Valy-Cloître : Valy-Goz & Valy-Nevez |
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Autrefois, à cet endroit, il n'y avait qu'une seule exploitation agricole que l'on appelait "Valy-Cloître". Le nom de "cloître" est bien souvent appliqué à des ruines romaines (de même que le mot "cosquer", nom de deux villages présents sur ce plateau : "Cosquer Bihan" et "Cosquer Bras"). Or, des traces d'une villa gallo-romaine ont été découvertes en ce lieu (voir plus bas). Elles ont complètement disparu aujourdhui. Quant à l'allée (valy = allée), on pouvait encore la remarquer sur les photographies aériennes prises en 1948, perpendiculairement à la piste gauloise qui passe ici (source BSAF - 1971).
Dans les vieux B.M.S. de Pont-Christ et pour une même famille, nous avons rencontré l'appellation de "Rabine du Cloître" (en breton, rabin (f.) -où = avenue, allée d'arbres) et la "Rabine de Trebrit". Ce qui tend à dire que c'était le même lieu. En outre, cette allée se prolongeait certainement jusqu'à Trebrit autrefois. En tous cas, elle en prend la direction, le village de Trebrit (Ty-Brid aujourd'hui) est situé un peu plus au sud sur la commune de Ploudiry, cf la carte IGN plus bas. Après étude des cartes anciennes et récentes, je crois pouvoir dire qu'elle allait de La Roche-Plate à Ty-Brid.
Vers 1861, une seconde exploitation agricole s'implante près de Valy-Cloître. Cette année-là, "Valy-Nevez" apparaît pour la première fois dans les recensements, avec la famille Le Goff - Crenn, et la première exploitation prend naturellement le nom de "Valy-Goz".
Selon l'orthographe bretonne correcte, on devrait écrire : "bali ar c'hloastr", "bali gozh", "ar vali gozh", "bali nevez", "ar vali nevez". Mais les façons d'écrire rencontrées dans les documents d'archives sont très variables, on ne s'étonnera donc pas de voir dans le texte qui suit des reproductions multiples. Par ailleurs, et les mutations le montrent bien, le mot "bali" est féminin, ce qui n'a pas empêché les anciens d'écrire parfois "le vali" (ici comme ailleurs, cf "le vali hir" à Brest). Je suppose qu'ils sous-entendaient "le lieu-dit...".
Quelquefois, on peut être très surpris de l'ignorance de l'administration qui, sur le plan du cadastre rénové de 1934, indiquait "Vallée-Cloastre" et "Vallée-Névez". Heureusement, le fonctionnaire qui a réalisé la version suivante du plan cadastral est revenu à une appellation plus classique très proche de la carte IGN qui suit.
Ci-dessus carte IGN des environs de Pont-Christ, dont les fermes de Valy-Goz + Valy-Nevez - aujourd'hui.
Pour situer l'Allée du Cloître = la Rabine du Cloître = la Rabine de Trebrit, cliquer ICI ; pour effacer cliquer LA.
Valy-Cloître sur le plan extrait du cadastre ancien de La Roche - 1811
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Eléments remarquables | (1) Indices d'une activité linière en 1811 ou avant (en gras noir) (2) Parcelles étroites entourant des parcelles plus grandes | (3) Groupe de parcelles avec le nom de Trebrit. (4) La villa gallo-romaine |
Propriétaires en 1811
50 - Mr Gillard de Landerneau ; 84 - Léon Treveret de Quimper ; 61 - Hervé Le Hir du Froust ; 23 - Veuve François Cornec de Ploudiry ; 34 - M. Duvau de Brest
<< Màj 17/7/2018
Description de Valy-Cloître en 1752
source Acte de vente en viager de la Rabine du Cloître par Marie Kerbrat à Yves Larcher de Kerascoet - 13/1/1752
... entre lesquelles parties a été fait et passé le présent contract à viagé, autrement fond perdu, par lequel laditte Marie K/brat comme propriétaire du lieu noble de la Rabinne du Cloastre consistant en deux maisons se joignant couvertes d'ardoises, deux crèches aussy se joignants à l'oriant, une soue à cochon couverte de genêts, leurs veaux, issues, aire au midy, deux jardins, l'un à l'oriant et l'autre au couchant, le courtil à fil au nord des dites maisons, un parc terre chaude nommé "parc ar candy", la maison à buanderie y estant couverte de genêts, autre parc terre chaude nommé "parc ar forn", autre parc terre chaude nommé "parc huella", deux autres parcs se joignants nommés "parcou ar prat", autre parc terre chaude nommé "parc izella", deux autres parcs nommés "parcou nevez izella", une garenne terre froide nommée "goarem ar bruc" et générallement tout ce qui appartient à ladite K/brat audit lieu du Cloastre, sans réservation avec les bois et arbres estants et dépendants dudit lieu à elle échus tant de la succession de Jean Kerbrat, son père, que de celle de Marguerite et Françoise Kerbrat, ses soeurs, rellevants noblement du fief de Brezal ... "
1 - Indices d'une activité linière
Le cadastre ancien mentionne deux parcelles de terre, n° 545 et 546, appelées "Park ar c'hanndi", visibles sur la droite du plan . Près de celles-ci, on peut distinguer une petite bâtisse, le "kanndi" lui-même, au bout du chemin qui vient des bâtiments d'habitation et de leurs dépendances. Partant du "kanndi", on note l'existence d'un ru, partageant en deux parties la parcelle 544, et qui s'écoule vers la rivière St-Jean. Ce petit cours d'eau devait traverser la buanderie et permettre l'évacuation des eaux de rinçage des écheveaux de lin.
