Renée de Saisy de Kerampuil, y organisent les fameuses veillées de Brezal. Au décès du marquis, les veillées se poursuivront avec son gendre Hyacinthe Joseph de Tinteniac.

 

1770 : Pont-Christ compte 300 habitants environ. Ce chiffre est fondé sur le nombre annuel de baptêmes, il représente donc le nombre d'habitants du "grand Pont-Christ". Son église est, en effet, fréquentée par des habitants du sud-est de Plouneventer qui y font baptiser leurs enfants, s'y marrient et y font enterrer leurs morts. Ils viennent de Brezal, Brezalou, Veuleury, Runpoulzic, Kerdonnars, Keradoret. Le village de Penhoat, aujourd'hui en St-Servais, fait également partie de la zone d'attraction de l'église de Pont-Christ.

 

1772 : on peut noter l'existence d'un hôpital à Pont-Christ. Marie Pennec y meurt le 30 août 1772. Cet hôpital se trouvait au bourg de Pont-Christ : car on trouve mention de "liorz an hopital" dans le cadastre napoléonien en 1811, il s'agit de la parcelle 457 qui part de l'Elorn et s'étend vers le sud en longeant la route qui passe sur le pont (voir le bourg de Pont-Christ).

 

1776 : décès de Jean Jacques Claude de Kersauzon. Il meurt le 23 septembre 1776 au château de Brezal et il est inhumé le lendemain dans l'église de Pont-Christ. Il était le dernier représentant mâle de la famille, de ce fait le fief de Brezal devient propriété du marquis de Tinténiac, son gendre.


L'ancien régime Les nobles : armorial de Brezal.
 La population : aspects démographiques sous l'ancien régime.
 Les tréviens de Pont-Christ participent à la corvée des grands chemins : leur tâche se situe autour du pont de La Roche sur la voie du duc d'Aiguillon

La révolution Les prémices, vus par Mme de Tinténiac, née de Kersauzon, apparaissent dans sa lettre écrite de Brezal le 23 mars 1789. Lire dans la page "Les descendants de la famille de Brezal et successeurs audit lieu", la note concernant "Sansonne".
 Les cahiers de doléances.
 

1790 : le nombre d'habitants est tombé à 206 habitants. En effet, la condition des plus pauvres s'est dégradée considérablement dans la deuxième moitié du XVIIIème siècle et s'est traduit, entre autres, par de graves épidémies.

 

1790 : Pont-Christ érigée en commune. Son maire était Pierre Cochart, signataire du cahier de doléances l'année précédente. Cultivateur à la métairie du bourg, il y décèdera en 1791 à l'âge 29 ans.
En 1792, Hervé Le Fur (1756-1827) était l'un des officiers municipaux. C'était le gendre de Jacques Larras, celui-là même qui avait présenté, avec Alain Richou, le cahier de doléances de Pont-Christ à la sénéchaussée de Lesneven.

La commune de Pont-Christ est supprimée en l'an VIII et réunie à La Roche-Maurice, après avoir été amputée du hameau de Guerrant (Goarem Hent), rattaché à Ploudiry.

 

Chassés par la Révolution, les nobles doivent émigrer, les Tinteniac de Brezal aussi, leurs biens sont mis aux enchères et vendus comme biens nationaux. Période difficile et aventureuse, surtout pour la fille aînée.

 

Ursin Le Gall, prêtre constitutionnel. Bernard Caroff, prêtre insermenté.


19è siècle1809-1810 : Pourquoi le préfet et l'évêque s'intéressent-ils au château de Brezal ? L'un pour y créer un dépôt de mendicité, l'autre pour y installer un séminaire.
 

1821 : De cette année-là jusqu'à 1862, les avanies du pont de Pont-Christ (1821 - dégradation et restauration ; 1831 - écroulement et reconstruction ; 1861 : 2è écroulement et 2è reconstruction).

 

1828 : Construction du moulin du Frout sur l'Elorn par Hervé Le Hir.

 

1843 : Ouverture de la Route Nationale 12. La route de Landerneau à Landivisiau qui longe la rive droite de l'Elorn (aujourd'hui RD 712) n'a été ouverte qu'en 1843. Auparavant pour se rendre à Landivisiau, le voyageur de Landerneau passait sur le pont de Rohan, suivait la rue de Ploudiry (avant l'ouverture de la rue neuve), franchissait le pont sur l'Elorn au bas bourg de La Roche, gravissait le plateau situé en face, prenait enfin une longue route droite (encore existante et en partie utilisée par la voie express) qui par, la croix des Maltotiers, atteignait Landivisiau. Le passage de la RN 12 par Pont-Christ a encouragé la création d'auberges sur son bord, notammant les auberges de Kerfaven et a, très certainement, apporté bien du mouvement dans le petit bourg de Pont-Christ, mais peut-être pas autant que la traversée par le chemin de fer, quelques années plus tard. Le château de Brezal
Notons que ce sont les entepreneurs de Plouneventer, Soubigou, Prigent et Queinnec, qui emportent, en 1840, le beau chantier de 150.000 F pour la rectification de la route royale 12 entre Landivisiau et Landerneau.

