Contribution à d'autres études |
Dans l'écriture des chapitres de l'histoire de Pont-Christ Brezal, j'ai bénéficié d'informations (et d'encouragements) de la part de nombreuses personnes de La Roche-Maurice et des communes proches et même de personnes beaucoup plus éloignées. Ceci tant par échanges directs lors de rencontres et au téléphone que par l'intermédiaire des moyens modernes de communication (messagerie internet, forum, etc). Je ne les citerai pas ici car j'en oublierai certainement. Par contre, j'en ai fait référence soit dans mes textes, soit dans les paragraphes Source des informations qui terminent chaque chapitre. Je les en remercie encore.
Mais, à l'inverse, il m'est arrivé aussi de contribuer au travail d'autres chercheurs. Je voudrais en parler ici car leurs sujets sont, bien sûr, très intéressants et c'est une manière de les féliciter pour les résultats obtenus et de les remercier pour les bonnes relations que nous avons eues.
Cette étude s'est concrétisée par l'édition de l'ouvrage Moulins à papier et familles papetières de Bretagne, sous la direction de Jean Caroff - Ed. CGF et Queffleuth - 2015.
Jean Caroff (+) était adhérent à diverses associations d'histoire locale, comme le Centre Généalogique du Finistère (CGF) et l'association Au fil du Queffleult et de la Penzé.
J'avais rencontré Jean Caroff et François Huon, le 16/3/2014, à Pleyber-Christ, lors d'une exposition sur les moulins à papier, où ils présentaient une première maquette de leur ouvrage. Celui-ci avait pour objet les 150 moulins à papier qui ont existé en Bretagne.
Je connaissais assez peu de choses sur tous ces moulins, mais je leur dis que je connaissais très bien le "moulin à papier de Brezal", ainsi que le moulin à farine du même nom. Et j'ai pu les éclairer sur la confusion qui existait dans les écrits du début du 20è siècle entre ces deux moulins : le moulin à papier, autrefois situé sur l'Elorn, s'était vu à tort attribué la place du moulin à farine, devant l'étang de Brezal. J'ai ainsi expliqué et levé les contradictions qu'ils avaient remarquées dans les publications anciennes, mais qu'ils n'avaient pas résolues.
Nous avons, donc ensuite, échangé pendant plusieurs mois, essentiellement sur les moulins proches de Pont-Christ et de La Roche : le moulin des Justices, les moulins de Brezal et le moulin de Pen-ar-Fers en Ploudiry. Sur les projets de moulins qui n'ont pas abouti et sur les familles papetières correspondantes, etc... etc.
Je garde un très bon souvenir de nos échanges et de nos très nombreux messages sur le sujet, jusqu'à la fin de l'année 2014, qui nous ont permis d'écrire en commun quelques pages bien authentiques, sur le moulin à papier de Brezal mais pas seulement. Jean Caroff (1938-2021) était un érudit consciencieux, travailleur et tout ce qu'il y a de plus convivial.
Son livre de 364 pages, de grand format (21 cm x 30 cm) pour lequel il a fait participer et dirigé de nombreuses personnes, est un ouvrage de référence. Il comporte environ 3 pages par moulin. Sur mon site, j'ai été plus libre pour écrire davantage : cf le moulin à papier de Brezal et le moulin des Justices.
Page 89, Jean Caroff écrivait : "Une étude de la paroisse de Pont-Christ et du domaine de Brézal, approfondie et enrichie d'archives a été réalisée ces dernières années par André Croguennec. Elle a servi d'appui à notre recherche et consultable sur son site indiqué en référence". http://andre.croguennec.pagesperso-orange.fr
La 9ème édition de l'Exposition de plein air de la Ville de Landerneau lors de l'été 2018 fut consacrée à l’Elorn et réalisée par les Archives & Patrimoine(s) de Landerneau, sous la direction de Marie-Pierre Cariou, archiviste de la municipalité.
Son objet était décrit ainsi : "Cette exposition se propose de découvrir l’Elorn, cette rivière, ou plutôt ce petit fleuve côtier, qui a permis la création de Landerneau puis son développement. L’exposition fait découvrir la diversité des paysages, du petit ruisseau né dans les landes et les tourbières des Monts d’Arrée, pour terminer par un estuaire de près d’1 km de large. Elle montre comment l’Elorn a été aménagé, a permis à de nombreuses activités industrielles de se développer et a également servi de magnifique cadre pour bâtir des hôtels particuliers et des propriétés de plaisance".
Pour contribuer à cette exposition, j'ai fourni quelques documents et photos sur les deux moulins de Brezal, en insistant particulièrement sur le moulin à papier et sur la fonderie puis l'élevage d'animaux à fourrure qui lui succédèrent. Et j'ai cédé aux archives le livret écrit par Maurice Jouan sur l'élevage du ragondin.