Que reste-il de ce "kanndi" ? Le plan du cadastre rénové de 1934 ne montre aucune construction en ce lieu précis. Le "poul-lin", qui servait à rouir les tiges de lin, était situé juste au-dessus du "kanndi". Il existait encore dans la deuxième moitié du 20è siècle et il a été comblé par le dernier propriétaire, Bernard Denniel. Aujourd'hui, il reste une cuve en pierre enfouie dans la boue qui a servi d'abreuvoir.
Quels ont été les utilisateurs de ce "kanndi" : Jean Kerbrat et sa famille voir plus bas. Et d'autres sûrement.
Tout récemment, le dernier propriétaire vient de découvrir, dans un champ près de l'emplacement de la villa gallo-romaine (voir plus bas), une pièce de poterie, qui d'après Ronan Perennec, archéologue, serait un petit peson ou fusaïole utilisé dans les activités de tissage. Cela paraît tout à fait vraisemblable.
Explications : Pour le filage du lin, travail difficile, il y avait des outils très simples : un bâton, fendu à une extrémité, la quenouille, et le fuseau de bois terminé par un peson de poterie parfois vernie.
Pour filer, on attachait une nappe de filasse à l'extrémité fendue de la quenouille avec un cordon que l'on croisait. La quenouille était suspendue dans une boucle d'étoffe épinglée au corsage et l'extrémité était passée dans la ceinture du tablier. De la main gauche, la fileuse tirait la filasse entre le pouce et l'index et elle l'amincissait. De la main droite, elle faisait tourner le fuseau comme une toupie rapide.
Quelquefois, le fil était trop gros : la fileuse arrachait alors un flocon de filasse et le portait au sommet de la quenouille. Si le fil était, au contraire, trop mince, elle ajoutait quelques bribes, car il fallait que le fil soit bien régulier. Le fuseau roulait régulièrement et tordait le fil. Quand la fileuse avait suffisamment de fil pour que le fuseau touche terre, elle l'enroulait avec adresse. Ainsi, tout au long des veillées, elle recommençait les mêmes gestes.
FUSAÏOLE n. f. (de l'italien fusaiuolo, peson pour les fuseaux). Petit disque percé d'un trou central pour recevoir l'extrémité du fuseau. Donnant un contrepoids au fuseau, les fusaïoles favorisent le mouvement de rotation que les doigts lui impriment. Elles remontent aux temps préhistoriques ; d'abord en pierre, on les fit en terre cuite à l'âge du bronze. Elles sont souvent ornées de lignes ou de dessins.
2 - Parcelles étroites entourant des parcelles plus grandes
Plutôt étonnante cette configuration de parcelles (dans la partie haute du plan). Qu'y avait-il là autrefois ? Ces structures particulières sont-elles liées aux antiques constructions gallo-romaines du lieu. Voir le chapitre sur la villa.
3 - Groupe de parcelles avec le nom de Trebrit
L'affectation du nom de Trebrit à ces parcelles peut sembler étonnante, même si Trebrit n'est pas loin sur la paroisse de Ploudiry. En fait, le propriétaire de ces parcelles, en 1811, était la veuve de François Cornec de Ploudiry, Marie Dolou. Elle est citée par Louis Elegoet dans l'inventaire des paysans-marchands de toile issus des listes de patente de 1799 : "Ploudiry - ... Marie Dolou, de Trebrit" (ADQ 13 L 108).