1847 : Guillaume Le Roux achète le domaine de Brezal à Louis Véron.

1852 : La famille Le Roux vient habiter Brezal.

1856 : Construction de la distillerie d'alcool de betteraves à Pont-Christ par Guillaume Le Roux.

1861 : La famille Le Roux est repartie habiter Landivisiau : le temps de faire démolir le château pour construire une bâtisse plus confortable, ainsi que la chapelle de Brezal.

1861 : "Valy Nevez" apparaît pour la première fois dans les recensements, avec la famille Le Goff - Crenn.

1862 : Création du PN 289 à Pont-Christ et du PN 290 à La Roche-Blanche, en prévision de l'arrivée du train

1863 : En début d'année, les maires des communes environnantes demandent la création d'une gare à Pont-Christ, car la distance entre les gares de Landivisiau et Landerneau leur paraît excessive. On sait que Pont-Christ ne sera pas retenu au profit de La Roche.

 

1865 : Le premier train passe à Pont-Christ. La voie ferrée de Guingamp-Brest est inaugurée le 25 avril 1865 et, au début de son exploitation, ne comporte qu'une seule voie : la voie n°1 qui est utilisée aujourd'hui dans le sens Paris-Brest.

 

1866 : Le moulin à papier de Brézal produit encore du papier sous la direction de Auguste Le Hideux. En 1872, comme l'indiquent les recensements, le moulin aura cessé son activité papetière, mais sera toujours habité par Auguste Le Hideux jusqu'en 1876.

 

1867 : Une école de hameau à Pont-Christ ?
En application de la loi du 10/4/1867 sur l'instruction primaire, le conseil municipal de La Roche se penche, entre autres, le 11/8/1867, sur l'éventualité de créer une école de hameau à Pont-Christ. Cette création n'est pas décidée, et de plus, il apparaît très clairement que la priorité du conseil est de mettre en place, dès que son budget le lui permettra, une école de filles au bourg de La Roche. En effet, à cette date, l'école est mixte (cf le chapitre sur l'école de La Roche).

 

1871 : Il y a encore des loups dans les bois de Pont-Christ. Dans la nuit du 22 au 23 juillet, une génisse appartenant Alain Tanguy de Valy Nevez est dévorée par les loups. Quelques années plutôt, en 1868, Paul de Lavillasse, minotier à La Roche-Blanche et lieutemant de louveterie de l'arrondissement de Brest, réclame une prime pour destruction de loups. (voir Archives de La Roche : correspondances - ADB 592 E DEPOT 5). Non loin du moulin à papier, il y avait deux parcelles appelées "le trou du loup", voir la page "quand les champs avaient un nom".

 

1876 : Installation de la station de haras à Pont-Christ.


Fin du 19è siècle1879 : Création de la "La Fonderie" de Brezal. La société en nom collectif, pour la fabrication du fer, est créée par acte du 7/10/1879, par Léon d'Audibert de Lavillasse et L. Marchant. Dès 1881, les ouvriers de "La Fonderie" apparaissent dans les recensements. L'établissement passera, ensuite, aux mains d'Eugène Cornec. Il aura cessé de fonctionner en 1896.
 

1880 : à partir de cette année-là, Charles Le Bos acquiert le domaine de Gorrequer et des maisons et terrains au bourg de Pont-Christ. Charles Le Bos était le directeur de la "Grande Brasserie Flamande" Le Bos-Despinoy de Landerneau.

 

1882 : dernière inhumation dans le cimetière de Pont-Christ.

 

1882 : dernière fête patronale (le Pardon) dans l'église. "Selon l'antique coutume, il y avait une grande fête religieuse le dimanche le plus rapproché du 24 juillet, jour de la Sainte-Christine. On y disait la messe, on y chantait les vêpres puis, bannières en tête, une procession s'organisait. Pour la circonstance des boutiques en toile s'édifiaient tout alentour. On y vendait toute la bimbeloterie qu'il est de coutume de présenter aux fêtes campagnardes."

 

1885 : dernière messe dans l'église de Pont-Christ.

