Les enclos paroissiaux à l'UNESCO |
L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) promeut l’identification, la protection et la préservation du patrimoine culturel et naturel à travers le monde, reconnu comme ayant une valeur exceptionnelle pour l’humanité. C’est cette mission qu’incarne le traité international intitulé Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel, adopté par l’UNESCO en 1972.
Pour figurer sur la liste du patrimoine mondial, les sites doivent avoir une valeur universelle exceptionnelle et satisfaire à au moins un des dix critères de sélection. En oubliant les critères naturels et en ne retenant que les critères culturels pour les enclos paroissiaux, il en reste six :
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Face à ces critères, on peut affirmer que nos enclos paroissiaux correspondent aux critères de sélection et sont bien placés.
Maël de Calan, président du conseil départemental du Finistère, a officialisé, le vendredi 18 février 2022, la candidature des enclos paroissiaux à un classement au patrimoine mondial de l’Unesco. Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la Culture, pilotera cette mission.
Les enclos paroissiaux candidats au patrimoine mondial de l’Unesco (Télégramme du 18/2/2022 / Monique Keromnes)
Les enclos paroissiaux du Finistère se lancent dans la course à l’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco. Une candidature qui, portée par le département, devrait mettre sept à dix ans pour aboutir.
1 - « Un patrimoine exceptionnel et unique »
« On a, sous les yeux, un patrimoine exceptionnel et unique. Il est temps de lui rendre justice ! », a lancé Maël de Calan, le président du conseil départemental du Finistère, à l’heure d’annoncer le lancement officiel de la candidature pour l’inscription des enclos paroissiaux au patrimoine mondial de l’Unesco.
Des enclos que l’on trouve dans toute la Bretagne. Mais c’est dans le Nord-Finistère, autour de Landerneau, Landivisiau et Morlaix, qu’ils sont le plus répandus, héritage et témoins de l’époque prospère - aux XVIe et XVIIe siècles - de la culture du lin et du commerce des toiles dans ce secteur.
« Surtout, les enclos, véritables lieux de vie organisés autour de l’église, ne sont pas le fait des nobles, ni de l’État ou de l’Église, mais bien du peuple, notamment les communautés paysannes et les marchands. Cela dit bien des choses de leur esprit d’initiative et d’entreprise, et démontre leur côté fier et ambitieux. Il y avait une véritable émulation entre les communes. C’est cela qui, en plus de la qualité artistique, rend ce patrimoine singulier », affirme Maël de Calan.
2 - Développement économique et touristique
L’objectif premier est, bien évidemment, d’intégrer la sacro-sainte liste du patrimoine de l’Unesco, qui compte 49 sites en France , et 1.154 dans le monde. Mais, quoi qu’il advienne, la candidature permettra « de mieux connaître l’histoire des enclos, de les valoriser et de transmettre ce patrimoine ». Une candidature qui va aussi rejaillir sur le territoire et engendrer un développement économique et touristique, « souvent dans des petites communes qui se trouvent dans le centre de la Bretagne. L’idée étant d’arriver à un tourisme à l’année, respectueux des lieux et de l’environnement », plaide le président du département du Finistère.
Alors que la tour de Camaret (29) est inscrite au patrimoine mondial sous l’appellation « Fortifications de Vauban », qui comprend douze sites en France, et que la baie du Mont-Saint-Michel est à cheval sur deux régions, la Bretagne n’a toujours pas de site inscrit à l’Unesco. « Il est temps de réparer cette anomalie ! La Bretagne n’a rien à envier à d’autres régions ou pays. Il faut reconnaître la beauté et la valeur de son patrimoine », assure Maël de Calan.
3 - Jean-Jacques Aillagon aux manettes
Une mission dédiée va préparer la candidature. Elle sera pilotée par Jean-Jacques Aillagon. Désormais nord-finistérien - il est conseiller municipal à Plougasnou -, il est l’ancien ministre de la Culture de Jacques Chirac. Il a aussi travaillé avec l’homme d’affaires et amateur d’art François Pinault. Et, surtout, il a l’expérience de l’Unesco, puisqu’il a déjà travaillé pour Nice, qui a obtenu le classement de sa Riviera en 2021. Installée à Morlaix, la mission intègre aussi Vincent Gragnic, chargé de mission au conseil départemental, et François Laquièze, collaborateur de Jean-Jacques Aillagon pour Nice. Un comité de pilotage, avec les maires des communes et des spécialistes, sera aussi mis en place.
