Autres personnes remarquables à La Roche

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Personnalités de La Roche :

Nombre de personnes remarquables ont été évoquées dans d'autres chapitres (voir ci-contre) : personnages historiques, ecclésiastiques, maires, membres de grandes familles, propriétaires de belles maisons, artisans, commerçants, professions libérales, enseignants,... etc. D'autres ne rentrant pas dans ces rubriques méritaient d'être mentionnées ici.

Job Cadiou, l'inventeur du "paotr-saout"

Job Cadiou, Joseph à l'état-civil, est né, en 1915, au Lez à La Roche-Maurice et il a passé sa jeunesse au Pontois, jusqu'au début des années 1930  .  Plus tard, il s'installa comme électricien à Landerneau au 37, route de Quimper.

C'est lui qui conçut et réalisa l'usine électrique de François Kerdiles à La Roche-Plate dans les années 1942-43.

X Jean François Marie CADIOU, né le 8/12/1877, Tremaouezan, décédé le 20/6/1961, Rue de la Tour d'Auvergne 55, Landerneau (à 83 ans), cultivateur, forgeron.
x1 Marié avec Marie Françoise LAGADEC, dont x2 Marié le 10/2/1912, Plouneventer, avec Amélina LE GOUEZ, née le 21/1/1891, Landerneau, décédée le 31/1/1981, Rue de la Tour d'Auvergne 73, Landerneau (à 90 ans), dont
Jean François Cadiou, son épouse et ses 3 enfants, Bernard, Joseph et André, sont recensés au Pontois en 1921, 1926 et 1931.

C'est un électricien de Landerneau qui a lancé le si populaire "Paotr-Saout"
(article dans Le Télégramme du 13/2/1959).

Ce terme si populaire, en nos campagnes, de "paotr-saout", signifie traduit littéralement de notre breton : garçon de vaches, ou plus explicitement : gardien de vaches ; inconnu antérieurement à 1946, il est devenu aujourd'hui une expression de conversation courante. Remontons à ses origines.

En 1946, sortant comme ingénieur, chef de plateforme d'une importante usine parisienne d'appareils électroniques, M. Job Cadiou, Rochois d'origine, Landernéen d'adoption et de famille, s'installa dans notre cité. Il "monte" un magasin radio (qu'il continue à tenir à l'heure actuelle, rue des Déportés). Né dans un milieu essentiellement rural, il entretient de très nombreuses relations avec les cultivateurs environnants.

Peu de temps après son retour "au pays", un de ses cousins, cultivateur très moderne, lui demanda de lui fournir une clôture électrique. Ne sachant trop où s'adresser, notre électricien entreprit de construire lui-même cette clôture. Il y réussit si bien que bon nombre de cultivateurs voisins de son cousin lui passèrent également commande. Vu son succès, l'inventeur s'organisa et perfectionna son modèle de "paotr-saout".

Un atelier artisanal

A quelques centaines de mètres du nouveau pont à gauche, sur la route de Quimper, voici les ateliers de M. Cadiou. Bâtiments neufs, coquets, ceinturant un joli jardin de plaisance. Dans des ateliers bien éclairés, chauffés et excellemment aérés, les compagnons travaillent et s'affairent près de machines modernes, bien entretenues. Rien n'a été négligé pour le confort des ouvriers.

Dans cet atelier, M. Cadiou réalise toutes les pièces, tous les accessoires qui lui sont indispensables pour le montage de ses appareils et qu'il n'a pas pu acquérir (parce qu'elles n'existent pas) dans les maisons spécialisées. Nous pouvons affirmer, sans crainte de nous tromper, que les trois-quarts des pièces servant à la construction de la clôture électrique sont des produits travaillés, fignolés à Landerneau.