1890 : effondrement de la toiture de l'église, son enlèvement ardoise par ardoise, planche par planche, suivi de l'abandon de l'édifice qui aboutira aux ruines actuelles. L'hypothèse du "mystérieux incendie" de l'église, trop souvent évoquée, peut être éliminée, voir l'argumentaire dans la page consacrée à cet édifice.

 

Yan Dargent peint plusieurs paysages de Brezal.

 

1894 : fermeture de la station de haras à Pont-Christ.

1896 : érection du calvaire de Brézal, près du moulin par Albert Le Roux.

1899 : création d'une deuxième voie sur la ligne de chemin de fer. L'approbation ministérielle ne viendra que le 3 juillet 1897, des travaux ont eu lieu en 1898, le tronçon de Landivisiau à Kerhuon a été achevé le 10/05/1899. Les trains circuleront sur cette nouvelle voie le 1er juillet 1899, selon les nouveaux horaires modifiés en conséquence.
Le chantier de préparation de la plateforme et de constitution du ballast avait été confié, comme pour la création de la ligne, à des entrepreneurs privés. Sur la distance de Rennes à Kerhuon (il existait déjà une double voie de Brest à Kerhuon), 6 lots avaient été définis. Le 6ème lot de Pleyber-Christ à Kerhuon était de la responsabilité de Auguste Magistry, entrepreneur de Travaux Publics à Landerneau. Dès la fin décembre 1897, celui-ci avait ouvert une carrière près de La Roche-Plate : "à environ 2 km de la station de La Roche et à 600 mètres de la ligne. Cette carrière, qui sera exploitée à ciel ouvert, se compose de bancs de rochers de quartz d'une hauteur moyenne d'environ 6 mètres", écrit-il au maire de la commune.


Début du 20è siècle1904 : Le 10 août, le dernier locataire meunier du moulin de Brézal, Mathurin Menez, signe son bail pour 9 ans. Mais il délaissera le moulin avant le terme de son bail, entre 1906 et 1910. L'ancien meunier est qualifié de cultivateur dans le recensement de 1911.
Dès le début de l'année 1910 au moins, la famille Menez a installé son restaurant à Pont-Christ. Elle jouera un rôle important dans les fêtes annuelles de Pont-Christ.

1910 : Le 11 septembre, création des fêtes de Pont-Christ, qui auront lieu tous les ans, le 2ème dimanche de septembre.
Ces fêtes profanes, à la différence des fêtes religieuses (l'ancienne fête patronale qui s'était arrêtée en 1882 et celle qui sera créée en 1981 par l'abbé Urien), sont l'occasion d'organiser de multiples spectacles et activités : courses cyclistes et pédestres, courses en sac, au coq, aux canards, courses de brouettes avec deux grenouilles (1), course à l'oeuf, course de remplissage des bouteilles, jeu de la poêle (2), jeux de cartes, de quilles, de boules ou de pétanque, de palets, de casse-boîtes, concours de tir, concours de fumeurs (étonnant, non !), mât de cocagne, tir à la corde, radio-crochet, banquet, feu d'artifice, danse bretonne, bal, etc... Tel est l'inventaire des attractions que l'on peut trouver au fil des années dans les compte-rendus de la presse ancienne. Avec des prix, en argent ou en nature, offerts aux vainqueurs des compétitions.
   (1) course de brouettes avec deux grenouilles : il s'agissait d'aller le plus loin possible avec ses deux grenouilles. Il paraîtrait que certains assommaient à moitié leurs grenouilles pour ne pas qu'elles sautent de la brouette.
   (2) jeu de la poêle : une poêle était suspendue à un fil, à hauteur d'homme ; il s'agissait de décrocher un sou collé sur le fond sans les mains, donc avec la bouche. Ce jeu a disparu pour être remplacé par le jeu de la pomme, elle aussi suspendue à un fil, et qu'il fallait manger plus rapidement que ses concurrents, sans l'aide des mains.

1916 : L'église a été classée aux Monuments Historiques avec la mention suivante :

      "Eglise en ruines de Pont-Christ et calvaire attenant (cad. A 462) : classement par arrêté du 18 février 1916 - Classé MH".

       Le pont voisin sera classé “Monument Historique” le 10/5/1925, comme constituant un des éléments essentiels d'un site protégé.


La guerre 14-18 Morts pour la France : Jean-Louis Jezegou, Georges et Edouard Le Hideux (habitants de Pont-Christ ou apparentés).
 

1916 : En juillet. Citation. Le soldat Joseph Ménez qui, blessé et fait prisonnier du 8 au 13 septembre 1914, a pu revenir dans les lignes françaises malgré les sentinelles allemandes, se trouve aujourd'hui au front devant Verdun ; il vient d'être cité à l'ordre de la brigade dans les termes suivants : "Très bon soldat qui en toutes circonstances fait courageusement son devoir ; a été blessé deux fois le 8 septembre 1914 et le 30 juillet 1915". Le soldat Ménez, décoré de la croix de guerre, est le fils de M. et Mme Ménez, commerçants à Pont-Christ, anciens meuniers du moulin de Brezal.