4 - Une trentaine de sites maximum
Tous les enclos du Finistère ne seront pas proposés à la candidature. Jean-Jacques Aillagon espère boucler la liste, d’une trentaine de sites, pour fin 2023. Elle sera établie après définition exacte de ce qu’est un enclos paroissial. Et après les travaux de recherches, de visites sur place et d’échanges avec les connaisseurs (élus, historiens, artisans, associations, artistes, curés, passionnés…). Pour les sites non retenus, « ils bénéficieront, de fait, du travail de communication et de valorisation général ».
St-Thégonnec, le 18/2/2022 - Quatrième personne à partir de la droite, le maire de La Roche-Maurice.
Une exclusivité bretonne, plus particulière à la Basse-Bretagne
Si le phénomème se présente en plein XXè siècle comme une exclusivité bretonne, plus particulière à la Basse-Bretagne, relevant d'un trait de civilisation conservé par un long isolement géographique de la région et par le traditionalisme religieux intransigeant de sa population, on lui découvre une équivalence historique dans l'organisation du cimetière du Moyen-Age auquel le dogme, les usages et les contraintes résultant de sa situation, imposèrent les mêmes composantes.
On peut donc supposer qu'il en exista d'autres, en d'autres régions, qui par suite d'une évolution normale des moeurs disparurent sans laisser de traces.
En Bretagne même, la modification des structures urbaines et le changement de mentalité des populations citadines l'éliminèrent à peu près totalement des villes pour ne nous en conserver que les échantillons ruraux.
Calvaires et enclos paroissiaux de Bretagne
par Jacques Freal - Garnier, 1981.
Edifiés principalement entre 1550 et 1700 sous l'impulsion d'une Eglise fragilisée par la réforme mais conquérante, et de mécènes locaux, paysans et maîtres toiliers, les enclos bretons sont une véritable mise en scène du message chrétien et de la condition humaine : ils rassemblent à l'intérieur de leurs murs, l'église et le baptistère, le cimetière et son placître, l'ossuaire et le calvaire.
Ils sont l'orgueil de la renaissance bretonne, la fierté d'un peuple, le témoignage d'un art qui lui est destiné et la mémoire d'une époque où l'on bâtissait non seulement pour prier et méditer, mais encore pour communier avec les morts et se retrouver entre vivants. Aujourd'hui, les enclos paroissiaux demeurent le signe d'un temps où la paroisse était le lieu du lien et de la rencontre, et leur étonnante beauté rejoint les trésors du patrimoine universel de l'art sacré.
Les enclos bretons
par Alain Vircondelet - Flammarion, 2003
La candidature des enclos paroissiaux au patrimoine mondial de l’Unesco a donc été officiellement lancée ce vendredi 18 février 2022 par le conseil départemental du Finistère. Une aventure qui devrait se conclure entre 2028 et 2029.
C’est quoi un enclos paroissial ?
"Une exclusivité bretonne, plus particulière à la Basse-Bretagne" .
Combien y-a-t-il d'enclos paroissiaux dans le Finistère ? 70 environ ?