Par ailleurs, j'ai indiqué à Mme Cariou les pages de mon site Internet où elle pouvait trouver les renseignements utiles, notamment les explications sur la reconstitution du moulin à papier de Brezal que j'avais réalisée.
Cela s'est concrétisé dans le panneau ci-dessus :
- en bas, la reconstitution du moulin à papier de Brezal,
- au centre, les forges ou fonderie de Brezal et
- en haut, une partie de l'élevage de M. et Mme Jouan, les ragondins.
En bleu, il est écrit : vue de l'élevage d'animaux à fourrure à Brézal ; papier à en-tête des forges de Brezal ; reconstitution par André Croguennec du moulin à papier de Brézal, à partir du dessin du moulin à papier de Pont-Pol réalisé par le dessinateur Fons de Kort.
En blanc sur noir : ... Le développement de l'imprimerie entraîne l'installation de nombreux moulins à papier dès le XVIIè siècle, comme celui de Brézal, à La Roche-Maurice, qui en 1818 produit 28 tonnes de papier par an. En 1879, la roue de ce moulin anime une forge et une fonderie créée par Léon d'Audibert de Lavillasse, maire de La Roche-Maurice. Le site est transformé en 1926 en élevage d'animaux à fourrure, castors et ragondins qui grandissent dans la rivière. Pratiquement chasque moulin de l'Elorn possède sa pêcherie pour la capture des truites et des saumons.
L'ensemble des tableaux qui étaient exposés en plein-air peut être consulté sur le site des archives de Landerneau.
J'ai beaucoup apprécié ces échanges avec Mme Cariou à l'occasion de la mise en place de cette exposition, mais aussi lors de mes visites aux archives de Landerneau où j'ai fait des recherches sur bien d'autres sujets
J'ai notamment exploité le fonds d'archives des notaires Cozic-Landuré (9 S).
Ce fonds ne contient pas les minutes de l'étude, comme on aurait pu s'y attendre. Il est constitué des dossiers des clients que les notaires ont rassemblé au cours des siècles. Des dossiers de différentes familles des environs de Landerneau, dont notamment des parchemins et manuscrits du fonds Kersulguen de Pencran (AML 9 S 56), qui sont un trésor inestimable. Fort heureusement, il a été bien conservé et documenté par Aurélie Berriet.
Exposition à l'école St Joseph de Landivisiau par Bernard Jézégou en 2018
Les bâtiments les plus anciens de l'école datent de 1883. Dès 2010, l’actuel organisme de gestion et l’association immobilière ont lancé une réflexion globale pour moderniser et agrandir les bâtiments tout en conservant intact le bâtiment initial (72 m de long). Ce projet, alliant la fonctionnalité, la modernité et l’unité urbaine, fut alors imaginé par l’architecte David Prigent : des bâtiments en croix reliés par un accès simple et pratique, du rez-de-chaussée au deuxième étage, sur une surface de 2.600 m², dont 1.870 m² rénovés (bâtiment historique) et 730 m² de construction neuve avec trois classes et l’administration.
Le samedi 21 avril 2018, après plus de deux ans de travaux et un coût de quatre millions d’euros, avait lieu l'inauguration de l'école rénovée. En prévision de cette cérémonie, mon ami Bernard Jézégou, ancien conseiller d'éducation et membre de l'association immobilière, voulut retracer l'histoire de cette école, qui fut la sienne... et la mienne aussi.
Il m'a donc invité à contribuer à sa recherche dans quelques livres et revues, et surtout aux archives départementales à Quimper, pour dénicher des informations complémentaires à celles qu'il possédait déjà. Nous avons donc passé, en juillet 2016, une journée aux AD29 et ramené 160 photos de manuscrits (actes notariés et comptes-rendus des premières AG de l'école entre 1883 et 1910).
C'est toujours agréable de travailler en équipe et notre collaboration l'a confirmé. Mais, de plus, c'est par ce travail que j'ai appris qu'Albert Le Roux, châtelain de Brezal, fut, pendant de nombreuses années, membre puis président du conseil d'administation de l'école. Si l'intérêt pour le collège de Landivisiau m'éloignait un peu de l'histoire de Pont-Christ Brezal, Albert Le Roux de Brezal m'y ramenait de manière inattendue.
En outre, la connaissance des vrais créateurs et bâtisseurs de l'école, en l'occurrence les notables de Landivisiau, a permis de modifier les statuts de l'association immobilière et de faciliter, aujourd'hui, les prises de décision lors des assemblées générales.
L'objectif de Bernard était d'écrire un fascicule illustré et de réaliser une exposition racontant l'histoire de l'école. On trouvera, à la suite, dans le diaporama, les photos de cette exposition et de la cérémonie d'inauguration. Le fascicule est plus précis et plus complet que l'exposition.
Diaporama de la cérémonie d'inauguration
Photo n° | | |
Avance manuelle |
||
Photos de la cérémonie
d'inauguration :
- Exposition
par B. Jézégou (1 à 20)
- L'assistance (21 et 22)
- Les intervenants (23 à ...)
