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Eglise de Pont-Christ - Travaux au 20è siècle

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Les autres chapitres concernant l'église :
- l'église : description générale
- le clocher
- les curés et les prêtres avant le 19è siècle
- le mobilier de l'église
- la fabrique de la trève avant le 19è siècle
- le culte religieux au 19è siècle
- le pardon de Pont-Christ
- la Psallette Grégorienne à Pont-Christ
- art et festivités dans l'église.

Après l'écroulement partiel du toit de l'église de Pont-Christ (et ne me parlez plus d'un mystérieux incendie !) à la fin du 19è siècle, il a fallu dégager les décombres. L'état très endommagé de la toiture et le risque qu'elle représentait certainement pour les visiteurs avait conduit à la retirer complètement. Voir l'article de l'Ouest-France du 15 septembre 1955 : "L'église de Pont-Christ a été désaffectée en 1890, année où l'on vit avec un serrement de coeur une équipe d'ouvriers procéder, ardoise par ardoise, planche par planche, à l'enlèvement de sa toiture." Puis, l'église de Pont-Christ est laissée à l'abandon. Sans couverture, l'état des ruines s'aggrave. Les intempéries minent les murs et le lierre ajoute son oeuvre maléfique. Il va falloir intervenir pour que les ruines ne disparaissent pas. Heureusement leur classement aux Monuments Historiques va favoriser leur entretien.

Classement de l'église et du calvaire aux Monuments Historiques en 1916

Délibération du Conseil Municipal de La Roche le 19/4/1914 (extrait) :

Eglise en ruines de Pont-Christ et le calvaire y attenant - Classement comme monuments historiques
M. le Maire donne lecture au Conseil de la lettre de M. le Sous-Préfet de Brest du 7 avril courant par laquelle la Commission des Monuments Historiques propose à M. le Sous-Secrétaire d'Etat des Beaux-Arts de prononcer le classement au nombre des monuments historiques de l'Eglise en ruines de Pont-Christ et du calvaire y attenant, en La Roche-Maurice. Le Conseil, après délibération, considérant que lesdites ruines sont intéressantes, donne un avis favorable à la proposition de la Commission des Monuments Historiques.

Le 26 février 1916, l'église est classée "Monument historique" :

Une lettre du sous-secrétaire d'état des Beaux-Arts à Paris (Ministère de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts) adressée à Monsieur Louzier, architecte en chef, suppléant de Monsieur Magne, Inspecteur général des Monuments historiques, indique :
"J'ai l'honneur de vous informer que, sur l'avis de la Commission des Monuments historiques, j'ai inscrit sur la liste des monuments classés l'église en ruines de Pont-Christ et le calvaire y attenant, situés sur le territoire de la commune de La Roche-Maurice (Finistère)".
Par autorisation : Le Chef de la Division des Services d'architecture.

(source MAP 0080/057/0002)

Travaux vers 1922

Devant le constat de l'enlierrement en juin 1921 (voir photo ci-contre, source MAP 1), un dossier est monté par le bureau des monuments historiques le 29 octobre 1921. Le rapport de l'architecte Paul Genuys précise :

  1. L'état du monument - Raisons qui motivent le projet :
    Les ruines de la petite église de Pont-Christ sont dans leur état actuel très pittoresques. Néanmoins la végétation s'est accrue dans des proportions telles que l'architecture, celle du clocher particulièrement, disparaît complètement. D'autre part, des morceaux intéressants tombent et disparaissent, emportés par des visiteurs. Nous avons cru pour ces raisons devoir proposer les quelques travaux de consolidation et de nettoyage qui font l'objet du présent devis.
  2. Le programme des travaux projetés : Désherbage - Chapes - Rejointements et consolidations.
  3. L'aspect dépenses et ressources : La commune donnera peu sans doute, ayant déjà une église importante et intéressante à entretenir, mais le Conseil Général pourrait participer à la dépense.

Le 28 janvier 1922, la commission rend, par l'intermédiaire de M. Paquet, adjoint à l'inspection générale à Paris, le rapport suivant sur la "conservation des ruines de l'église de Pont-Christ à La Roche-Maurice Finistère" :
"Les ruines de l'église de Pont-Christ à La Roche-Maurice sont envahies par la végétation qui a pris des proportions inquiétantes pour la solidité de quelques pans de murs, notamment ceux du clocher. Il conviendrait de procéder à un désherbage et à l'exécution de chape et de rejointement dans les parties en mauvais état.
Ce travail dont le devis a été dressé par M. l'Architecte en Chef Paul Genuys coûterait 1182 frs 50. Nous proposons d'accorder le crédit demandé, et étant donné son peu d'importance, et comme il s'agit de ruines, de le prélever entièrement sur le budget des Monuments Historiques."