L'artisan face aux problèmes industriels

Situé à l'étage, encombré de livres techniques, de revues professionnelles, voici le bureau de l'artisan. A l'arrière de la pièce, une planche à dessin couverte d'esquisses complète le décor... " Quant à nous, artisans, nous ne négligeons pas le bénéfice que tous peuvent retirer des fabrications de grandes séries tels : accus, vis, boîtes, etc... Nous produisons toutefois bon nombre d'éléments qui ne se trouvent pas dans le commerce courant, par exemple, ces bobines de haute-tension qui supportent un courant de 10.000 volts dans les conditions d'humidité. Où l'artisanat rencontre également de très nombreuses difficultés c'est principalement dans le recutement du personnel. Car, lorsqu'on crée une "branche nouvelle" d'activités, il faut l'éduquer soi-même entièrement. D'autre part, ce personnel est limité à un ouvrier, un apprenti et à un ouvrier temporaire. Si l'un d'entre eux tombe malade ou est appelé au service militaire. Voici la crise !"

Extrait du BODACC de 1974

... ELECTROLAND-CADIOU PERE ET FILS. S.A.R.L. au capital de 20.000 F en numéraire. Siège social : à Landerneau, 14, rue Lafayette. Objet et activité exercés : fabrication, réparation et vente de tout matériel électrique, appareils de chauffage à infrarouge et clôtures électriques, tous appareils de radio, télévision et accessoires. Durée de la société : cinquante ans, à compter du 29 mars 1974. Gérant : CADIOU (Yvon). Français. Demeurant à Lanneufret, au Moulin de Poulbroen, Le fonds sis à Landerneau, 14, rue La Fayette, est reçu en location-gérance, avec effet du 1er mars 1974, de CADIOU (Joseph), R.C. 60 - A848.

En ce qui concerne l'approvisionnement en matériel, M. Cadiou déplore que notre région soit trop "excentrée" par rapport à Paris et aux gros centres de productions industrielles. Toutefois, il se déclare tout de même très satisfait des résultats obtenus et du développement continu de son "affaire" qui dans le cadre des petites industries locales, contribue grandement à l'essor économique de notre ville.

Signalons, quoique ceci est peut-être une légère entorse à la discrétion, que M. Cadiou, chercheur infatigable, expérimente actuellement un nouveau procédé de chauffage à "infra-rouge" réservé aux porcelets.

Le point de vue d'un cultivateur

Nous avons rendu visite à un cultivateur de notre campagne et nous nous sommes enquis près de lui de son opinion sur les paotr-saout. " En ce qui me concerne je me déclare très satisfait des clôtures électriques, qui nous procurent la tranquilité quant au maintien et au gardiennage de mon troupeau dans une parcelle bien déterminée... Celles-ci me permettent également, de par leur mobilité, le rationnement des pâturages et par lui-même un plus grand rendement. Au lieu de se nourrir par des aliments portés aux étables, les bêtes vont les prendre aux champs, d'où un gain de temps et de personnel, impossible sans ue clôture électrique..."

Essor industriel de notre ville... Aide aux cultivateurs. Voici le double rôle que s'est assigné M. Cadiou, artisan landernéen. H. K.


Un artisan landernéen vient de mettre au point un appareil destiné aux prothésistes dentaires.
(article dans Le Télégramme du 9/5/1969)

 Derrière "leur" appareil, MM. Job Cadiou (à gauche) et Jean Chapalain
en compagnie de deux ouvriers prothésistes.

Nous avons déjà eu l'occasion de mettre en évidence, dans les colonnes de ce journal, l'esprit inventif d'un artisan landernéen, [d'origine rochoise], M. Joseph Cadiou, qui dans ses ateliers, a inventé de toutes pièces des appareils à usage des élevages avicoles ou porcins. Ceci est d'autant plus remarquable que notre époque nous a habitués aux réalisations industrielles, menées à l'aide de puissants moyens comprenant notamment des bureaux d'études.

En effet, l'atelier de M. Cadiou, depuis longtemps spécialisé dans les travaux électroniques, vient de nous prouver que l'étude et la réalisation de matériels présentant une certaine "technicité" n'est pas l'apanage et le monopole des grandes industries.

Malgré le handicap que constitue la position géographique de notre région, génératrice de difficultés d'approvisionnement en matériel professionnel, M. J. Cadiou, qui gère depuis longtemps son entreprise d'électro-mécanique à Landerneau, vient de mettre au point un appareil d' "électro-déposition" destiné aux prothésistes dentaires.