- en 2015, textes de J-Y. Choquer dans plusieurs bulletins avec pour sujets :
l'arrivée du train en 1865, les familles de Lavillasse, Bazin et Dieuleveult
- novembre 2020, l'école
- février 2021, artisans, commerçants et indépendants
- juin 2021, les moulins
- mars 2022, le pont de Pont-Christ
- octobre 2022, le costume traditionnel
Quelques inexactitudes du point de vue de l'histoire de la commune s'étaient glissées depuis longtemps dans la première version du site. Elles avaient été reproduites dans les versions suivantes. Nos échanges, lors de l'été 2022, ont permis de les rectifier et de rajouter quelques photos.
On ne parle plus, par exemple, de l'incendie de l'église de Pont-Christ. Fort heureusement car il n'a jamais eu lieu. Et l'on sait maintenant que son toit s'est écroulé par manque d'entretien... lui-même dû au manque de fonds.
La rectification a fait boule de neige car elle atteint le site de l'office de tourisme de Landerneau.
Entre Léon et Cornouaille 22 communes au pays de Landerneau-Daoulas - par Dourdon - novembre 2022
Début octobre 2020, la présidente de l'association m'avait sollicité dans le cadre de l'édition de ce livre pour que j'écrive des textes sur Pont-Christ, les moulins et les manoirs de La Roche-Maurice. Dans les semaines qui suivirent, je lui envoyai le résultat de mon travail.
Quelques mois plus tard, n'ayant eu aucun retour, je lui demandai si elle pensait que mes textes pouvaient lui servir. Elle me répondit que "bientôt" elle les lirait avec ses équipes. Je n'ai jamais eu de retour.
J'ai donc dû attendre l'édition du livre, soit deux ans plus tard, pour constater leur utilisation. J'ai vu que les textes que je lui avais envoyés lui avaient bien servi, complétés par des prélèvements, sans préavis, sur mon site internet. Ceci pour des photos personnelles (Kerlys, fromagerie Ste-Anne, ...) et d'autres textes (pour la fromagerie notamment...), mais sans citer leur origine.
Etonnant, non ! C'est une certaine conception du "travail collaboratif"... "avec la complicité de...".
Plusieurs personnes, qui avaient lu mon travail sur internet et ont feuilleté le livre, m'ont contacté pour s'étonner que mon site internet ne soit point cité dans les sources ni mes photos dans la rubrique crédits photographiques. D'autant plus que ces paragraphes existent en dernière page.
On aura bien compris, surtout après la réponse de la présidente à une intervention de M. le maire de La Roche sur Facebook, qu'il y a deux sortes d'auteurs contributeurs dans cet ouvrage : ceux qui apportent leur nom, écrit en gras, et ceux qui n'apportent que leur travail, et qu'on aimerait bien qu'ils en restent là.
Cependant, pour ceux qui voudraient juger de mon apport, ils peuvent lire sur mon site internet :
- Les manoirs et châteaux de La Roche : le résumé, suivi d'un chapitre détaillé par manoir
- Les moulins de La Roche : le résumé, suivi d'un chapitre détaillé par moulin,
- La fromagerie Ste-Anne,
- Pont-Christ.
Ils verront que cet apport, en plus de compléments significatifs par rapport à l'ancienne édition, a aussi pu corriger des erreurs graves qui apparaissaient dans des éditions antérieures de Dourdon : l'incendie imaginaire de l'église de Pont-Christ, le moulin de l'Elorn qualifié de moulin du soleil au lieu de moulin à huile (milin-eol ou milin-eoul), la date de création de ce moulin et de celui de Kerigeant, ...
Tudchentil, "Gentilhommes" en français, est une association qui a pour objet l'étude de l'histoire de la Bretagne, de ses élites et de son patrimoine. Si l'association ne fut créée qu'en 2015, le groupe de chercheurs qui travaillent pour elle existe depuis plus longtemps. En 2002, un site internet a été créé par Norbert Bernard, historien, qui ambitionnait par ce site de permettre de mieux connaître la noblesse bretonne en proposant des articles sur ce thème.
Ayant découvert des manuscrits anciens particulièrement intéressants aux archives de Landerneau sur la famille Kersulguen de Pencran, j'ai voulu en faire profiter la communauté et j'ai transmis aux instances de l'association une photocopie de ces manuscrits et leur transcription dactylographiée. Après une relecture par des membres de Tudchentil, ces documents alimentent maintenant le site Internet.
On pourra lire ces textes sur le site de Tudchentil, et l'histoire de la famille de Kersulguen sur mon site.
Définir la "langue bretonne" ..., par Malo Morvan Thèse de doctorat en Sciences du langage (Univ. Paris Descartes - 2017) - 1.410 pages.