(source MAP 0081/029/0053)

1 Outre l'extrême développement de la végétation, la photo montre aussi qu'en juin 1921 le calvaire avait bien sa structure d'origine.

Interventions diverses

 Transport de certains objets dans l'enclos de La Roche : Restauration du calvaire (voir    ) : Rescellement d'un support de statue (vers 1960 ?) :

Travaux de 1960 : étaiement d'un pilier

Extrait du registre des délibérations du conseil municipal de La Roche en date du 9/6/1960 :

 Eglise de Pont-Christ le 5/5/1965


Objet : Eglise en ruines de Pont-Christ consolidation des piliers. Participation de la commune pour 50 % dans la dépense qui sera engagée.

L'an 1960, le 19 juin à neuf heures, le Conseil Municipal, légalement convoqué, s'est réuni à la mairie, en séance publique, sous la présidence de M. Emily, maire.
Etaient présents MM. Emily, Kerbrat, Mével, Person, Perrot, Léon, Abgrall, Abiven, Thépaut, Kerdilès, Bonniou et Thomas, formant la majorité des membres en exercice. Absents MM. Porhel.
M. Thépaut a été élu secrétaire.

Le Maire expose au Conseil que, par suite de la chute d'une arcade dans l'église en ruines de Pont-Christ, deux piliers étaient déséquilibrés et menaçaient, eux aussi de s'écrouler, et que des travaux d'étaiement devaient être entrepris sans retard, pour éviter de nouveaux écroulements dans l'édifice classé Monument Historique.
Que M. le Préfet, saisi de la question par le conservateur de Bâtiments de France, fait connaître qu'une dépense de 800 NF devra être engagée à cet effet, et que la Direction de l'Architecture avait décidé que si la commmune acceptait de concourir au financement de l'opération dans la proportion de 50 %, soit une somme de 400 NF, l'autre moitié de la dépense serait mise à la charge du ministère de l'Education Nationale.

Le Maire invite, en conséquence, le Conseil à exprimer son avis sur la question.
Le Conseil, après avoir délibéré, considérant que ces travaux de consolidation sont nécessaires afin de conserver les ruines de Pont-Christ, et la remise en état, accepte que la commune participe dans cette proportion de 50 % dans les dépenses qui seront engagées, et soumet la présente délibération à l'approbation de M. le Sous-Préfet.
Vu et approuvé. Brest, le 27 juin 1960. Le Sous-Préfet. Signé : L. Feydel. (source MAP 0081/029/0053)

Voir ICI la double grande arche avant qu'elle ne s'écroule.
Et ci-contre, en 1965, une photo des ruines : de la double grande arche il ne reste que la base du pilier central.
Au fond, une autre arche et un autre pilier sont en bien mauvais état.

 

Projet de 1975 et sa réalisation

Le rapport de l'architecte en chef des Monuments Historiques, M. René Lisch, donne les précisions suivantes :

  1. Etat du monument - Raisons qui motivent le projet :
    Les ruines de la chapelle de Pont-Christ sont en très mauvais état en particulier l'angle de la nef et du bras nord du transept. Sous la poussée des arcs le pilier d'angle s'est déformé et il a été étayé légèrement sur les crédits d'entretien. La 1ère travée du mur nord de la nef est elle aussi en très mauvais état. Si l'on ne veut pas être obligé d'interdire l'accès des ruines, très visitées par les touristes, il convient de remédier à ces désordres.
  2. Programme des travaux projetés :
    Le présent devis prévoit le démontage et le remontage des maçonneries désorganisées de l'angle, les arcs étant trop déformés pour pouvoir être consolidés dans leur forme actuelle. Un chaînage en B.A. sera placé lors du remontage au-dessus des arcs pour empêcher que ces désordres se reproduisent. Pour le mur de la nef, il s'agit de reprendre des parties à moitié écroulées pour éviter que les déordres ne se propagent.
  3. Degré et ordre d'urgence des divers travaux :
    Ces travaux sont urgents, les étaiements faits par une entreprise locale ne pourront assurer lontemps la sécurité.
  4. Ressources à attendre des propriétaires :
    La commune de La Roche-Maurice peut participer normalement.

Le rapport est accompagné de photos prises en 1974.
Elles montrent l'urgence des réparations.

 

Plus bas, une autre photo de 1974.

Une convention est signée le 23/5/1980 entre l'état (Ministère de la Culture et de la Communication - Direction du Patrimoine), la commune de La Roche-Maurice et le département du Finistère.
Elle définit notamment la répartition des coûts :
sur une évaluation de 60.000 F,
l'état s'engage pour 30.000 F,
la commune pour 12.750 F
et le département pour 17.250 F.

Fort heureusement, ces arcades seront bien consolidées et sécurisées, au moins pour le pardon de 1981, et la messe pourra être célébrée dans les ruines. On peut le vérifier sur une belle photo de 1984.