S’il existe une hésitation sur les chiffres, c’est parce qu’il n’y a pas de définition précise de ce qu’est un enclos paroissial. En revanche, il y a des éléments importants. Selon Jean-Jacques Aillagon, qui préside la mission de pilotage, un enclos paroissial est
« une église 1, entourée d’un espace qu’on appelle le placître 2, sur lequel se trouve ou se trouvait le cimetière, le tout étant entouré d’un mur 3 fermé par une porte 4 souvent monumentale et fermée par des échaliers 5 qui obligent les piétons à escalader une pierre dressée pour pénétrer dans l’enclos. Il se trouve souvent des éléments d’architecture : un ossuaire, une chapelle funéraire 6, un calvaire 7, possiblement une chaire à prêcher en pierre, une fontaine, etc. On ne retrouvera pas forcément tous ces attributs, mais il faut voir combien doivent s’y trouver pour que l’enclos soit réputé d’authenticité et d’intégrité suffisante. Ça sera le premier débat, le premier travail de la commission de dresser la liste complète. Il faudra faire le point sur les enclos subsistants et son état d’intégrité par rapport à ce qu’il a pu être à son moment historique idéal ». (Ouest-France du 18/2/2022)
Rajoutons que l'église est souvent dotée d'un beau porche 8 sculpté dans le kersanton.
C'est lequel votre enclos préféré ? ... La Roche-Maurice, bien sûr !
J'aime bien Saint-Servais aussi... Saint-Thégonnec est superbe...
Quant à Guimiliau et Lampaul-Guimiliau, paroisses de naissance de mes parents et de mes grands-parents, il n'y a pas plus beaux.
Bon, je sais que Pont-Christ n'aura pas ses chances...
mais quand même... trop mignon !!!
Le 18/2/2022 : "C'est parti pour une démarche collégiale avec le Département du Finistère pour une candidature des "Enclos Paroissiaux" à une inscription au Patrimoine Mondial de l'UNESCO. L'ensemble de ces enclos paroissiaux forme un patrimoine exceptionnel, d'une valeur universelle. Cet héritage historique et culturel n'existe nulle part ailleurs. La commune de La Roche-Maurice est commune partenaire de ce beau et ambitieux projet". (source Page FB de la mairie).
Jean-Yves Choquer, Vincent Gragnic, chargé de mission, Lénaïc Blandin, le maire,
Serge Milet, adjoint, lors de la visite des enclos paroissiaux de La Roche-Maurice.
La Roche-Maurice. La commune prépare sa candidature
à l’Unesco (Ouest-France 16/6/2022)
Vendredi, la municipalité a accueilli Vincent Gragnic, responsable de la mission de candidature à l’Unesco (organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture) des enclos paroissiaux du Finistère. Cette visite est une première étape de la candidature de l’enclos de la commune à l’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco. Nous commençons à préparer le dossier. L’enclos paroissial est composé de l’église et de toutes ses pièces remarquables comme le vitrail, le jubé… Et aussi l’ossuaire », précise Lénaïc Blandin, le maire.
Durant deux heures, Jean-Yves Choquer, spécialiste du patrimoine rochois et notamment du patrimoine religieux, a guidé le chargé de mission et les élus. Cette mission est pilotée par Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la Culture et de la communication. Il passera à La Roche-Maurice prochainement, indique le maire.
Les enclos paroissiaux du Finistère à l’heure de la première sélection. (Télégramme du 6/4/2023)
Jean-Jacques Aillagon, président de la mission enclos paroissiaux, est venu faire, à La Roche-Maurice, un point d’étape sur la candidature des enclos paroissiaux du Finistère à l’Unesco.
En lançant la candidature des enclos paroissiaux du Finistère sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, le président du conseil départemental Maël de Calan avait promis de faire un point d’étape régulièrement avec les maires concernés. Accompagné de l’ancien ministre de la culture, Jean-Jacques Aillagon, responsable de la mission dédiée, il a rencontré les élus ce jeudi 6 avril 2023, à La Roche-Maurice. « Cela fait un an que l’on a engagé cette candidature, elle avance bien et relativement vite », s’est réjoui le président, rappelant que la mission, qui sera rapidement rejointe par un chargé d’études scientifiques, avait déjà sillonné les routes départementales pour dresser un état des lieux encore incomplet.