Les dictionnaires sont souvent vus comme un lieu de définitions, mais ils en fournissent une que l’on ne perçoit pas toujours : celle de la langue elle-même. Ainsi, en faisant leur travail, les auteurs doivent faire une sélection de mots qui seront retenus et d'autres qui ne seront pas pris en compte. Les critères de sélection par lesquels les éléments lexicaux sont retenus ou écartés dépendent, entre autres contraintes, des convictions de leurs auteurs concernant les usages linguistiques qu’ils considèrent comme plus représentatifs de la langue que d’autres. Ces auteurs s’en justifient parfois dans des paratextes introductifs où sont alors explicités leurs convictions linguistiques.
En travaillant sur un corpus constitué des paratextes de dictionnaires bretons publiés de 1499 à 2015, Malo Morvan analyse l’évolution des discours sur la langue en fonction des situations historiques, sociales, et politiques, où se trouvent les auteurs et met l’accent en particulier sur différents processus discursifs par lesquels les auteurs reconfigurent la définition de la langue.
L'un des paratextes qu'il a étudié est celui du Dictionnaire manuscrit de Brezal qu'il a trouvé sur mon site. Voici ce qu'il en dit :
Le manuscrit de Brezal : il s’agit d’un vocabulaire concernant les outils du milieu rural (Le Thomas 1814), il aurait été rédigé par un certain J.-M. Le Thomas, sur lequel il n’y a actuellement pas d’information biographique, au début du XIXè siècle, au château de Brezal en Pont-Christ (29). Il aurait été offert à Frañsez Vallée par l’« abbé E. Brébel », de Pleudihen, qui en a repris des éléments pour le sien. Le manuscrit est gardé à la Bibliothèque Universitaire de Rennes 1.
André Croguennec (*) l’avait consulté et en avait reproduit le texte sur son site internet. Nous sommes partis de cette reproduction plus commode, que nous avons complétée par la consultation du manuscrit pour des informations complémentaires, notamment la pagination.
(*) Il s’agit d’un informaticien qui, depuis sa retraite, s’est passionné pour l’histoire locale, notamment celle de Pont-Christ Brézal (29, entre Landivisiau et Landerneau), sur laquelle il tient un site internet très documenté.
La page consacrée au document : http://andre.croguennec.pagesperso-orange.fr/dicobrezal.htm
Concernant Brezal et Pont-Christ, j'ai beaucoup échangé avec Vincent Huon de Penanster (1938-2018) dont j'ai d'ailleurs écrit une courte biographie.
Nous avons parlé de la famille Le Roux, dont Albert, son arrière-grand oncle, qui a laissé sa marque à Pont-Christ et Brezal ; de la famille Huon de Penanster, ceux de Brezal et ceux de Kergrist en Ploubezre (22), ... Nous avons échangé sur le château de Brezal, le moulin et la ruine de l'église de Pont-Christ. Il m'a transmis de nombreuses informations et il semble que celles, que je lui ai fournies, aient contribué à enrichir le livre qu'il a publié sur sa famille, cf plus bas, le mot qu'il m'adressa pour accompagner son livre, et des extraits de son ouvrage sous couvert du petit livre vert .
Il a mérité toute notre estime pour avoir terminé ses recherches sur sa famille dans des circonstances plutôt difficiles.
Deux extraits du livre de Vincent Huon de Penanster.
Jean-Claude Bourgeois qui n'est pas d'origine bretonne s'est fait une spécialité d'étudier la noblesse bretonne. En 2009, il a choisi de s'intéresser à la famille "de Brezal". Je vis donc passer sur le forum du CGF (Centre Généalogique du Finistère), des demandes d'information concernant cette famille. Que pouvais-je faire, alors que moi-même j'avais commencé à l'étudier ? Sinon, de collaborer avec Jean-Claude. Ce que j'ai fait.
Je lui ai transmis, d'abord, entre autres, tous les actes B.M.S. de la trève de Pont-Christ concernant la famille de Brezal, ainsi que les preuves de noblesse rédigées en 1666 par Guy de Brezal, que j'avais collectés aux AD29. Ces informations sont venues enrichir sa Chronique de Brezal. Puis, nous avons continuer à échanger et nous continuons encore aujourd'hui à le faire.
C'est à cette époque-là que j'ai décidé de créer le site Internet "Pont-Christ Brezal". Quant à Jean-Claude, il a publié plusieurs livres et mémorisé ses familles sur Geneanet.
Paul-François Broucke m'écrivait en juillet 2021 : "Je suis responsable du volet breton d'ArmmA, un programme scientifique initié par l'Ecole Pratique des Hautes Etudes et financé par la DRAC Bretagne, en charge du recensement des vestiges héraldiques médiévaux en contexte monumental. Je suis également historien de l'art de formation, ponctuellement chargé de cours à l'UBO à Quimper, et travaille sur l'héraldique en Bretagne depuis de nombreuses années, seul ou en collaboration avec mon ami Michel Mauguin. Je consulte souvent votre site Internet, toujours plus riche d'informations généalogiques, héraldiques et historiques".