Entretien effectué par la municipalité de La Roche en 1981

Les vieilles pierres de Pont-Christ remises en valeur :

Le 22 mai dernier, avant son départ des monuments historiques, l'architecte de Quimper, M. Cailliau, s'était accordé une dernière visite officielle sur le site des ruines de la chapelle de Pont-Christ. "Ces vieilles pierres demandent à être remises en valeur", avait-il souligné  au maire de La Roche-Maurice, Lucien Bonniou. Aussitôt dit, aussitôt fait... une équipe de pompiers bénévoles de Landerneau est actuellement à l'oeuvre. Au cours d'une seconde journée de travail, les hommes du capitaine Briscadieu ont arraché le lierre qui recouvre les murs de soutènement et fait réapparaître au jour de très beaux vestiges. Outre cette végétation qui présentait du danger pour les ruines, deux marroniers qui menacent de tomber dans l'Elorn sont à abattre.

Un nouveau décor : Les fidèles découvriront par conséquent un nouveau décor lors de la messe en grégorien qui sera dite le 15 août dans les ruines, par l'abbé Urien, recteur de La Roche-Maurice.

(source Télégramme des 27 et 28/6/1981)

Remarque : C'était la première fois qu'avait lieu le nouveau
pardon de Pont-Christ, créé par Roger Urien.

X Site classé de Pont-Christ : deux marronniers seront abattus.

Retombées des deux messes télévisées par T.F.1 ? Suites de la tournée d'adieux de M. Gérard Cailliau, architecte de Bâtiments de France ? Ou tout bonnement éveil constant de la part des responsables des services de l'architecture pour une commune truffée de sites pittoresques et de monuments historiques classés ? Un peu de tout cela, sans doute...

Toujours est-il que sont cette fois sur la sellette les ruines de la chapelle (XVIè), le calvaire (monument historique), les arbres, la rivière de l'Elorn et le vieux pont du remarquable site (classé) de Pont-Christ. En tout cas, en guise de cadeau d'adieu, M. Gérard Cailliau vient d'écrire une lettre au maire rochois, M. Lucien Bonniou. Par ce pli, l'ex-chef du Service départemental de l'architecture demande à la municipalité rochoise :
- d'enlever la végétation qui envahit les ruines de la chapelle de Pont-Christ ;
- de ne pas arracher les racines (lierre) inscrites dans la maçonnerie ;
- de raser le feuillage extérieur et de couper les racines au niveau du sol ;
- dans une seconde phase, de passer un produit dévitalisant sur le mur ;
- d'abattre nécessairement les deux premiers marronniers jouxtant le vieux pont (vraisemblablement en automne).

En conséquence, on vient de voir à l'oeuvre, faucille en main, les pompiers de Landerneau, perchés sur leur grande échelle, ainsi que le maire rochois, Lucien Bonniou, à la tête de ses cantonniers. Tout ce petit monde travaillait plusieurs heures, d'arrache-pied, pour donner une toilette printanière à ce beau site classé où, soit dit en passant, d'innombrables jeunes couples viennent poser le jour de leur mariage.

En grégorien, le 15 août

C'est dans ces ruines que l'abbé Roger Urien concélèbrera le 15 août, à 10 h 30, une messe en grégorien. Et comme par hasard, une importante délégation de la première chaîne B.B.C. (British Broadcating Corporation) hantait les vieux murs rochois. Se trouvaient là, le directeur, Michael Healey, Miss Maggie Philbin, sa très jolie présentatrice, Keith Chegwin, présentateur, et une poignée de techniciens.

But de l'opération : filmer quelques beaux sites bretons (d'où La Roche-Maurice et Landerneau), les séjours agréables que l'on va, sans délai, faire connaître aux téléspectateurs britanniques. Apprêtons-nous donc à voir plus de voitures immatriculées (G.B.). Ce n'est pas "Brittany Ferries" qui s'en plaindrait.

(Ouest-France du 18/6/81 dans les cahiers de Lyvolant)

Abattage des arbres en décembre 1984

Le site de Pont-Christ vient de changer d'aspect. Les nombreux promeneurs ont constaté que les grands arbres entre la rivière et l'église ont été tronçonnés récemment. C'est un effet de la dernière tempête [novembre 1984] : deux des arbres ont été abattus par le vent. La municipalité de La Roche-Maurice a saisi l'occasion pour procéder au nouvel aménagement des abords de l'église. ... Les amoureux de Pont-Christ, et ils sont nombreux dans la région, garderont quand même la nostalgie de ces grands arbres, [marroniers plus que centenaires], qui enchâssaient l'église en ruine dans un écrin de verdure.