Un bel exemple de coopération

Lors de la visite que nous lui avons faite, M. Cadiou a tenu à remercier M. Chapalain, prothésiste dentaire, à Landerneau, auprès de qui il a trouvé un conseiller pour sa nouvelle réalisation et un intermédiaire auprès des importateurs d'appareils de laboratoire de prothèse dentaire.

Présenté aux journées dentaires de Paris

Ce nouvel appareil, que l'on peut considérer comme le plus perfectionné sur le marché français, a été présenté dans plusieurs expositions dentaires, et fut très remarqué, tout spécialement aux dernières "journées dentaires de Paris".

Cet appareil "d'électro-déposition" que M. Cadiou a fait fonctionner devant nous, dans le laboratoire de M. Jean Chapalain, permet la métallisation des empreintes destinées à la réalisation de travaux de prothèse de haute précision.

Il allie une très belle finition à des caractéristiques techniques remarquables : une source de courant stabilisé réglable de 10 à 500 milliampères de façon continue en deux échelles.

M. Chapalain devait enfin nous préciser qu'une grande facilité d'emploi en fait un appareil supérieur aux appareils étrangers que l'on trouve sur le marché.

Comment conclure, sinon en adressant nos félicitations à MM. Cadiou et Chapalain dont l'esprit de coopération a permis une réalisation qui fait honneur, bien sûr, à ses auteurs, mais aussi à l'artisanat. Y. P.

Des secrétaires de mairie

Mme Le Deuff, secrétaire de mairie pendant 42 ans

Mme Le Deuff, née Emilie Chapalain, était la soeur d'Alexandre Chapalain, ancien bedeau de La Roche. Elle avait commencé sa vie active comme institutrice.
 

En 1923, elle devient secrétaire de mairie et le restera jusqu'en 1965. Celle que tout le monde appelait 'Emilie' a servi les intérêts de la commune pendant 42 ans. Elle a ainsi collaboré successivement au travail de 5 maires : Victor Bazin, Hervé Morvan, Jean Coathuel, Hervé Coat, Hervé Morvan à nouveau et François Emily. Unanimement appréciée pour sa compétence et son sens de l'action publique, Emilie était une personnalité rochoise. En 1953, elle avait épousé Yves Le Deuff. Elle était née à La Roche en 1901, elle est décédée en 1988.


 

Mme Le Deuff, secrétaire de mairie à La Roche-Maurice prend sa retraite
après 42 année au service de la commune

(article dans Ouest-France du 2/9/1965)
 

Mme Le Deuff, qui avait pris les fonctions de secrétaire de mairie à La Roche-Maurice le 17 décembre 1923, à l'âge de 21 ans, vient d'être admise à faire valoir ses droits à la retraite, après 42 années passées au service de sa commune et au service surtout de la population rochoise, qui ne pourra que regretter son départ.

Mme Le Deuff, durant son long mandat, a vu passer cinq municipalités différentes. Toujours d'humeur égale, serviable, elle a rendu d'innombrables services à la municipalité et aux gens de la commune, particulièrement durant les quatre longues années d'occupation.

Mme Le Deuff, à l'occasion de son départ, fera ce soir l'objet d'une réception par la municipalité.

Elle se retire dans sa coquette maison de Ker-Elorn, au bas-bourg de La Roche, où nous lui souhaitons de passer une agréable retraite amplement méritée, en compagnie de son mari, retraité de la S.N.C.F.

Eliane Kerdiles, institutrice puis secrétaire de mairie

A l'issue du conseil municipal, François Marc, maire, conseiller général du canton de Ploudiry, a remis à Eliane Kerdilès, secrétaire de mairie, le diplôme et la médaille d'argent de fonction territoriale décernée par le préfet pour ses bons et loyaux services.

Eliane Kerdilès a été recrutée à la mairie de La Roche-Maurice le 1er septembre 1965 avec le grade de secrétaire de mairie des communes de moins de 2.000 habitants (2è niveau).

Avant son recrutement à la mairie de La Roche-Maurice, Eliane Kerdilès était institutrice dans l'enseignement privé.