L'entre-deux-guerres1929 : en février, la décision d'installer une cabine téléphonique dans le hameau de Pont-Christ est prise dans une délibération du conseil municipal de La Roche. La cabine sera installée dans le restaurant Berregar (voir le bourg de Pont-Christ).

1932 : en septembre. Télégraphe et téléphone - Le double service télégraphique et téléphonique fonctionne à Pont-Christ, commune de La Roche (La Dépêche du 9/9/1932).

 

1939 : en février. De nombreux espagnols fuient leur pays à cause de la guerre. Le 1er février, 2.000 réfugiés arrivent à Quimper par le train et doivent être répartis dans différentes communes du département. Pont-Christ accueille une famille de trois personnes et deux jeunes filles (voir La Dépêche du 2/2/1939).


La guerre 39-451940/41 : les Allemands en quête de métaux à fondre pour renforcer leur armement, repèrent la cloche de Pont-Christ (récupérée à La Roche-Maurice et stockée dans un coin de l'église du bourg) et décident de la faire emporter. Mais au moment du transfert, la cloche avait disparu, cachée par des paroissiens.
 

Les Allemands ont occupé le château de Brezal et brûlé de nombreux papiers (source Daniel Bernard in Cahiers de l'Iroise).

 

Après la libération, un camion américain est tombé dans l'étang. On dit qu'avant de se replier sur Brest, les Allemands ont jeté dans l'étang des caisses (source site de Plouneventer).

 Les forces allemandes basées au château de Brézal s'exercent dans les garennes en contrebas de Valy-Cloître près de Pont-Christ. Les réquisitions sont multiples et variées : réquisition de bois pour la fabrication de piquets hérissant les plages afin d'interdire le débarquement. Les bois de Pont-Christ et de Brézal, le bois du Pontois nécessitent de nombreuses journées de débardage imposées aux paysans de la commune de la Roche qui doivent fournir des chevaux. L'organisation Todt exploitait la carrière située le long de la RN 12 à la Fonderie, afin de fournir les pierres nécessaires à la construction des blockhaus du «Mur de l'Atlantique» (source site de La Roche).
 

Quelques souvenirs d'un jeune de Pont-Christ pendant la guerre : voir le moulin de Brezal.

 

Mort pour la France : Bernard Goere. Prisonniers de guerre en Allemagne : Jean-Marie Coloigner et son frère Léon ; Jean-Louis et Rolland Fur ; Yves Le Bars, du moulin Barzhig. Ces personnes étaient des habitants de Pont-Christ ou apparentées.


Après guerre 1946 : Le château de Brezal accueille les Carmélites de Brest dont la demeure avait été détruite par les bombardements. Elles y resteront jusqu'en 1948 avant de s'installer au Relecq-Kerhuon.  Le recensement de 1946 identifie 21 carmélites et postulantes.

La communauté du Carmel de Brest, aux prises avec de graves nécessités financières, qui menacent son existence, nous demande de faire appel à la charité des fidèles pour venir au secours de sa détresse. Etablies avant la guerre dans un immeuble situé à la sortie de Brest sur la route de Saint-Marc, ces religieuses ont dû abandonner leur demeure ravagée par les obus et se réfugier quelques temps au Calvaire de Landerneau, puis au manoir de Brezal, près de La Roche-Maurice. Elles se voient aujourd'hui dans la nécessité nécessité de quitter cet abri précaire sans pouvoir réintégrer leur ancien monastère, devenu inhabitable et morcelé par les alignements du plan de reconstruction de la ville de Brest (source Semaine religieuse de Quimper et de Léon du 14/5/1948).

Ostension des Reliques de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus. A l'occasion du cinquantenaire de la mort de sainte Therese de l'Enfant-Jésus, la châsse contenant les reliques de la Sainte a entrepris un périple à travers les diocèses de France. ... La châsse visitera notre diocèse le 9, 10 et 11 novembre. ... [et sera le 10 novembre au] Carmel (Brezal) : 17 h 30 ; départ 19 heures. ... (source Semaine religieuse de Quimper et de Léon du 17/10/1947).

Adoration perpétuelle pendant la semaine ... Le Carmel de Brézal : 20-23 août ... (source Semaine religieuse de Quimper et de Léon du 16/8/1946).