Nous avons eu de nombreux échanges par la suite et notamment sur le vitrail de La Roche pour lequel Paul-François m'a apporté beaucoup. Il a prévu de publier des compléments dans le Bulletin de la Société Archéologique du Finistère (BSAF) en 2023.
Il a trouvé des informations intéressantes sur mon site, particulièrement sur Pencran (voir mon chapitre) car il me cite dans quelques unes de ses pages sur internet exemple 1, exemple 2 et exemple 3.
Pont-Krac'h, le dernier véritable pont du diable ? par Rémi de Kersauson - Les Cahiers de l'Iroise n° 232, p. 161 - 2è trimestre 2019.
Rémi de Kersauson fait partie du conseil d'administration et du bureau de la Société d'Etudes de Brest et du Léon (SEBL). Il publie régulièrement des articles dans Les Cahiers de l'Iroise, la revue de cette société. Le numéro 232 était consacré aux ponts de Brest et de l'Ouest. A ce titre, Rémi de Kersauson a écrit un article intitulé Pont-Krac'h, le dernier véritable pont du diable ?, ce qui l'a amené à s'intéresser au pont de Pont-Christ entre Plounevez-Lochrist et Plouescat, et à celui de Pont-Christ sur Elorn, entre La Roche-Maurice et Plounéventer. Il écrit ceci :
Un "Pont-Christ" du diable ? Dans le Finistère Nord, entre les communes de Plouescat et de Plounévez-Lochrist, au fond de l'anse du Kernic, se trouve un passage dénommé "Pont-Christ". Il a donné son nom à la chapelle qui se situe 400 mètres au sud.
L'existence d'un pont à cet endroit est attestée depuis au moins 1607 (12). Elle remonte problablement bien plus loin dans le temps. Il est fait mention en 1387, d'une chapelle du pont-Christ en Plounevez. Il a été remplacé en 1829 par une digue, située un peu en aval, dite "Testard" du nom de son constructeur. Une seconde digue, dite "Michel", vint faire gagner des terres cultivables supplémentaires au fond de l'anse en 1850.
(12) On se réfère ici particulièrement aux articles remarquables d'André Croguennec, Pont-Christ du Kernic et Le pont de Pont-Christ, sur son site internet.
. . .Paul Sébillot a repris la version de Miorcec de Kerdanet [qui avait annoté la légende du pont du Kernic] mais en l'appliquant au "Pont-Christ" de La Roche-Maurice et son pont vers Plouneventer. A l'instar de Mikael Madeg en 2009 1, on peut considérer qu'il s'agit manifestement d'un transfert inexpliqué de la légende du Pont-Christ de Plounévez. . . . L'erreur est d'autant plus surprenante que Sébillot se réfère directement au texte de Monsieur de Kerdanet.
1 Ce paragraphe n'a rien à voir avec ce que Mikael Madeg a dit. Par contre, il correspond tout à fait à ce que j'ai écrit. On le vérifiera en suivant le 2è lien plus haut.
Kristell Madec, qui a passé son enfance à Pont-Christ, s'est inspirée de mes écrits pour écrire une courte version de l'histoire de notre village. J'ai trouvé sa version tout à fait intéressante et poétique. Suivre ce lien pour la lire.
Jean-Yves Cordier a plusieurs cordes à son arc. Dans son blog, il écrit, entre autres, sur le patrimoine mobilier et architectural du Finistère, souvent religieux, mais ses sujets dépassent largement ce cadre.
Notre premier contact, il y a longtemps, fut l'église de Pont-Christ pour laquelle j'ai pu lui apporter quelques précisions. Il a parfois trouvé dans mon site quelques compléments d'information, mais en définitive c'est moi qui lui suis largement redevable, notamment pour La Roche-Maurice. Ses textes sont admirables et bien fournis, ses photos sont sublimes avec des possibilités de zoom vraiment efficaces. A consulter sans modération.
Olivier Guéganton a créé un site internet, La Bretagne d'Erin, où il recense le patrimoine de l'ensemble de la Bretagne, recensement qu'il qualifie volontiers de "presque référence du patrimoine breton". J'ai eu l'occasion d'intervenir pour des précisions sur Pont-Christ (l'église) et Brezal (le moulin).
Forum du CGF (Centre Généalogique du Finistère), Facebook : en général et en particulier "il était une fois Landerneau", ...
Dans le cas des forums, les contributions sont des échanges croisés et réciproques. L'intérêt de ces forums réside dans le fait que les discussions y sont archivées, ce qui permet une communication asynchrone, avec partage de documents.
Pour ce qui nous concerne, dans le cadre du forum du CGF, les échanges ont concerné, par exemple : les familles nobles (Le Gac de Keraoul, Le Pontois... de La Roche ; Brezal ; Kersulguen de Pencran, ...), des lieux spécifiques (châteaux, manoirs), ... etc. Vu le nombre d'intervenants, les échanges ont été très riches.