A cette occasion, ses collègues lui ont offert un cadeau et le maire lui a remis une gerbe de fleurs.

(Le Télégramme du 24/2/1989)

Eliane Kerdiles, était née le 28 janvier 1932 à La Roche-Plate en La Roche-Maurice, elle est décédée le 26 mars 2022 à l'âge de 90 ans.

Eliane fut aussi trésorière de l'Amicale des Aînés ruraux, qui comprenait 70 adhérents en 2007. Belle association.

Louis Herry, employé d'entretien de la voirie


La maison de Louis à L'Isle

Beaucoup de Rochois et d'anciens Rochois se souviennent de Louis Herry, responsable de l'entretien de la voirie de la commune de La Roche. Nous l'évoquions tout récemment avec mon ami Daniel. Louis était immensément connu et très apprécié. Je me souviens aussi d'un cantonnier qui travaillait avec lui : Byrr Rabiah ("Byrr" pour tout le monde)  . Voici deux articles de presse qui font l'éloge de notre cantonnier... et des photos.

X Byrr était né le 18/5/1918 à Kendira en Algérie, il était manoeuvre aux Ponts et Chaussées, autrement dit cantonnier. Il a habité Pont-Christ de 1954 à 1968 au moins. En 1968, il était logé dans le café-restaurant. Byrr était une figure à Pont-Christ et très apprécié de tous.

"La quille" pour Louis. (source Roc'h Morvan n° 17 de décembre 1978.

Dans quelques jours ce sera "la quille" pour Louis Herry qui est au service de la commune depuis plus de 25 ans. Il n'est donc pas exagéré de dire qu'une page de la vie locale va ainsi être tournée.

Né en 1916 à Cosquer Vras en Ploudiry, Louis n'a eu que 300 mètres à parcourir pour venir s'installer à L'Isle, où il demeure toujours en 1939. Après la guerre et quelques années passées à la ferme familiale, il a été embauché provisoirement par la municipalité rochoise en 1951. En 1952, il est entré aux Ponts-et-Chaussées, mais dès le 1er août 1953 il est revenu, à titre définitif cette fois, à la mairie de La Roche.

Les temps ont bien changé, mais Louis n'a rien oublié de ses débuts. Il en a bavé sur les chemins rochois avant de connaître les goudronneuses, les élagueuses, etc... et ne regrette pas du tout le temps des masses et des autres outils tout aussi peu efficaces. Pendant ses 25 années d'OEVP 1 il aura connu la fin des impôts en nature, qui lui donnaient l'occasion de diriger périodiquement une véritable entreprise de travaux publics. Il aura aussi connu 3 maires, la prise en charge du service d'eau pour l'Ozone, "avec soulagement", avoue-t-il,... et bien d'autre choses encore.
Souvent pénible physiquement, le métier d'employé de voierie est aussi éprouvant moralement et requiert du caractère car l'homme est sans cesse surveillé, contrôlé, quelquefois critiqué par la population qui est un juge très sévère.
Louis a pu vérifier ce dernier point mais il ne s'est jamais laissé intimidé. "Bien faire et laisser dire" : telle a été sa devise.

En quittant librement son emploi à 62 ans et en pleine forme, Louis pense encore bien faire. Il aurait accepté de partir plus tôt si un remplaçant s'était présenté, mais il aurait tout aussi bien accepté de retarder son départ si cela avait été nécessaire.
Aujourd'hui Michel Liziard est là et "l'ancien", qui assure sans fausse modestie que nul n'est indispensable, va partir tranquille car il est persuadé que le travail continuera à être fait sérieusement.

A L'Isle où il entend rester, Louis bricolera, donnera un coup de main ici et là, mais il n'a pas encore bâti de projets précis. Toutefois, il ne se fait pas de soucis pour tromper l'ennui.
Kenavo Louis. Roc'h Morvan, te souhaite une longue et heureuse retraite.


1 OEVP = Ouvrier d'entretien de la voie publique.

Sur la photo, Louis Herry portant fièrement la croix de procession de la paroisse
de La Roche, lors du pardon de Pont-Christ de 1984 (photo Georges Ragil).   ==>

Voir aussi une photo que j'avais prise lors du pardon de 1981 avec Louis portant
une autre croix.