Dans une ville à demi-détruite par les bombardements, un couvent de Carmélites se trouvait dépourvu de tout moyen de subsistance (source Semaine religieuse de Quimper et de Léon du 19/10/1945). X


La 2è moitié du XXè s.  1950 : à la fin de l'année, le restaurant "Menez" près de l'église est repris par Yvonne et Marcel Amiry.

1951 : Naissance d'André Croguennec, l'auteur de ces lignes, le 6 mai au PN 289.   

1953 : L'arrivée de l'électricité. Pont-Christ est desservi en 1953. En 1954, s'achève l'électrification de la commune de La Roche-Maurice.

1956 : Manifestations paysannes, le 21 mai. La RN 12 est coupée par des troncs d'arbres, à Pont-Christ, entre la route de Plounéventer et le virage de Kerfaven. Voir précisions   < ajout 29/9/21  Je m'en souviens très bien, j'avais 5 ans et j'ai été très impressionné par ce mouvement d'humeur des paysans et des usagers de la route. Les coups de hache dans les bois et le fracas des arbres qui s'abattent, puis les cris des hommes tout au long de la journée.

X

Contexte : Au mois de mai 1956 le monde paysan est en colère. Sur toutes les grandes routes de France, des manifestations organisées par la F.N.S.E.A bloquent la circulation. Par cette action, les agriculteurs entendent attirer l’attention des politiques sur les difficultés du monde agricole depuis la seconde guerre mondiale. Les exploitations connaissent des modifications considérables (mécanisation, motorisation, remembrement…) ce qui génère des coûts importants, un endettement des paysans et des revenus agricoles qui n’évoluent pas en conséquence.

En fait, on les avait incités à intensifier leur production et à s'endetter pour acheter des machines, sans se préoccuper du fait qu'il n'y aurait pas de débouchés pour cette production accrue. Les cours s'effondrèrent et beaucoup de petits paysans furent ruinés. La colère finit par exploser.


Article du Télégramme du 22/5/1956 : Dans la région de Landerneau, on notait quatre gros barrages : Le Forestic, Le Stoum, route de Quimper, Le Keff, route de Sizun, et enfin Pont-Christ, route nationale 12 Paris-Brest.

A ce dernier barrage, cinq arbres échelonnés sur une distance de 15 mètres avaient été abattus et obstruait complèment la chaussée. Il était aux environs de 14h30, quand énervé par une longue attente (il était là depuis le matin) le chauffeur d'un gros camion de transport se mit en devoir, à l'aide d'un filin de ranger sur le bord de la route le premier arbre placé devant son véhicule. Mal lui en prit car il fut aussitôt interpellé par un fort contingent de manifestants. Juste à ce moment survint l'adjudant Abgrall, de la brigade de Landerneau, en tournée dans le secteur qui intervint pour calmer les esprits. Cependant, craignant que n'éclatent des incidents plus graves, il demanda du renfort à Morlaix. Le sous-préfet ne tarda pas à arriver sur les lieux, et ces deux hommes, par leur attitude à la fois ferme et conciliante, évitèrent que la manifestation ne se transformât en propos violents.

Mais la route restait toujours barrée et ce n'est qu'après avoir longuement parlementé qu'on se mit d'accord pour permettre aux services des Ponts-et-Chaussées de Brest de la dégager. Commencée à 17 h., l'opération de dégagement était terminée une heure après et, à 18 h. la longue série de voitures put enfin reprendre son chemin.

1959 : Début de la restauration du moulin de Brezal.

1961 : En janvier, construction du grand parking le long de la RN 12, sur le bord de la prairie à droite du moulin de Brezal. Un article du Télégramme du 20/11/1958 titrait : "Pluie de contraventions sur Pont-Christ. Les difficultés de stationnement vont-elles faire déserter un des plus jolis sites du Finistère ?" Effectivement l'afflût de touristes à Pont-Christ rendait le stationnement, le long de la route nationale, très dangereux, il était urgent de créer un parking.

1961 : Première réception de la télévision au bourg de Pont-Christ

1962 : Le "pardon de Pont-Christ" traditionnel, qui avait lieu le 2ème dimanche de septembre, depuis 1910, se fera en août à partir de cette année.

 

1962 : Le nombre d'habitants du "grand Pont-Christ" est de 224 personnes réparties sur 54 familles.

 

Entre 1963 et 1967 : Poursuite de la restauration du moulin de Brezal par Charles Huon de Penanster.

 

Fin 1965 : Casimir Frontesac, restaurateur, succède à Yvonne et Marcel Amiry. Son restaurant s'appelle "Chez Casi".