Les responsables du jumelage de cette ville du Devon en Angleterre, avec La Roche-Maurice, ont voulu écrire quelques textes en anglais pour informer leurs concitoyens sur l'histoire de La Roche. A la demande du côté rochois, j'ai donc transmis quelques textes et photos, pour le reste les autres textes et photos étaient disponibles sur mon site.
Les Anglais ont donc écrit une page sur le massacre du Pontois, dans laquelle ils citent gentiment leurs sources : "With thanks to Steve Giles for providing the original article by André Croguennec from which this translation was possible, Le bois du Pontois and André’s article in turn references (pages written in French): Ouest-france". ... and ... Other sources cited on André’s website page “Le château du Pontois”.
L'association Château et Patrimoine Rochois avait prévu de réaliser un site Internet (ouvert le 15/3/2023). Un membre de l'association m'avait demandé, début 2022, de pouvoir utiliser mes textes pour réaliser une courte présentation de Pont-Christ. Quelques mois plus tard, le 9 novembre, j'ai reçu un mail de Killian Paul, étudiant à l'IUP de Quimper, me demandant si j'étais d'accord qu'il utilise mes recherches.
Malgré ma surprise de ce changement d'intervenant, non annoncé sur mon sujet par les instances de l'association, j'ai voulu y répondre favorablement par égard à un jeune étudiant qui ne méritait que des encouragements. Et je lui ai donné quelques clés pour mener à bien son travail. Voici le résultat (les photos proviennent de mon site) :
L’église de Pont-Christ
L’Histoire de Pont-ChristDe la Préhistoire à l’époque antique
Il semblerait que déjà, à l’époque des mégalithes, le site de Pont-Christ ait été peuplé et exploité par des hommes préhistoriques. Cette supposition est corroborée par l'existence d'une superposition de roches en forme de grotte surnommée “la roche percée” à l’orée du bois de Gorréquer, ainsi que par la présence du tumulus de Kerdonnars à proximité.
Durant l’Antiquité, Pont-Christ était situé sur une piste gauloise, et vraisemblablement préromaine, partant de Kerilien au nord de Plouneventer, jusqu'à Saint-Eloi au nord d’Hanvec.
Du Moyen Âge à la fin de l’Ancien Régime
Le territoire de Pont-Christ a été intégré à la commune de La Roche-Maurice lors de la Révolution française. Il constituait auparavant une trève, c’est-à-dire une succursale (du vieux breton trev : lieu habité) de la paroisse de Ploudiry. Celle-ci était alors la plus grande paroisse du Léon ; elle dépendait de l'abbaye de Daoulas fondée par les vicomtes de Léon au XIIIe siècle.
Durant l’époque médiévale, la majeure partie des terres de Ploudiry, comprenant Pont-Christ, était contrôlée par les seigneurs de Brézal. Le blason de famille était « de gueules à six besants d'or 3-2-1 », et sa devise était « Spes mea deus » : « Mon espoir est dans le Seigneur ». Le symbole du besant, une monnaie byzantine, se retrouve souvent dans les armoiries des familles ayant participé aux croisades.
C’est en 1533 que l’église de Pont-Christ, aujourd’hui en ruines, a été fondé, comme l’indique l’inscription sur le chevet de l’église à l’extérieur : « En l'an mil Dcc XXXIII Guille de Brézal et Marguerite Le Sénéchal firent faire ceste chapelle en honneur de Dieu et de Notre Dame de secours ». Elle ne fut terminée qu’en 1560, comme mentionné sur une sablière, dont l’inscription est aujourd’hui illisible.
C’est probablement à la même époque que la première version du pont menant à l’église à été construite. Il est en effet peu probable que les châtelains eussent à traverser l'Elorn les pieds dans l'eau pour se rendre dans leur église.
Consacrée le 9 mai 1581 par l’évêque de Léon, Rolland de Neufville, l’église a été dédié à Dieu et à Notre-Dame de Bon-Secours. Une inscription sur bois à l'intérieur de l'église, aujourd’hui disparue, rappelait cet événement et assurait « quarante jours de pardon à perpétuité » pour tous ceux qui visiteraient l’église par « dévotion » le 9 mai.
Les derniers à porter le nom de Brezal, Joseph de Brezal et son fils Anonime de Brezal, meurent respectivement en 1734 et 1735. Jean Jacques Claude de Kersauzon, le petit-fils de Joseph, décède au château de Brezal le 23 septembre 1776 au château de Brezal, et est inhumé le lendemain dans l'église de Pont-Christ. Le fief de Brezal devient alors propriété de son gendre, le marquis de Tinténiac.
