Armorial et Nobiliaire de Brezal |
Le Moyne de Kerfaven |
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De Carné |
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Huon de Penanster |
La famille "de Brezal" et une partie de ses alliés
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Les familles nobles de Brezal nous intéressent dans la mesure où elles ont été, bien sûr, des familles de Pont-Christ au même titre que les autres. Les "de Brezal" ont été parains et maraines des enfants des villages proches. Mais elles ont aussi été des constructeurs d'édifices importants (église, moulins, châteaux) ; des employeurs et des protecteurs du peuple ; des propriétaires fonciers qui louaient leurs terres et leur bâtiments aux cultivateurs, meuniers et autres professionnels ... etc ... et, sans doute aussi, ont-elles parfois profité de leur situation au dépend de leurs ouailles.
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BREZAL (DE) seigneur dudit lieu, par. de Plouneventer, -- de Rosnyvinen et des Salles, par. de Ploudiry, -- de Treffilis, -- de Rosily, -- de Bélizal, par. de Saint-Martin-des-Champs, -- de Coëtelant, par. de Plourin-Tréguier. Anc. ext. chev., 1668, dix gén., réf. et montres de 1426 à 1534, par. de Plounéventer, év. de Léon. De gueules à six besants d'or. 3.2.1. Devise : Spes mea Deus. Yvon, écuyer, dans une montre reçue à Goueznou en 1375 ; Jean vivant en 1400 épouse Sibille de Rodalvez ; Derrien, son fils, réformation de 1?26, épouse Marguerite de la Roche ; Vincent, chevalier de l'ordre en 1623. Fondu en 1710 dans Kersauson, puis en 1773 ? Tinténiac. L'inventaire des fiefs reste à complèter par rapport à la liste donnée par Pol Potier de Courcy. Mais, déjà, je voudrais signaler que le nom de "Rosily" m'a toujours surpris. Je ne l'ai jamais rencontré dans aucun document d'archives. Par contre, le nom de "Roc'hfily" est cité maintes fois dans la liste des fiefs dépendants de l'un ou l'autre des seigneurs de Brezal à des époques différentes. |
SENECHAL (LE), seigneur de Lézérazien, par. de Guiclan, -- de Rosnyvinen, par. de Loc-Eguiner, -- de Coëtélant, par. de Plourin, -- de Lestréméral, par. de Sizun, -- de Bélizal, par. de St-Mathieu de Morlaix, -- de Rosily, -- de Penvern. Anc. ext. réf. 1669, sept gén. ; réf. et montres de 1427 à 1536, par. de Guiclan, Loc-Eguiner et Sizun, év. de Cornouaille, et Plourin, év. de Tréguier. De sable à cinq fusées d'argent, accolées en bande, accostées de six besants de même, trois de chaque côté. Jean, vivant en 1841, épouse Catherine Riou. La branche de Lézérazien fondue dans Kerouartz. Louis Le Guennec nous indique que "Guillaume de Brezal épousa Marguerite Le Seneschal, dame de Coatélan en Plourin-Morlaix et de Bélizal". C'est donc bien de cette famille qu'est issue Marguerite. Guy Ducellier précise qu'en 1503 Guillaume de Brezal est uni à Marguerite Le Sénéchal, fille de Guillaume Le Sénéchal et d'Annette de Kergournadec'h. |
PENTREZ (DE) seigneur dudit lieu, par. de Saint-Nic, -- de Rostellec, par. de Crozon, -- de Languénan et de Botmel, par. de Briec, -- de Coëtninon et de Lescuz, par. de Plomodiern, -- de Bodonnec. Anc. ext. réf. 1669, sept gén. ; réf. et montres de 1426 à 1562, dites par., év. de Cornouaille. D'or au greslier d'azur, lié de gueules. Alain, sr de Pentrez, vivant en 1841, épouse Aliette du Faou, dame de Botmel. La branche aînée fondue en 1650 dans Brezal ; la branche de Bodonnec fondue en 1700 dans Coëtnempren. |