Aujourd'hui Trebrit s'appelle Ty-Brid.
La villa était située sur la parcelle n° 761 "Goarem ar veuzenn", "La garenne du buisson de buis". Cette appellation, issue du cadastre napoléonien, nous paraît a priori anodine sinon qu'elle correspond à l'état des lieux avant la découverte de la villa : celle-ci était cachée par un monticule recouvert de taillis. Autrefois, il y en avait un autre plus vers le nord, qui cachait lui aussi des constructions antiques, "des murs appareillés de la même façon" au dire du propriétaire actuel.
En fait, l'appellation est logique : ce toponyme serait, d'après les experts, révélateur d'un habitat gallo-romain, non seulement dans notre région (exemple : Pont-de-Buis) mais aussi en Gaule septentrionale. Le buis est d'origine méridionale et aurait été importé chez nous par les Romains. Peut-être la villa gallo-romaine était-elle entourée de haies de buis ou les allées de ses jardins bordées de buis ?
Il existe une autre parcelle contigüe à la parcelle 761, celle numérotée 824, qui porte aussi le nom de "Goarem ar veuzenn".
Au début du 20è siècle, et peut-être avant, la parcelle 761 était connue sous le nom de "Park an teñzor". Effectivement, le champ recélait un vrai trésor, non seulement historique et architectural, mais aussi en espèces sonnantes et trébuchantes.
Près du caniveau des thermes, on découvrit deux pièces de monnaies. Des pièces de monnaies de l'époque : un "aureus" de Vespasien, empereur romain de 69 à 79 (pièce a) et un denier de Trajan, empereur de 98 à août 117 (pièce b). Voir d'autres photos ICI.
Dans la villa, il y avait d'autres pièces : un sesterce de Lucius Verus, découvert dans le corridor G, sur le béton du sol, puis un sesterce usé d'Hadrien dans la salle H.
On y trouva également des fragments de céramique, dont une coupelle en terre cuite (hauteur 3,9 cm, diamètre 9,5 cm, avec une inscription sur le fond dans un cartouche : MATARINIM, en lecture inversée, de droite à gauche). Elle est due à Matarianus (potier entre 150 et 190 ap. J.C. d'après Lezoux).
... et une brique gravée de mots se révélant être écrits en langue armoricaine, pré-bretonne donc. Pour plus d'informations, voir ici.
Ces découvertes ainsi que celle d'estampilles sur poterie sigillée, en plus du type de construction, ont permis aux archéologues de dater l'édifice. Il aurait été construit vers 60 à 80 ap. J.C. et détruit entre 170 et 180.
Pourquoi la maison a-t-elle été abandonnée ? Il y a eu un incendie partiel : le corridor de façade, les deux celliers et la salle centrale, toute la partie publique donc, étaient recouverts d'une épaisse couche de cendre. Assez curieusement, la quasi-totalité des objets recueillis se trouvait dans la partie nord surtout dans le cellier I, comme si l'on avait accumulé là tout le mobilier de la maison avant l'incendie, selon la réflexion de l'un des fouilleurs.
A - Cellier B - Chambre C - Chambre D - Couloir E - Pièce d'apparat (Atrium) |
F - Chambre ou salon G - Couloir, accès à la salle F H - Cuisine I - Cellier J - Galerie soutenue par des colonnades |
K - Salle tiède et chaude + baignoire (tepidarium et caldarium) L - Vestiaires (apodyterium) M - Salle froide + baignoire (frigidarium) N - Chauffage - hypocauste (praefurnium) |
Plan de la villa d'après Patrick Galliou. L'habitation, les thermes, les remises, les locaux spécialisés, les demeures des esclaves sont dispersées à l'intérieur d'une cour fermée par une clôture. La villa, elle-même, avait une superficie de 12 mètres sur 25 mètres. |