Une liste de 30 cet été : L’heure de la sélection va maintenant arriver, comme l’a précisé l’ancien ministre. Sur les 70 sites recensés, une trentaine devrait être retenus autour de l’été après un premier écrémage. « Il est probable que la liste finale soit encore plus restreinte, avec un ordre de grandeur d’une quinzaine d’enclos retenus sur des critères scientifiques. »
Les heureux élus seront ensuite soumis à des contraintes de mise en valeur mais également de restriction de circulation automobile, des contraintes qui suscitent un peu d’inquiétude chez certains élus. « On va trouver des solutions, a expliqué Maël de Calan, enthousiaste au sujet d’un projet qui fédère les énergies. On n’a jamais autant parlé des enclos que l’an dernier, lorsque l’on a lancé cette candidature. » Une candidature qui poursuit son chemin, même si la ligne d’arrivée est encore très éloignée.
« Pertinente et justifiée », c’est ainsi que le ministère de la Culture vient de reconnaître la candidature des enclos paroissiaux du Finistère au patrimoine mondial de l’Unesco. (source Ouest-France du 6/4/2023).
C’est officiel, le ministère de la Culture a reconnu « pertinente et justifiée » la candidature des enclos paroissiaux du Finistère au patrimoine mondial de l’Unesco. Ces structures architecturales uniques au monde, témoins de la culture et de l’histoire de la Basse-Bretagne, sont des joyaux, bientôt en lice pour bénéficier de ce statut prestigieux. (source Le Parisien du 2/5/2023).
Cela permet d'espérer, en 2024, une inscription par le ministère de la Culture, sur la liste indicative de la France.
31 sites sélectionnés - D'après une carte de France Bleu.
Le 8 février 2024, en séance plénière du Conseil départemental du Finistère, la commission, présidée par Jean-Jacques Aillagon, a présenté un rapport de 297 pages a été approuvé à l'unanimité. Il propose l'inscription de 31 enclos sur les 70 qui avaient été repérés. Une liste qui établit une frontière très nette puisque le Sud-Finistère ne sera pas représenté.
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L'enclos de Pont-christ n'est pas sur la liste... sans doute, trop simple et trop modeste. Il est cependant |
L’ancien ministre de la culture a prévenu : il faudra s’armer de patience. « Rien d’officiel ne peut être attendu avant au moins huit ans. » Pour saisir l’ampleur du défi, les mégalithes du Morbihan, candidats depuis 1996, sont encore dans l’antichambre de la commission de l’Unesco. Le dossier de candidature avance néanmoins avec une inscription espérée en 2024, par le ministère de la Culture, sur la liste indicative de la France. (d'après Le Télégramme du 8/2/2024)
Dans le meilleur des cas, l'inscription à l'UNESCO pourrait avoir lieu dans quatre ans. Plus vraisemblablement d'ici 5 à 7 ans. Et qu'importe au fond le nombre d'enclos qui seraient reconnus officiellement puisque les retombées touristiques et médiatiques toucheraient l'ensemble des enclos. (source France Bleu Info du 8/2/2024).
« Un cahier de recommandations à l’attention des municipalités a été élaboré et diffusé, a précisé le président du Conseil départemental. Il propose une analyse des espaces et les sujets à traiter, des objectifs à atteindre. Il s’appuie aussi sur les bons usages et les réussites identifiées. La démarche permettra la conception d’un programme de « repaysagement » des enclos avec chacune des communes concernées.
Un deuxième cahier de recommandations consacré aux abords et aux perspectives sera élaboré au cours des prochains mois. En 2024, la mission va travailler « à la définition du périmètre de la « zone tampon » des biens candidats et sur le périmètre du bien à protéger et à conserver ».
Le Département va définir l’ensemble des mesures de gestion et des actions à long terme qui contribuent à préserver le bien. « Avec tous les acteurs locaux et partenaires, il s’agira de décliner ce plan en objectifs stratégiques (mise en valeur, maîtrise du tourisme, valorisation scientifique, action culturelle, implication de la population...). Beaucoup d’enclos sont en très mauvais état. » Pour la restauration de biens, le Département espère pouvoir compter sur un ou des mécènes privés. (Ouest-France 8/2/2024)
La candidature des enclos paroissiaux du Finistère à l’Unesco vient de passer une étape décisive
(extrait du Télégramme du 29/3/2024 / Monique Keromnès).