Au 19e siècle
Le dernier curé (ou vicaire) de la trève de Pont-Christ, Bernard Marie Caroff, institué en 1791, est un prêtre réfractaire. En effet, successeur du prêtre assermenté Ursin Le Gall, il refuse, à la différence de son prédécesseur, de prêter serment à la Constitution civile du clergé. Arrêté par la gendarmerie à Saint-Servais en septembre 1792, il est enfermé au château du Taureau, puis est successivement détenu aux Capucins de Landerneau et à la citadelle de Ré, où il meurt en 1800.
Au cours du 19e siècle, le paysage de Pont-Christ se voit traversé par deux nouvelles voies de communication entre Paris et Brest, à savoir la Route Nationale 12 en 1843, et le chemin de fer en 1865.
A la même époque, en 1861, suite à quelques destructions et reconstructions durant la première moitié du 19è siècle, le vieux pont qui permet d’accéder à l’église est reconstruit par Charles Grand’homme.
Le dernier pardon de l’église de Pont-Christ, qui se déroulait à l’époque un dimanche de juillet afin de célébrer la fête de Sainte-Christine (honorée le 24 juillet), a eu lieu en 1882. La dernière messe a quant à elle eu lieu en 1885.
C’est à la fin du siècle, à l’époque où Yan’ Dargent peint plusieurs paysages de Brezal, que s’effondre de la toiture de l'église. En effet, comme il est écrit dans le journal : « La voix du vieux clocher d'où s'envolaient, jadis, en ce jour de pardon, de si joyeux carillons, s'est tue et en errant sous les arcades peu à peu envahies par le lierre, les vers inspirés ici à Hugues Delorme, nous viennent tout naturellement à l'esprit :
Temple dont le clocher sans voix
Domine un porche où pousse l'herbe,
Tu dis quand même, humble et superbe,
Ta fière chanson d'autrefois. »
Au 20e siècle
L'église et le calvaire ont été classés aux Monuments Historiques, par un arrêté de 1916. En 1925, c’est le pont qui est classé Monument Historique, comme constituant un des éléments essentiels d'un site protégé.
Dès 1910, le pardon religieux de Pont-Christ renaît sous la forme de fêtes profanes, avec de multiples jeux (en septembre puis en août). Le pardon religieux n’est célébré à nouveau qu’à partir du 15 août 1981, et ce jusqu’à 2009 (un arrêt dû à la raréfaction des prêtres), à l’initiative de l'abbé Urien de La Roche, avec une messe chantée en grégorien par la Psallette Rochoise.
Lors de la Seconde Guerre Mondiale, les habitants dissimulent aux Allemands la cloche de Pont-Christ, qu’ils cachent dans l’église du bourg de la Roche-Maurice. Ces derniers voulaient s’en emparer afin de fondre le métal, pour leur économie de guerre.
En 1960, deux des trois arcades gothiques s'écroulent à leur tour. Entre 1988 et 1992, des travaux de consolidation et de restauration de l’église sont entrepris.
Deux témoignages précieux : un artiste, et un pionnier de la photographie
Léon-Augustin Lhermitte (1844-1925), qui a parcouru la Bretagne en 1876, a réalisé deux esquisses de l’intérieur de l’église, témoignages précieux d’un espace aujourd’hui disparu. Il passe par Pont-Christ et fait d'abord une esquisse de l'intérieur de l'église (ci-contre). Ensuite, il réalise un dessin plus achevé (plus bas).
On peut y voir, adossé au mur du transept, le Christ en robe et couronné, qui a été sauvegardé. On y voit aussi un banc “à queue” ou “à coffre”, l'un des droits honorifiques de la noblesse de Brezal.
Dans les bras de ce transept se situent deux chapelles, qui, au Moyen Âge, étaient réservées aux seigneurs des lieux (on parle alors de droit de prééminence). Ces seigneurs sont placés en fonction de leur statut : le seigneur qui a participé financièrement le plus est placé dans le transept nord, le seigneur des lieux dans le chœur et les seigneurs secondaires au sud.
Ces chapelles sont reconnaissables par une porte permettant un accès privatif, ainsi que par la présence de bénitiers et de niches-crédences (petits enfoncements qui accueillent les burettes, les vases destinés à contenir le vin et l’eau de la messe) insérés dans les murs.
Notons cependant que Lhermitte a ajouté un prêtre à son dessin, alors qu’il semblerait qu’à l’époque où il l’a réalisé, il n’y en avait plus à Pont-Christ pour célébrer la messe. Il rajoute aussi des personnages, parmi lesquels, de façon erronée, des femmes en coiffes de Plougastel.
A la même époque, Eugène Trutat (1840-1910), directeur du Muséum d'Histoire Naturelle de Toulouse, a pris quelques précieux clichés du monument. On notera ici cette vue sur des arcades gothiques, celles qui se sont malheureusement écroulées en 1960. (Photo du site d’André Croguennec)
Éléments toujours présents
Le plan de l’église reprend la forme caractéristique de la croix de saint Antoine ou croix de tau, une croix qui prend la forme de la lettre grecque tau.