1693 | Jean Kerbrat et Louise Trevien | Cf "Minu et spécifique declaration des mannoirs, maisons, terres, héritages, fiefs, rentes et chefrentes, dont est morte possesseuse le 28 avril dernier [1693] dame Suzanne de Pentrez" (ADB 1 E 590) :
On y trouve notamment parmi les "chefrentes de ladite seigneurie de Trebrit", |
1739 | Les filles Kerbrat | Marie, Françoise et Marguerite héritent de leurs parents. Le 13/1/1752, Marie, seule survivante, vend en viager la "rabine du Cloître" à Yves Larcher et femme. << Màj 17/7/2018 Marie décèdera le 23 août 1753 à Valy-Cloître. Voir plus haut la description de Valy-Cloître faite dans cet acte de vente. |
1752 1804 | Yves Larcher, Sr de Kerascoët et sa femme | Yves François LARCHER de Kerascoët, né le 19 avril 1704, Scrignac, décédé le 4 septembre 1766, St-Julien, Landerneau (à 62 ans), procureur fiscal, intendant de Brezal. Marié le 6 novembre 1744, Plouneventer, avec Jeanne Françoise Charlotte ROUSSEL, née le 16 septembre 1721, St-Houardon, Landerneau, décédée le 12 mai 1804, Rue de Ploudiry, Landerneau (à 82 ans), dont
Bail du 04/07/1772 : La dame veuve de K/ascoet loue à Jacques Tanné "la métairie de la Rabine du Cloistre, trève de Pont-Christ", pour 87 # (notaire Brichet) Bail du 22/08/1776 : La dame Roussel, veuve de K/ascoet, loue à Jean Person et femme des "héritages à la Rabine du Cloastre en Pont-Christ", pour 85 # (notaire Brichet). Cadastre napoléonien de La Roche en 1811 : propriétaire de Valy-Cloître = Gillard de Landerneau |
1804 1826 | Pierre Gillart et Marie Charlotte Larcher | |
1826 | Héritiers Gillart |
1 - Valy-Goz :
1671 | Jean Potart et Gillette Boulard | Jean POTART. Marié avec Gillette BOULARD, dont
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1681 1694 | Jean Kerbrat et Louise Trevien |
François KERBRAT, né vers 1612, décédé le 24/12/1675, Trebrit, Ploudiry (à 63 ans). Marié avec Françoise PERRAMANT, née vers 1619, décédée le 28/5/1694, Trebrit, Ploudiry (à 75 ans), dont
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1694 1731 | Louise Trevien | |
1731 1742 | Laurent Masson et Marie Chapalain | Herve MASSON. Marié le 10/2/1679, Plouneventer, avec Anne QUELENNEC, dont
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1751 | François Le Guern | Françoise GUYADER. Mariée avec François LE ROUX, décédé le 28 février 1695, Cosquer, Ploudiry, dont
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1765 1771 | Jean Inizan et Anne Queff | Jean INIZAN, né le 12/11/1735, Keradoret, Plouneventer, baptisé à Pont-Christ, décédé le 27/8/1806, Kerbignon, St-Servais (à 70 ans). Marié le 13/2/1764, Plouneventer, avec Anne QUEFF, née le 29/3/1744, Runpoulzic, Plouneventer, baptisè à Pont-Christ, décédée le 17/51819, Bourg, St-Servais (à 75 ans), dont
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17xx 1772 | Yves Plouziry | en 1772, fin du bail d'Yves Plouziry pour la métairie de la Rabine du Cloatr, trève de Pont-Christ (voir annexe documents d'archives) Yves PLOUZIRY, né vers 1714, décédé le 1er mai 1789, Keruel, Bodilis (à 75 ans). Marié le 21 mars 1738, Plougourvest, avec Jeanne QUILLEVERE, née vers 1714, décédée le 26 mars 1783, Kermap ar Girriec, La Roche-Maurice (à 69 ans), dont
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1772 1776 | Jacques Tanné et Marie Derrien | Jacques TANNE, décédé le 16 octobre 1793, Plouneventer. Marié avec Marie DERRIEN, née vers 1726, décédée le 29 avril 1787, Inizibien, Plouneventer (à 61 ans), dont
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1776 1781 | Jean Person et Marguerite Herrou | Olivier HERROU, né vers 1688, décédé le 30 août 1743, Beuzit-Conogan (à 55 ans).