COETNEMPREN (DE) seigneur dudit lieu, de Crec'hengar, de Kerdournan, de Leslouc'h de Kerdelegan, de Kernilis et de Kerneizon, par. de Treflaouenan, -- de Kerlaudy, par. de Plouenan, -- du Vrenit, par. du Minihy, -- de Keramear et de Kerenez, par. de Kerlouan, -- de Kerléau, par. de Landunvez, -- de Kerouc'hant, par. de Sainte-Sève, -- de Kerdanet, par. de Taulé, -- de Penguern, par. de Saint-Thegonnec, -- de *Kersaint et de Crec'hmorvan, par. de Cleder, -- de Coëtcanton, -- de Trepompe, de Lomogan et de Kerprigent, par. de Saint-Martin de Morlaix, -- du Rouazle, par. de Dirinon. Anc. ext. réf. 1669, huit gén., réf. et montres de 1426 à 1534, par. de Treflaouenan, Plouenan, le Minihy, Saint-Martin-de-Morlaix, Saint-Thegonnec, Kerlouan et Plounevez-Lochrist, év. de Léon. D'argent à trois tours crénelées de gueules, comme Crec'hquérault. Devise : Et abundantia in turibus tuis. Raoul, croisé en 1248 (Cab. Courtois) ; Yvon, marié vers 1375 à Jeanne de Keramanac'h ; Tanguy, auteur de la branche de Kersaint, épouse vers 1440 Marguerite de Saint-Denis. Cette branche a produit un vice-amiral, député à la Convention, décapité en 1793, laissant une fille unique, mariée en 1797 au duc de Duras, et un chevalier de Saint-Lazare en 1778, contre-amiral en 1814 dont le fils a été confirmé sous la Restauration dans le titre de comte. La branche aînée fondue au XVIè siècle dans Le Véyer, puis Liscoët ; la branche de Crec'hengar fondue dans Le Floc'h, puis l'Estang ; la branche de Trepompe fondue dans du Parc, écartelait de Trepompe ; la branche du Rouazle, par alliance avec l'héritière de ce nom en 1505, portait les armes du Rouazle. Cette dernière branche a fini à Marguerite, dame du Rouazle, mariée 1° à Guy de Keraldanet, sr du Rascol ; 2° à Charles, marquis de Sévigné, seigneur des Rochers, + en 1635 ; 3° à Honorat d'Acigné, comte de Grandbois et de la Roche-Jagu. |
MOINE (LE), en breton MANAC'H (LE) Sr de Trévigny, de Langouneau et de Kermoné, par. de Plouneour-Trez, -- de Ranorgat et de Guiquerneau, par. de Plougerneau, -- du Vieux-Châtel et de Coëttrez, par. de Ploudaniel, -- de Kermerien, par. de Trézilidé, -- de Coëtudavel, par. de Mespaul, -- de Trogriffon, par. d'Henvic, -- de Kerfaven, par. de Ploudiry, -- de Crec'hrizien, par. de Plougoulm, Vicomte de Plestin et de Lesmais, par. de Plestin, Sr de Trobézéden, par. de Lanmeur, -- de Kergoët, par. de Saint-Hernin. Anc. ext. Chev., réf. 1671, quatorze gén., réf. et montres de 1426 à 1534, par. de Plouneour-Trez, Plougerneau, Ploudaniel, Ploudiry et Henvic, év. de Léon. D'argent à trois coquille de gueules ; alias : accomp. en coeur d'une macle de même (Sceau 1382). Pierre, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; mais nous ne savons à laquelle des familles Le Moine il appartenait ; Hamon, fils Yvon, épouse vers 1330, Plézou, dame de Trévigny ; Yvon, prête serment au comte de Montfort en 1369 et épouse 1° Constance de Penmarc'h , 2° Mahaud de la Fosse ; Jean, tué au siège de Carthage en 1390 ; Olivier, chambellan du duc et grand écuyer de Bretagne, capitaine de Brest, Quilbignon et Lesneven de 1378 à 1420 ; Herve, capitaine de Bayonne en 1485 et de Guinamp en 1492 ; Vincent, chevalier de l'ordre du Roi et capitaine de 50 hommes d'armes en 1615 ; Toussaint, gouverneur de Dinan en 1646 ; Philippe-Emmanuel, chevalier de Malte en 1666. La branche aînée s'est éteinte vers 1700, et les seigneuries de Trévigny et de Lesmais ont été possédées depuis par les La Bourdonnaye et les Camus de la Guibourgère. La branche de Kergoët s'est fondue à la fin du XVIIè siècle dans Saint-Simon, en Normandie, d'où la seigneurie de Kergoët a appartenu successivement aux Courcy, aux Kergus et aux Roquefeuil. (Famille éteinte) MOINE (LE) (ramage des précédents), Sr de Ranvlouc'h, par. de Plougoulm. Réf. et montres de 1448 à 1534, dite par., év. de Léon. D'argent à trois coquilles de gueules, un croissant de même en abyme (Sceau 1378) : alias : d'or à six merlettes d'azur (G. le B.). |