L’ossuaire, intégré dans le bas-côté sud, témoigne d’une époque où l'enterrement des défunts se faisait dans l'église. De l'autre côté du mur de droite de celui-ci, dans le renfoncement, se trouvaient les fonds baptismaux. Mort et naissance se côtoient donc, dans le respect de la tradition biblique : « tu es poussière et tu retourneras en poussière ».
L’église a gardé son clocher octogonal, haut de vingt mètres et marqué des « trous de boulin », qui lors de la construction de l’édifice ont servi à recevoir les madriers de l'échafaudage.
Ce clocher porte des inscriptions parfois difficiles à lire. Mais l'une, assez nette, fait référence à François Keruzoré. Il était prêtre curé de Pont-Christ de 1681 à 1716. On y voit aussi la mention d’un certain Jean Symon, qui était fabrique de Pont-Christ.
Trois crossettes, éléments architecturaux qui viennent prolonger les pierres d’amortissement, sont toujours bien visibles sur les ruines de l’église. Tandis que l’une représente un homme, armé d’un bâton ou d’une épée, les deux autres représentent probablement des anges, dont un ange dit « scutifère », car il porte ici un blason ou un bouclier. Trois autres anges scutifères sont d’ailleurs remarquables ailleurs sur le monument.
Enfin, à côté de l’église, sur le placître (le terrain herbeux entourant le bâtiment), on distingue un magnifique calvaire doté d’une statue géminée (une statue double accolée) du XVIe siècle. Ce sont les représentations sculptées en kersanton de la Vierge et de saint Pierre, muni de sa clef, qui sont ici représentés dos à dos (photo).
Aujourd’hui encore, l’église de Pont-Christ accueille nombre d'événements contemporains.
En 2018, le groupe de rock Marquis de Sade a réalisé, dans l’église de Pont-Christ, un clip pour leur morceau « European Psycho » tiré de l’album « Aurora ».
Le 10 et le 24 août 2021, une animation « Pépites & curiosités » organisée par l’office de tourisme du pays de Landerneau-Daoulas s’est déroulée dans les ruines de l'église. Isabelle de Col-Richard, la conteuse, a émerveillé son public au sein d’un décor fantastique.
Tout récemment, en 2022, les murs de l’église ont été peints par Flora Moscovici dans le cadre du festival Soñj : la couleur se diffuse pour révéler les détails de l’architecture, et propose au voyageur une expérience visuellement novatrice.
C’est aussi cette année, le 11 juin 2022, que Tchoukar Trio, sur les traces de Django Reinhardt, a assuré un concert à La Roche-Maurice dans l’enceinte de l’église.
Nous tenons à remercier André Croguennec, les informations ici présentées étant presque toutes extraites de son travail de recherche.
Si vous souhaitez en connaître d’avantage sur l’histoire de Pont-Christ, nous vous invitons à visiter son site internet : https://pontchristbrezal.fr
La commande de cette maquette m'avait été faite par l'association Château et Patrimoine Rochois pour remplacer le vieux panneau
qui se trouve actuellement près de l'église de Pont-Christ, mais sa réalisation n'a, à ma connaissance, jamais vu le jour.
Dessin de Félix Benoist vers 1863
En 1533, l'église tréviale de Pont-Christ fut construite par les seigneurs de Brézal. Un peu avant l'église de La Roche-Maurice donc.
Plus tard, les deux églises ont été érigées en trèves de la paroisse de Ploudiry au même titre que Loc-Eguiner, La Martyre, Pencran et Saint-Julien de Landerneau. La trève était une subdivision d'une paroisse importante.
Sous l'Ancien Régime, la trève de Pont-Christ et sa zone d'influence s'étendaient sur une partie des communes limitrophes d'aujourd'hui : le sud de Plouneventer et de Saint-Servais, et une partie sud-ouest de Bodilis.
A la Révolution, Pont-Christ, d'abord autonome, est ensuite rattaché à La Roche.
Au 19è siècle, après avoir été spoliée d'une grande partie de ses biens, et donc de ses revenus, d'abord par les révolutionnaires, puis par sa nouvelle paroisse de tutelle, la fabrique de Pont-Christ ne put subvenir à l'entretien de son église, dont le toit s'effondra vers 1890.
Malgré cela, au 20è siècle et jusqu'en 2009, Pont-Christ continua à rayonner par ses pardons annuels, religieux et profanes, en chantant sous le soleil de l'été.
Le pont date de 1861. L'ancien pont, après d'incroyables destructions en série et de reconstructions durant la première moitié 19è siècle, s'écroula de nouveau sous les charrois occasionnés par la création du chemin de fer. Il fut rebâti par Charles Grand'homme, l'entrepreneur de travaux publics qui avait causé sa perte.
Pour faire face à la dégradation continue du site, d'importants travaux de consolidation ont été entrepris à partir de 1989 par la commune de La Roche-Maurice.
André J. Croguennec - Page créée le 12/02/2023. | |