Marié avec Marie JUBIL, née vers 1689, décédée le 26 février 1758, Brezalou, Plouneventer, enterrée à Pont-Christ (à 69 ans), dont
Marguerite Herrou était la soeur du curé de Pont-Christ, Pierre Herrou. |
1782 1784 | Yves Le Verge et Françoise Letty | Yves LE VERGE, né le 21/9/1756, Guicquelleau. Marié le 19/10/1779, Tregarantec, avec Françoise LETTY, née le 15/4/1759, Quelennec, Plouneventer, dont
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1784 1790 | Guillaume Herry et Françoise Herry | Guillaume HERRY, né le 19/2/1729, Kerbignon, Ploudiry, baptisé à Pont-Christ, décédé le 26/4/1787,
Valy Cloître, enterré au cimetière de Pont-Christ (à 58 ans). Marié le 23/2/1756, La Roche-Maurice, avec Françoise ROIGNANT, née le 23/9/1736, Bourg, La Roche-Maurice, décédée le 17/1/1787, Kerbignon, Ploudiry (à 50 ans), dont
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1779 | Alain Richou et Marguerite Segalen | Alain RICHOU, né le 26/3/1742, Ploudaniel, décédé le 1/3/1810, Sizun (à 67 ans). Marié le 17/2/1778, Tregarantec, avec Marie Marguerite Jeanne SEGALEN, née le 12/10/1756, Leurial, Lanarvily, dont
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1804 1841 | Michel Goavec et Françoise Laour | Michel LAOUR, né le 29/9/1736, Plougonven, décédé le 18/2/1811, Pont-Christ (à 74 ans). Marié le 20/1/1766, Pont-Christ, avec Mauricette HERRY, née le 28/6/1744, Restidou, Berrien, décédée le 20/1/1816, Pont-Christ (à 71 ans), dont
1841 : Baly Cloatre - François Goavec et Marie-Françoise Alexandre, 8 enfants, 3 domestiques et 2 servantes 1846 : Baly Cloître - François Goavec et Marie-Françoise Alexandre, 7 enfants, neveu et nièce et 1 domestique 1851 : Baly Cloître - François Goavec et Marie-Françoise Alexandre, 6 enfants et 3 domestiques 1856 : Baly Cloître - Marie-Françoise Alexandre, 4 enfants et 4 domestiques 1861 : Baly Cloître - Michel Louis Goavec et Françoise Bleas, 2 enfants, aïeule et 5 domestiques 1866 : Baly Cloître - Michel Louis Goavec et Françoise Bleas, 4 enfants, aïeule et son fils Herve, et 3 domestiques |
1807 1829 | Guillaume Laour et Anne Toullec | |
1825 1852 | François Goavec et Marie-Françoise Alexandre | |
1856 1868 | Michel Louis Goavec et Marie-Françoise Bleas | |
1872 1880 | Laurent Pouliquen et Marie-Anne Boulc'h | Laurent POULIQUEN, né le 17/9/1822, St-Servais, décédé le 12/5/1880, Valy Cloître (à 57 ans), cultivateur. Marié le 23/11/1859, Bodilis, avec Marie-Anne BOULCH, née le 15/5/1837, Kervatret, Bodilis, décédée le 19/3/1911, Valy-Cloître (à 73 ans), dont
1872 : Baly-Cloître : Laurent Pouliquen et Marie-Anne Boulc'h, et leurs enfants + une servante 1876 : Baly-Cloître : Laurent Pouliquen et Marie-Anne Boulc'h, et leurs enfants 1881 : Baly-Coz : Laurent Pouliquen et Marie-Anne Boulc'h, et leurs enfants 1886 : Valy-Cloître : Laurent Pouliquen et Marie-Anne Boulc'h, et leurs enfants 1891 : Valy-Cloître : Marie-Anne Boulc'h, veuve, et ses enfants 1896 : Vally : Marie-Anne Boulc'h et ses enfants + famille de René Deniel et Marguerite Mazeas et belle-mère Prospère Salaün 1901 : Valy Coz et Valy Nevez : Marie-Anne Boulc'h et enfants, et 2 domestiques + famille de René Deniel et Marguerite Mazeas et belle-mère Prospère Salaün 1906 : Valy : Marie-Anne Boulc'h, enfants et belle-fille et 1 domestique + famille de René Deniel et Marguerite Mazeas 1911 : Valy : Jean-Marie Pouliquen, femme, enfants, mère et 2 domestiques + famille de René Deniel et Marguerite Mazeas, belle-fille Couloigner et 2 domestiques |
1880 1906 | Marie-Anne Boulc'h et enfants | |
1906 1920 | Jean-Marie Pouliquen et Marie Jeanne Mazurié | |