Kersauzon ou KERSAUSON (DE) (orig. d'Angleterre), seigneur dudit lieu, de Kernabat, de Combout et de Kersaintgilly, par. de Guiclan, -- de Lanivinen et de Penguern, par. de St-Thégonnec, -- du Carpont, par. de Plouénan, -- de Coëtmerret, par. de Lanhouarneau, -- de Kerroignant et du Gollen, par. de Plouvorn, -- de Kerven, par. de Plonéis, -- de Mespérénez, par. de Plouider, -- de Kerhérec, -- de Kerlézérien, par. de St-Thomas de Landerneau, -- de Rosarnou, par. de Dinéault, -- de Coëtbizien, par. de Plouzévédé, -- de Kernonen et de Lesplougoulm, par. de Plougoulm, -- de Coëtléguer, par. de Trégrom, -- de Brézal, par. de Plounéventer, -- de Guénan, par. du Minihy de Léon, -- du Goaz, -- de Crec'hbiquet, -- de Kerguéréon, -- de Barac'h, -- de St-Georges, du mesguen, par. de Plouescat, -- de Larmor, et de Kerjaouën, -- du Pratmeur, -- des Roches, -- du * Vieux-Châtel, -- de la * Ferrière, par. de Buléon, -- de Coasmelquin, par. de Plouégat-Guerrand, -- du * Vijac, par. de Guipavas, -- de * Kerjan, par. de Trébabu, -- de Penhoët, par. de St-Frégant, -- de Penandreff, par. de Plourin, -- de Kervéguen, -- de l'Isle, -- de Kerangomar et de Lavallot, par. de Taulé, -- de Poncelin, par. de Plouzané. |
COATANSCOURS (DE) seigneur dudit lieu, par. de Plourin, -- de Kermorvan, -- de Rozalec, -- de Kerbuzic, par. de Locquémeau, -- de Kerduff, par. de Ploumilliau, -- du Rest, -- de Launay, par. de Ploubezre, -- du Roscouët, -- de Kerveny et Tromelin, par. de Plougasnou, -- marquis de Kerjean, par. de Saint-Vougay. Anc. ext., chev. ref. 1669, huit gén., réf. et montres de 1427 à 1543, par. de Plourin, év. de Tréguier. D'argent au chef endenché de gueules, comme le Borgne. Devise : A galon vad (de bon coeur). Guillaume, vivant en 1427 épouse Plézou de Goësbriand ; un conseiller au parlement en 1642 ; un colonel au régiment d'Angoumois, en 1714. Fondu dans Rogier du Crévy, puis Brilhac. |
CARNE (DE) seigneur dudit lieu, par. de Noyal-Muzillac, évêché de Vannes, R. 1536, -- de Kerdaniel, -- de Trévy, -- de Bleheben, -- viconte de Trouzilit, -- Sr de Keriar, -- de Carnavalet, -- de Coëtlogon, -- de Crémeur, -- de Coghignac, -- de la Touche, -- de Trécesson, -- de Coatquénan, -- de Liniac, -- de la Salle, -- de Rosampoul, -- de Coatcanton, -- du Gaspern, -- de Trevalot, -- du Plessix, -- de Mareil, -- de Catelan, -- de Kerdineau. Anc. ext. R. 1669. 13 générations. Ressorts de Vannes, Lesneven, Ploërmel et Nantes. D'or à deux fasces de gueules. Devise : Plutôt rompre que plier. Olivier se croisa en 1248 ; Jean, maître des comptes, en 1402 ; Sylveste, chevalier de l'Hermine, en 1454 ; Marc, maître d'hôtel héréditaire de la Reine, lieutenant du Roi en Basse-Bretagne, capitaine de Brest et de Guérande, chambellan et gentilhomme ordinaire du Roi François Ier, nommé par Henri II grand veneur, grand maître et réformateur général des eaux et forêts de Bretagne + 1533 ? |