 Salle de restaurant du moulin de Brezal

1967 : Le samedi 10 juin a lieu l'inauguration du restaurant "Moulin de Brezal" par M. et Mme Thuilliez. Ils y seront donc les premiers restaurateurs. Après leur départ, l'intérim sera assuré par Marie-Christine Bonnet elle-même (épouse de Vincent Huon de Penanster) et la participation d'un gérant qui se révéla être un escroc. Il "a sévi quelques mois, menant grand train".

1969 : Le 1er janvier, Corentin Le Bris, restaurateur, dit "Tintin", succède à Mme Frontesac qui gérait l'établissement depuis le décès de son mari.

1969 : Le 17 août, dernières fêtes traditionnelles de Pont-Christ (fêtes profanes).

1972 : Le 1er septembre, Arsène et Michelle Heliez s'installent au Moulin de Brezal.

1972 : Mme Birac achète la maison qui abrite son restaurant depuis 1970, avec l'abbé Urien, recteur de La Roche, comme client régulier (celui qui crée les cérémonies du mois de Marie dans sa paroisse et qui fondera plus tard le nouveau pardon de Pont-Christ).

1973 : En avril, mise en service du tronçon de voie express entre Landivisiau et Brest (date prévisionnelle indiquée dans Le Télégramme de Brest du 20 janvier 1973). La nouvelle RN 12 se retrouve donc sur une partie de l'ancienne route (de Landivisau à Plouneventer), celle qui était utilisée avant l'ouverture en 1843 de la route royale passant par Pont-Christ. L'histoire est un éternel recommencement.

 

1973 : L'automatisation du passage à niveau 289 est opérationnelle le 28 novembre.

 

1974 : En février, les pluies diluviennes occasionnent une inondation importante à Pont-Christ. La route nationale, face au moulin de Brezal, est momentanément coupée. Les services de l'équipement de Landivisiau procèdent à la mise en place à travers la chaussée de deux tuyaux destinés à recevoir en cas de besoin le trop plein de l'étang. Ces tuyaux sont deux 2 buses de 40 cm de diamètre placées devant la cascade. D'après Arsène, ils auraient mieux fait de déboucher le passage entre la chute du moulin et l'ancien du lavoir. Ce passage de 1 mètre sur 1 mètre, dont le dessus est réalisé en dalles de schiste, était tellement bouché qu'il ne restait plus que 20 cm de hauteur passage pour l'eau. Cela fut constaté quelques années plus tard, en 1980, lors de l'extension du parking.

1974 : La dernière garde-barrières quitte le passage à niveau.

 

la licorne 1974 : Emmanuel Patois et Roger Bruneel achètent le restaurant de Corentin Le Bris pour en faire un débit de boisson et une discothèque sous le nom de "La Licorne".

1976 : Roger Bruneel cède ses parts et Emmanuel Patois fait gérer l'établissement par plusieurs gérants consécutifs, qui modifient son nom : "Music Lovers" et "Feed Back".
Pour les détails voir ici.

1984 : Odile Coloigner achète la discothèque et l'exploite avec ses filles sous l'ancien nom de "La Licorne". C'est aujourd'hui une maison d'habitation. Voir aussi.

1976 ? : Vente du passage à niveau 289 : C'est le processus de la vente aux enchères qui a été retenu. Mise à prix : 30.200 F, le 20 avril à la préfecture de Quimper.

1980 : Extension du parking devant le moulin de Brezal et création d'un aqueduc supplémentaire pour les eaux de fuite du moulin.

1981 : Le nouveau pardon de Pont-Christ, créé à l'initiative de l'abbé Urien (messe du 15 août dans les ruines, animée par la Psallette Grégorienne de La Roche-Maurice). Le pardon n'a pas été célébré depuis 2009.

1981 : Adduction d'eau sur Pont-Christ par la Compagnie des Eaux et de l'Ozone (dernier trimestre).

1982 : Ouverture du restaurant du Château de Brezal, par M. et Mme Robert Gourlaouen.

1983 : Construction du nouveau pont du Frout sur la voie de chemin de fer.

1984 : Le 29 mars, dynamitage du vieux pont du Frout sur la voie de chemin de fer.

1989 : Electrification de la voie de chemin de fer. "Les travaux d'électrification, indique Le Télégramme du 9/8/1989, sont la phase la plus spectaculaire du plan ferroviaire entamé en 1979, confirmé en 1981 : un fil caténaire, parcouru par 25.000 volts alimentera les locomotives électriques sur la ligne Rennes-Brest à partir du 21 août et autorisera l'arrivée du TGV Atlantique à Brest dès le 24 septembre. Outre les travaux d'électrification des voies, de nombreuses modifications ont été réalisées : la réfection des ponts, la suppression de certains passages à niveau, [à Landerneau,] la démolition du vieux poste d'aiguillage et la reconstruction d'un nouveau poste, enfin le rehaussement et le bitumage partiel des quais. [...] Avec ses 300 km/h en vitesse commerciale, le TGV atlantique met Brest à 3h57 de Paris."
Le progrès c'est bien, mais notre beau Pont-Christ que devient-il : voyez le nouveau pont du Frout, tous ces caténaires et tous ces poteaux !