M. Jean-Louis Herry, décoré de la médaille d'honneur des collectivités locales.
(source Dossier de presse - La Roche 19/2/1979 - ADIV 29237 DOC 1)

Bien sympathique, cette réunion de vendredi, à l'auberge du Vieux-Château ! On y fêtait le départ à la retraite de M. Jean-Louis Herry, 62 ans, ouvrier d'entretien de la voirie publique. On y fêtait surtout sa médaille d'honneur des collectivités locales, une médaille d'argent qui vient de lui être décernée par le préfet, pour ses bons et loyaux services. Elle lui était remise, diplôme à l'appui, par le maire, M. Lucien Bonniou, en présence de nombreux membres du conseil municipal, du syndicat de la voirie, de l'équipement, de différentes association locales, bref, d'une foule d'amis.
La carrière, les mérites professionnels de "Louis", son amabilité, sa modestie, mais aussi son espièglerie étaient reconnus publiquement, d'abord par le maire, puis par M. Pierre Abéguilé, conseiller général. Dans leurs allocutions respectives, on pouvait déceler la sollicitude, l'amitié qui unissaient les élus et les responsables au récipiendaire. Louis, le cantonnier a formé son successeur, Michel Liziard, à qui il s'est efforcé de transmettre ses facultés.
Parmi les personnalités, nous relevions également M. Bertrand, ingénieur de l'équipement et l'abbé Roger Urien, recteur. Un vin d'honneur et une remise de cadeau-souvenir, offerts par la municipalité, clôturaient la réunion.


Louis Herry est décédé, à La Roche, le 15 juin 2003, à l'âge de 87 ans.

De gauche à droite en 1984 : Roger Fur, Roger Urien (recteur de La Roche), Louis Herry,
Guy Lacaze (neveu par alliance de Louis), Chañ-Mar Coloigner (de dos)
 

Une sage-femme célèbre : Henriette Cuchard

Thérèse Henriette Cuchard, était la doyenne de La Roche Maurice, quand elle s'est éteinte le mardi 24 avril 2001 au matin.
Rochoise de naissance, Henriette avait vu le jour presque un siècle auparavant au foyer de M. et Mme Manac'h, à Ty Névez, le 4 janvier 1903. Certes, elle n'a pas vécu à la cité de la pierre et de l'eau toute son existence, mais elle y a toujours conservé un pied à terre.

Sage-femme de profession, elle a passé la majeure partie de son temps entre Brest et Landivisiau, venant reprendre quelques forces sur les bords de l'Elorn le samedi, du moins quand l'arrivée des bébés le permettait. Pendant 42 années, elle a travaillé à plein temps, des journées de 14 h, bien loin des 35 h hebdomadaires d'aujourd'hui. Jusqu'à l'âge de 75 ans, elle a assuré des remplacements à droite et à gauche, mettant au monde au cours d'une vie au service des mamans, plus de 5.000 enfants.

En 1978, Henriette met un terme définitif à sa vie professionnelle et s'installe définitivement au 4 de la rue du Morbic, d'où elle surplombe toute la vallée du Pontois. Depuis, avec l'aide de Mme Blaise, son aide ménagère, elle y coulait des jours heureux, même si elle a dû se séparer de sa voiture il y a très peu de temps. Les journées sont rythmées par les visites quasi quotidiennes de ses copines et de sa nièce, avec laquelle elle pousse volontiers les dominos, entre deux commentaires sur toutes sortes de sujets à la télé. Henriette s'en est allée comme elle a vécu, sans bruit, dans la plus grande quiétude. (d'après Le Télégramme du 25 avril 2001). Nombreuses sont les personnes qui s'en souviennent encore.

Parfois les parents donnaient au bébé le prénom d'Henriette, comme à Stangolc'h en 1936 par exemple.
Quelle reconnaissance pour notre dévouée sage-femme !

Autres personnes remarquables déjà citées

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Sources des informations



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 André J. Croguennec - Page créée le 29/8/2023, mise à jour le 14/10/2023