1921 ? | Jean-François Denniel et Marguerite Le Verge | Jean-François DENNIEL, né le 3/4/1864, Kerjezegou, Plouneventer, décédé en 1940
(à 76 ans). Marié le 15/7/1888, Plounevez-Lochrist, avec Marguerite LE VERGE, née le 2/12/1866, Plounevez-Lochrist, décédée en 1945 (à 79 ans), dont
1921 - Valy : Jean-François Denniel et Marguerite Le Verge et 3 enfants + famille de René Deniel et Marguerite Mazeas, fils et belle-fille Couloigner et 3 petites-filles |
Jean-Marie Denniel et Herveline Gourmelon |
2 - Valy-Nevez :
1861 1866 | Famille Le Goff - Cren | François LE GOFF, né le 20/12/1795, Lanneufret, décédé le 25/2/1857,
Botloïs, La Roche-Maurice (à 61 ans). Marié le 12/2/1828, Plouneventer, avec Anne CRENN, née le 26/2/1810, St-Vougay, décédée le 30/10/1873, Bourg, La Roche-Maurice (à 63 ans), dont
1861 - Le nouveau Baly : Louis Le Goff et Marie-Jacquette Stephan, leurs enfants et la mère Anne Crenn. 1866 - Baly Nevez: Jacques le Goff et Jacquette Bouguen et leur fils Louis + Jean Lidou et Nicole Prigent et leur famille |
1866 1872 | Jean-Marie Lidou et Marie-Nicole Prigent | Jean-Marie LIDOU, né le 21/6/1826, La Martyre, décédé le 30/7/1891, Bourg, La Roche-Maurice
(à 65 ans), cultivateur, fournier. Marié le 23/11/1854, La Roche-Maurice, avec Marie Nicole PRIGENT, née le 7/7/1831, Pencran, décédée le 2/2/1896, Bourg, La Roche-Maurice (à 64 ans), cultivatrice, founière, dont
1866 - Baly Nevez : Jacques le Goff et Jacquette Bouguen et leur fils Louis + Jean Lidou et Nicole Prigent et leur famille 1872 - Baly Nevez : Jean Lidou et Nicole Prigent et leur famille + Alain Tanguy, veuf. |
1871 1875 | Alain Tanguy et Marie-Yvonne Crenn | Alain TANGUY, né le 23/2/1829, Loc-Eguiner-Ploudiry, décédé le 21/12/1876, Landerneau (à 47 ans). Marié le 24/11/1861, Loc-Eguiner-Ploudiry, avec Marie-Yvonne CRENN, née le 17/8/1835, Loc-Eguiner-Ploudiry, décédée le 24/7/1871, Valy Nevez (à 35 ans), dont
1872 - Baly Nevez : Jean Lidou et Nicole Prigent et leur famille + Alain Tanguy, veuf, et enfants. |
1873 1877 | Jean Miossec, Honorée Juzeau et fils | Jean MIOSSEC, né le 7/1/1815, La Rocche-Maurice, décédé le 25/7/1901, Poulbroc'h, La Martyre
(à 86 ans). Marié le 15/2/1841, La Roche-Maurice, avec Honorée JUZEAU, née le 13/9/1824, La Martyre, décédée le 24/5/1891, Poulbroc'h, La Martyre (à 66 ans), dont
1876 : Baly-Nevez : famille Miossec - Juzeau - Gourmelon |
1881 1884 | Goulven Mazeas et Marie Prospère Salaun | Goulven MAZEAS, né le 14/5/1817, Dirinon, décédé le 26/1/1884, La Roche-Maurice (à 66 ans), cultivateur. Marié le 10/1/1854, Irvillac, avec Marie Prospère SALAUN, née le 4/3/1832, Irvillac, dont
1881 - Baly Nevez : Goulven Mazeas et Marie Salaun et 2 enfants + René Deniel et Marguerite Mazeas et 2 enfants 1886 - Valy Nevez : Marie Prospère Salaun et 3 enfants + René Deniel et 3 enfants 1891 - Valy Nevez : Marie Prospère Salaun, René Deniel et Marguerite Mazeas et 6 enfants 1896 - Vally : famille de René Deniel et Marguerite Mazeas et belle-mère Prospère Salaün + Marie-Anne Boulc'h et ses enfants 1906 - Valy : Marie-Anne Boulc'h, enfants et belle-fille et 1 domestique + famille de René Deniel et Marguerite Mazeas 1911 - Valy : famille de René Deniel et Marguerite Mazeas, belle-fille Couloigner et 2 domestiques + Jean-Marie Pouliquen, femme, enfants, mère et 2 domestiques 1921 - Valy : famille de René Deniel et Marguerite Mazeas, fils et belle-fille Couloigner et 3 petites-filles + Jean-François Denniel et Marguerite Le Verge et 3 enfants |
1873 | René Deniel et Marguerite Mazeas | |
1909 | François Deniel et Jeanne-Yvonne Couloigner |
André J. Croguennec - Page créée le 17/2/2015, mise à jour le 26/1/2021. | |