Maël de Calan, président du Département, Jean-Jacques Aillagon, président de la mission qui porte la candidature des enclos paroissiaux à l’Unesco ainsi que les élus locaux et du département devant l’enclos de Guimiliau, l’un des plus visités du secteur. (Le Télégramme/Monique Kéromnès)
Une étape cruciale vient d’être franchie pour la candidature des enclos paroissiaux du Finistère au patrimoine mondial de l’Unesco. Elle vient d’intégrer la liste indicative de la France. En clair, l’État s’engage désormais à soumettre à l’Unesco la candidature « qui devient, non plus seulement celle du Finistère, mais de la France », n’a pas manqué de souligner Jean-Jacques Aillagon.
Deux ans pour franchir cette « première et redoutable étape » - selon les dires du président du Département Maël de Calan -, c’est un délai assez court et inédit quand on sait qu’une candidature à l’Unesco prend, en moyenne, huit ans. Est-ce de bon augure ? « J’ai bon espoir que cette candidature aboutisse. Mais pas avant 2028 ou 2029. Avant, il reste beaucoup de travail », a rappelé Jean-Jacques Aillagon.
Choisir dix à quinze enclos
Car, après un premier dossier de quelques centaines de pages, c’est un dossier final d’un millier de pages que la mission - qui compte cinq personnes - va devoir préparer. « D’ici fin 2024, nous allons répondre aux précisions demandées par l’Unesco », notamment sur les critères qui ont mené au choix des 31 sites mentionnés dans le dossier mais aussi sur ce qui permet de donner une valeur universelle et exceptionnelle à ces biens. Puis, il faudra choisir les dix à quinze enclos qui seront ceux proposés pour la candidature définitive. « Pour cela, il faut trois choses : l’intégrité du monument avec ses sept composantes (voir plus haut), l’authenticité et qu’il appartienne à l’histoire que l’on écrit, à savoir la prospérité économique qui s’est développée dans le Nord-Finistère et notamment autour de la vallée de l’Élorn aux XVIe et XVIIe siècles avec le lin, les tanneries, le chanvre et les ports », a rappelé l’ancien ministre de la Culture.
Des travaux aux budgets colossaux
Ce temps de travail sera aussi celui du lancement des travaux de restauration nécessaires dans certains enclos avec des budgets qui peuvent aller de 500.000 EUR à deux ou trois millions d’euros. « On parle au total de dizaines de millions d’euros pour les sites qui seront retenus », a rappelé Maël de Calan. Financièrement, le Finistère « s’investira massivement », aux côtés des communes et des EPCI (Etablissements Publics de Coopération Intercommunale). « Il faudra aussi un protocole avec la Drac (Direction régionale des Affaires culturelles), qui peut prendre à sa charge 40 à 50 %. » Maël de Calan a surtout rappelé que « si le classement à l’Unesco est le but, le chemin pour y arriver est tout aussi important car il permet déjà de mieux connaître nos enclos. La mission conseille les maires et le clergé sur l’entretien des placîtres et l’utilisation des édifices. On va revoir la signalétique routière et d’interprétation pour uniformiser ».
" Après l'étape la plus essentielle de la candidature, l'inscription des enclos du Finistère sur la liste indicative de la France, l'étape prochaine sera d'obtenir du même Comité français des biens du patrimoine mondial, la reconnaissance de la Valeur Universelle Exceptionnelle des enclos paroissiaux du Finistère ".
Jean Jacques Aillagon, le 2/4/2024, dans une video du Conseil Départemental.
Le chantier de mise en valeur des enclos, tant du point de vue de leur reconnaissance universelle et exceptionnelle, que leur entretien physique, leur gestion et de leur signalétique, va se poursuivre jusqu'en 2027. "Puis, normalement en 2028, le dossier sera transmis à l'Unesco, la candidature examinée, et inscrite, si l'opération réussit".
Le chantier avance !
Cf le message de Violaine Pierret de l'Agence de Valorisation du patrimoine et de la culture. Morlaix (22/9/2024).
(à suivre)
D'où on retient les enclos documentés par Jacques Fréal, auxquels on ajoute quelques autres, cela fait 62.