MONTBOURCHER (DE) (ramage de Vitré), seigneur dudit lieu, par. de Vignoc -- de Tizé, par. de Thorigné, -- du Pinel, par. d'Argentré, marquis du Bordage en 1656 et seigneur de l'Estourbeillonnaye, par. d'Ercé, près Gosné, seigneur de la Maignanne, par. d'Andouillé, -- du Plessix-Pillet, par. de Dourdain, -- de la Rossignolière, par. de Pacé, -- de Champagné, par. de Gévezé, -- de St-Gilles, -- du Bois-Chambellé, -- de la Tourniole, par. de St-Suliac, -- de la Vigne, par. de Plurien, -- de Tréméneuc, par. de ce nom, -- de la Haye-d'Iré, par. de St-Rémy-du-Plain, -- du Plessix, par. de Vern, -- de Chasné, par. de ce nom, -- de la Roche, par. de Cuguen, -- de Sérigné, par. de la Bouëxière, -- de St-Amadour, -- de la Corbière. Anc. ext. chev., réf. 1671, treize gén. ; réf. de 1427 à 1513, par. de Vignoc, Ercé, Argentré, Dourdain, Pacé, Vern et Cuguen, év. de Rennes et Dol. D'or à trois channes ou marmites de gueules (Sceau 1357) ; aliàs : à l'orle semé de tourteaux (aliàs: de fleurs de lys) d'azur (Sceau 1352). Devise : Assez d'amis, quand elles sont pleines. Simon et Guillaume, père et fils, témoins dans un accord entre le duc et Raoul de Fougères en 1170 ; Geoffroi, fils de Guillaume, croisé en 1248 (cab. Courtois), épouse Tiphaine de Tinténiac, dont : 1° Guillaume, sir de Montbourcher, marié à asseline, dame du Pinel ; 2° Renaud, seigneur du Bordage, marié : 1° à Jeanne de Saint-Brice, 2° à Catherine de Coësmes. Cette famille a encore produit : Jean, capitaine de Nantes et sénéchal du Limousin en 1300 ; Bertrand, grand écuyer de Bretagne en 1400 ; Renaud, capitaine de rennes en 1532 ; trois chevalier de l'ordre de 1569 à 1609 ; un maréchal de camp, tué devant Philisbourg en 1688 ; un président aux enquêtes en 1707 et un président à mortier en 1738. La branche aînée fondue en 1699 dans Franquetot de Coigny ; la branche de la Tourniole fondue dans Guémadeuc ; la branche du Plessix-Pillet fondue dans Bouan ; la branche de la Maignanne, dernière du nom, éteinte en 1848 et fondue dans Hay des Nètumières. |
* TINTENIAC (DE) seigneur dudit lieu, par. de ce nom, -- de Montmuran, par. des Iffs, -- de La Roche-Moysan, par. d'Arzano, -- de Bécherel, par. de ce nom, -- de Romillé, par. de ce nom, -- de Millac et de la Villescoz, par. de Bais, -- de la Marre, de Bourg et des Freux, par. de Marcillé-Robert, -- du Percher, par. de Saint-Martin au Bois, -- de la Coqueraye, du Plessis-Meslé, de Sénonnes et d'Entrehais, en Anjou, baron de Quimerc'h, par. de Bannalec, seigneur de la Noë-Sèche, par. de St-Turiaff de Quintin, -- de Combout, par. de Querrien, -- de Tréanna, par. d'Elliant, -- de Bodiliau, par. de Pestivien, -- de Brezal, par. de Plouneventer. Anc. ext. chev., réf. 1669, neuf gén. ; réf. et montres de 1427 à 1562, par. de Bais, Marcillé-Robert, Bannalec et St-Turiaff de Quintin, év. de Rennes, Cornouaille et St-Brieuc. |
Pour armes antiques : d'or à deux jumelles d'azur, au bâton de gueules brochant en bande sur le tout ; moderne : d'hermines au croissant de gueules, qui est Quimerc'h. Donoal, mentionné dans un titre de Saint-Georges de Rennes en 1036 ; Etiennette, abbesse de Saint-Georges en 1811 ; Guillaume abbé de St-Melaine en 1220 ; Alain, croisé de 1248 (cab. Courtois), père d'Olivier, marié à Havoise d'Avaugour, dame de Bécherel, dont : Olivier, marié à Eustaisse de Châteaubriand. De ce mariage : 1° Jean, l'un des champions du combat des Trente en 1350, tué à la bataille de Mauron en 1352 ; 2° Alain, aussi combattant des Trente ; 3° Olivier, marié en 1343 à Amice de Léon, père de Geoffr0i, marié à Bétrix du Matz, dont la postérité s'établit au XVè siècle en Anjou. Cette branche, qui existe encore, a produit : Simon, écuyer tranchant des rois de Sicile Jean et Charles d'Anjou, et capitaine de Provence, en 1480 ; deux abbés de St-Aubin d'Angers au XVIè siècle ; Pierre seigneur du Percher, qui revint en Bretagne par son mariage en 1520 avec Françoise, dame de Quimerc'h, dont il prit les armes ; René chevalier de l'ordre en 1564 ; un maréchal de camp en 1815, frère aîné d'un chevau-léger, tué dans les Chouans en 1793. Un membre admis aux honneurs de la cour en 1788. La Branche aînée fondue dans Laval, puis en 1404 dans Montfort, d'où la seigneurie de Tinténiac est passée en 1518 aux Rieux et en 1547 aux Coligny ; la branche possessionnée, paroisses de Bais et de Marcillé, fondue vers 1470 dans la Chapelle de Boeuvre. |
HUON DE PENANSTER : D'argent à trois chevrons de gueules à la fasce d'azur brochant sur le tout Les Huon de Penanster ne semblent pas faire partie de la noblesse d'ancienne extraction comme les autres familles présentes ici. Le dictionnaire des députés (1789-1889) contient la notice suivante au sujet de HUON DE PENANSTER (Charles-Marie-Pierre) : représentant en 1871, député de 1876 à 1881, et sénateur, né à Lannion (Côtes-du-Nord) le 11 octobre 1832, il appartient à une famille de vieille noblesse bretonne. Plusieurs des siens marquèrent dans les guerres de Vendée et de Bretagne et payèrent de leur sang, de leur fortune et de longues années d'emprisonnement et d'exil, leur dévouement à la cause royale. On sait que son père, Pierre Huon, ne portait pas le qualificatif "de Penanster". En fait, les descendants Huon ajoutèrent à leur patronyme celui de leur aïeule PENANSTER, Louise Marthe Guesno de Penanster (grand-mère maternelle de Charles) : ce fut l'origine des Huon de Penanster. Ceci, après que Charlotte Macaire de Rougemont (tante de Charles), en accord avec Caroline (la mère de Charles), cède ses biens à ses neveux Charles et Julien HUON, sous réserve qu'ils reprennent le nom de "de PENANSTER". Cette demande est approuvée par un décret du Garde des Sceaux, et un jugement du tribunal civil daté de 1864. Quant à l'écu, il proviendrait de leur ancêtre Rolland. On sait aussi, par un site internet de la famille, qu'ils se disent descendants, depuis l'an 500 environ, d'une famille Huon habitant la région de Lannion : "famille bretonne insulaire, qui chassée de sa patrie par l'invasion des Saxons, était venue vers le 6è siècle s'établir à l'extrémité de la Domnonée ; tel était alors le nom du pays, qu'on appela plus tard pays trécorois. Or la famille Huon, autour de laquelle se groupaient quelques autres, formait une force assez imposante. [Lors de l'attaque des vikings en 836, les habitants de Lexobie, ville de la côte, demandèrent] une protection efficace au chef de la colonie, qui leur céda la terre, et ce dernier devint chef de leur établissement qui s'appela de son nom Land-Huon, territoire, ville d'Huon. Ce mot se métamorphosa successivement, plus tard, en Lan-Huon comme prononce encore la population bretonnante de Lannion, ensuite Lannyon, enfin en Lannion, orthographe actuellement usitée. Le fils aîné de ce chef hérita de son pouvoir et de ses prérogatives, et devint la tige de la puissante et illustre famille de Lannion, quant aux autres enfants et à leurs descendants, ils conservèrent leur nom de Huon." Des membres de la famille Huon de Penanster deviendront résidents puis propriétaires du domaine de Brezal, à la suite du mariage de Charles Marie Pierre avec Clara Le Roux, fille de Guillaume, le propriétaire précédent de Brezal. L'arrière-petit-fils de Charles, Vincent de Penanster, a vendu Brezal en 1979. |
André J. Croguennec - Page créée le 22/01/2012. | |