 

1988-1992 : Consolidation et restauration partielle de l'église.


XXIè  siècle2007 : Fermeture du restaurant "Le moulin de Brezal".
 

2008 : Mise en vente du moulin de Brezal et dépendances.

 

2009 : Dernier pardon de Pont-Christ, le 15/8/2009.

 

2013 : On parle de mettre Paris à 3h00 de Brest par le T.G.V. En créant, notamment, une voie toute neuve entre Morlaix et Brest qui ne passerait pas par Landerneau ? ou en modifiant la voie actuelle qui passe par Landerneau ? Dans ce cas, quid de Pont-Christ et de ses environs ?

 

2014 : Le 5 septembre, "Le Télégramme" publie un article qui laisse entendre que la modification de la voie ferrée entre Morlaix et Brest n'est pas programmée dans l'offre ferroviaire à l'horizon 2030. Ouf !...

 

2015 : Cela fait 150 ans que le train passe à Pont-christ. Nous avons vu beaucoup d'évolutions depuis la première locomotive : le 25 avril 1865, le train inaugural officiel à vapeur, parti de Paris-Montparnasse, était entré en gare de Brest à 17 h, après 622 kilomètres couverts en 16 heures et 20 minutes. Aujourd'hui, on annonce 3 h 27 pour le meilleur temps de parcours Paris-Brest à l'horizon de 2017.

2017 : A partir du 2 juillet 2017, l'ouverture de la ligne à grande vitesse Le Mans - Rennes a permis effectivement de réduire de manière importante les temps de trajet. Sur la distance Paris-Brest, la promesse de 2015 est globalement tenue. La consultation sur internet des horaires du 28/12/2017, nous donne les durées minimales suivantes : Paris-Brest 3h25 et Brest-Paris 3h33.

2018 : Le 16 février, de gros embâcles sont enlevés de l'Elorn devant le pont de Pont-Christ. Des arbres, tombés suite à la montée du niveau de l'eau et aux coups de vent de l'hiver ont été charriés par la rivière jusqu'au pont. Deux arbres, dont l'un faisait près de 1 mètre de diamètre à sa base. Ce travail est accompli par une entreprise spécialisée, qui était intervenue pour la même raison, le 6 février, devant le pont de La Roche.

2018 : en juin, Gorrequer est acheté par un guipavasien. Il y crée un centre équestre sous le nom "Domaine de Gorrequer".

2018 : Le 12 juillet, le tour de France cycliste passe     
à Pont-Christ : venant de Plouneventer, il descend vers la chaussée de l'étang de Brezal, prend la D712 jusqu'à Kerfaven, puis franchit l'Elorn et monte la côte de Mescoat vers le bourg de Ploudiry. Cette montée était considérée comme un passage remarquable et intéressant.
Certains véhicules de la caravane publicitaire ne pouvant passer sous le pont de la voie de chemin de fer à Kerfaven sont déroutés vers la gare de Landivisau et Loc-Eguiner pour rejoindre le circuit après Mez Hir, vers le bourg de Ploudiry. Il s'agissait du 105è tour de France et de la 6è étape de Brest à Mur-de-Bretagne.

2018 : Décembre. Dans le cadre de l'entretien de l'Elorn et de ses affluents, l'AAPPMA avec son équipe de bénévoles du dimanche matin a consacré trois jours de décembre à la restauration de la berge droite de l'étang de Brézal, où la pêche sera ouverte cette année, la gauche restant interdite. Le propriétaire avait confié à l'association l'entretien de ce côté de l'étang en échange du droit de pêche. Voilà donc un site supplémentaire pour l'ouverture du 9 mars prochain.

2019 : Mars. Le château de Brezal et le domaine sont mis en vente par la famille Gourlaouen. En 2020, les anciennes activités auront repris sous la direction d'Arnaud Lemoine et sous le titre de "La renaissance du domaine de Brezal". Voici le logo représentant le château de façon très épurée et moderne.

2020 : Octobre. Le moulin de Brezal a été acheté par la SCI du Moulin de Brezal, dont les gérants sont Nelly et Serge Peronno.

  2020 : Octobre. Projet de construction d'une station d'alerte à Pont-Christ pour détecter les pollutions en amont de la station de pompage de Pont-ar-Bled. Cette installation avait été prévue suite à l'arrêté préfectoral du 29/2/2016.