Localités | Porte monumentale | Eglise ou chapelle | Calvaire | Ossuaire | |
29 | Argol | 1658 | 1585 | 1593 | 1665 |
29 | Berven, Plouzévédé | X | X | ||
29 | Bodilis | X | X | X | |
29 | Brasparts | 1551 | c. 1560 | X | |
29 | Brélès | X | X | ||
29 | Châteaulin | X | X | X | X |
29 | Cléden-Poher | 1694 | 1575 | X | |
29 | Commana | X | X | X | X |
29 | Dirinon | ||||
29 | Daoulas | X | X | 1585 | |
29 | Gouezec | 1754 | X | X | |
29 | Goulven | X | X | XX | 1706 |
56 | Guehenno | X | 1550/1853 | X | |
29 | Guengat | 1450 | X | 1557 | |
29 | Guimiliau | 1590 | X | 1581 | 1648 |
29 | Kerdevot, Ergué-Gabéric | X | X | X | |
22 | Kergrist-Moëlou | X | 1578 | X | |
29 | Kerlaz | 1558 | X | 1645 | 1550 |
29 | Lampaul-Guimiliau | 1669 | 1533 | X | 1667 |
29 | Landivisiau | X | X | c. 1585 | |
29 | Lannédern | c. 1680 | X | 1620 | 1660 |
22 | Lanrivain | X | X | 1548/1860 | 1450 |
29 | La Martyre | 1490 | X | X | 1619 |
29 | La Roche-Maurice | X | X | X | 1640 |
29 | Le Faou (Rumengol) | ||||
29 | Le Trehou | ||||
29 | Locmaria | X | 1527 | X | |
29 | Locmélar | X | X | X | X |
29 | Pencran | X | X | 1521 | 1594 |
29 | Penhors, Pouldreuzic | X | X | X | |
29 | Penmarch | X | X | X |
Localités | Porte monumentale | Eglise ou chapelle | Calvaire | Ossuaire | |
29 | Pleyben | 1725 | 1550 | 1550/1650 | 1560 |
29 | Pleyber-Christ | 1921 | X | X | |
29 | Plogonnec | 1730 | |||
29 | Plomodiern | ||||
29 | Ploudiry | X | 1665 | 1643 | 1636 |
29 | Plougastel-Daoulas | X | 1604 | ||
29 | Plougonven | 1532 | 1554/1898 | c. 1530 | |
29 | Plounéour-Ménez | X | X | X | |
22 | Plourac'h | X | X | X | X |
29 | Plourin-les-Morlaix | ||||
29 | Quilinen, Landrévarzec | X | 1556 | ||
29 | Roscoff | X | X | ||
22 | Runan | X | X | 1552 | |
29 | St-Herbot | X | 1571 | 1558 | |
29 | St-Hernin | X | X | 1697 | |
29 | St-Jean-du-Doigt | X | X | X | X |
29 | St-Nic | X | X | X | |
29 | St-Sébastien, St-Ségal | c. 1600 | X | c. 1550 | |
29 | St-Servais | ||||
29 | St-Thégonnec | 1587 | X | 1610 | 1676-1681 |
29 | St-Tugen, Primelin | X | X | X | |
29 | St-Vennec, Briec | X | 1556 | ||
29 | St-Yvi | X | X | X | X |
29 | Ste-Marie du Menez-Hom | 1739 | X | 1544 | |
56 | Ste-Noyale, Noyal-Pontivy | X | X | X | |
29 | Sizun | 1590 | X | X | 1588 |
29 | Taulé | X | X | XX | |
29 | Telgruc-sur-Mer | X | X | X | |
29 | Trémaouezan | ||||
29 | Trois-Fontaines, Gouezec | X | X | ||
29 | Tronoën | X | c. 1450 |
En gras, les 31 enclos pré-sélectionnés pour la candidature d'inscription à l'Unesco, dont ceux ajoutés à la liste de Jacques Fréal, sur fond jaune vif.
André J. Croguennec - Page créée le 20/03/2024, mise à jour le 24/4/2024. | |