Un emplacement a été étudié pour l'implanter. Il nécessite une emprise d’environ 20m² (surface à parfaire par document d’arpentage), sur le domaine public de la commune de La Roche Maurice. Cette emprise est située sur une portion de terrain enherbée en bordure de voie au lieu-dit Pont-Christ. (cf réunion Brest métropole du 1/10/2020).

La station d’alerte présente une surface de 28 m2 (4,80 m x 5,80 m). Les contraintes liées au PPRI ainsi qu’à la chapelle et au calvaire classés monuments historiques ont été prises en considération. L’Architecte des Bâtiments de France qui a été consulté, a exigé un habillage en pierre du local pour permettre son intégration paysagère. L’APPMA a également été consultée. 1 (cf conseil municipal de La Roche 22/7/2020).

1 Mais son avis défavorable, quant à l'emplacement de l'édifice, n'a pas été retenu. La hauteur du bâtiment serait de 4,00 mètres !!!

Cependant, au début de l'année 2021, les habitants de Pont-Christ et des environs ont fait intervenir le maire de La Roche et une réunion a eu lieu sur le site le 12 février, en présence de la SPL "Eau du Ponant". Elle fut bien utile, car selon les dernières informations, l'édifice serait construit sur le terrain privé bordant la route et donc décalé de 4 mètres à droite par rapport à ce qu'on voit sur la photo, ci-dessus.

Panneau posé sur les lieux entre le 18 février   
et le 3 mars 2022.

2020 : Novembre. La rénovation du moulin de Brezal a commencé.

2021 : Le 10 et le 24 août. Une animation « Pépites & curiosités » organisée par l’office de tourisme du pays de Landerneau-Daoulas s’est déroulée dans les ruines de l'église. Isabelle de Col-Richard, la conteuse a émerveillé son public au sein d’un décor fantastique. Les visiteurs ont apprécié les contes relatant diverses histoires : le voyage d’un certain Fañch, une barque abandonnée, un cerf majestueux, un saumon qui, selon les Celtes, est l’animal de la connaissance, un voyage au Canada... Des contes qui nous entraînent aussi chez le roi Marc’h.

2021 : Septembre. Des travaux de renforcement et d’enfouissement de réseaux vont être réalisés au lieu dit Pont-Christ à compter du lundi 13 septembre 2021 pour une durée de 3 semaines : le passage à niveau sera fermé à la circulation, la route sera barrée aux niveaux du carrefour Valy Nevez et du pont de l’Elorn, l'accès aux riverains est autorisé.

2021 : Décembre. Le moulin de Brezal rénové est prêt à recevoir ses clients. Il propose un logement résidentiel entier pour 6 voyageurs avec 3 chambres, 3 lits et 1 salle de bain. "Vous aurez le logement (maison) rien que pour vous". Suivre le lien.

2022 : du jeudi 3 février au vendredi 4 février, dans le cadre de travaux d'installation de la station d'alerte pour le compte d'Eau du Ponant, la circulation sera interdite à Pont-Christ.

 2022 : début février, un panneau a été posé au bord de la D712 pour indiquer la direction de l'église de Pont-Christ Brézal (Pont-Krist Brezal e brezhoneg).
Rappelons que le nom de Pont-Christ Brezal apparaissait dans les délibérations du corps politique ou fabrique de l'église de Pont-Christ, sous l'Ancien Régime.

 
Animations
dans
l'église

2022 : 13 mai - Murs peints par Flora Moscovici dans le cadre du festival Soñj
       22 mai - Concert saxophone bandonéon par "Philippe Ollivier et Yannick Jory, Akoustik", organisé par "L'atelier culturel"
       11 juin - Jazz - chant, guitares et contrebasse par le Tchoukar Trio, organisé par "Zik on the"

2022 : 1er juillet - Appel d'offre public pour les travaux de construction de la station d'alerte à Pont-Christ
       Appel d'offre public : National - Date de parution : 01/07/2022 - Date de clôture : 15/10/2022

2023 : 8 mars - Annonce de la mairie : Fermeture du pont au lieu-dit Pont-Christ. En vue de la mise en place d’un fourreau sous la voirie et de deux chambres de tirage sur les accotements par l’entreprise MARC SA, l’accès au pont au lieu-dit Pont-Christ sera barré à partir du lundi 13 mars (durée prévue 5 jours) en fonction de l’avancement du chantier et le stationnement interdit dans l’emprise du chantier.

 2024 : 4 janvier - Avancement des travaux au moulin et crue de l'Elorn.



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 André J. Croguennec - Page créée le 23/01/2012, mise à jour le 7/1/2024.