(Le Télégramme du 2/1/85 dans les cahiers de Lyvolant)

Pont-Christ : Mobilisation générale pour la réhabilitation du site

... En "profitant" des travaux obligatoires rendus nécessaires après la tempête de novembre 1984, [la municipalité rochoise envisage] la réhabilitation combinée de l'église et de son environnement.

L'urgence réside dans la consolidation de la pile centrale du pont et de certaines arches de l'église qui menacent de s'écrouler. Plutôt que de se confiner à ces "replâtrages", François Marc et son conseil ont demandé à l'architecte départemental, M. Mouton, une étude englobant la remise en valeur de tous les murs du site.

Le financement de l'étude (40.000 F) sera pris en charge par la commune. Pour les travaux, dont le coût dépassera sans doute un million de francs, elle a sollicité le concours du département, de la région et de l'Etat. Le ministère a donné son accord de principe pour participer à hauteur de 50 % du coût des travaux effectués sur l'église. Le département devrait apporter 33 % de la dépense totale. La région n'a pas encore arrêté sa décision.

Pour atteindre rapidement son but, le maire, François Marc, n'exclut pas l'idée de rechercher d'autres formules de financement : comme la mise en place de souscription auprès de la population de la région. Une mobilisation populaire qui pourrait s'organiser autour du pardon du 15 août qui, depuis quelques années, rassemble une foule considérable.

(Ouest-France du 14/5/85 dans les cahiers de Lyvolant)

Projet de 1987

Le rapport de l'architecte en chef des Monuments Historiques, M. Daniel Lefèvre, daté du 18/1/1988, donne les précisions suivantes :

  1. Etat du monument - Raisons qui motivent le projet :
    La chapelle de Pont-Christ situé dans un site classé (20 mai 1925) au bord de l'Elorn fut classée comme ruine le 18/2/1916. Cette chapelle remonte à 1533 et était encore pourvue d'une toiture en 1865 (gravure de la "Bretagne contemporaine") ; son état général est médiocre, les maçonneries exposées aux intempéries se disloquent peu à peu. Malgré les travaux de stricte consolidation exécutés en 1972 et 1980 sur le gouttereau nord de la nef et ouest du croisillon nord, certaines parties présentent un réel danger pour le public. B. MOUTON, Architecte en chef des Monuments Historiques.
  2. Programme des travaux projetés :
    Consolidation des maçonneries par :
    - débroussaillage
    - recalage de maçonneries disloquées, dépose repose partielle
    - refichage rejointement au mortier de chaux
    - injection de coulis de chaux
    - chape étanche en tête des murs sous l'assise de couronnement
    - brossage nettoyage fongicide.
    Mise en place d'une porte en chêne double épaisseur de planches chevillées pour condamner l'accès au clocher
    Reprises diverses de pierres taillées et sculptées (piedroits de portes et fenêtres, linteau, ...)
    Remontage de la pile de la nef jusqu'à la naissance des arcs (pierres éparses dans les ruines)
    Aménagement du sol intérieur, décapage allée centrale en dalles de granit épandage de gravillon, complément en pelouse (voir plan ci-joint)
    Création d'un autel neuf à l'emplacement de l'ancien (le projet en sera fourni après aménagement des traces au sol de l'ancien autel)
  3. Degré et ordre d'urgence des divers travaux :
    L'aménagement du site est en cours sous la direction de la commune. La fréquentation touristique de ce site impose la consolidation des ruines de la chapelle pour éviter tout risque d'accident. La priorité est la cosolidation des maçonneries du transept, du chevet, des bas-côtés.
  4. Ressources à attendre des propriétaires :
    Financement habituel avec participation du département et de la commune.

Avis de M. Bonnet, inspecteur : Transmis sans observations.

Avis de M. Fonquernie, inspecteur général :
Nous sommes favorable aux dispositions du projet qui doivent avoir pour but de cristalliser les ruines de cet édifice et de garder aux maçonneries toute leur authenticité. Pour la bonne conservation du sol et éviter de trop fortes remontées capillaires, on peur se demander s'il ne serait pas opportun de prévoir, sous le dallage et les parties engazonnées, un système de drainage avec évacuation des eaux recueillies à l'extérieur.

L'étude du site a donné lieu a l'élaboration de ces croquis :

Un devis très détaillé d'une trentaine de pages, conservé à la Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine à Charenton, présente l'ensemble des travaux. Ce devis est daté du 18 septembre 1987.

La réalisation est prévue en 2 tranches :

- 1ère tranche : transept, chevet bas-côté pour ... 822.455,40 F
- 2è tranche : façade ouest et clocher, nef,
    aménagement du sol pour ...  
613.292,86 F
Total  1.435.748,26 F

Une convention sera signée, le 14 décembre 1987, entre l'état, la commune, le département et la région, pour une somme de 800.000 F correspondant à la première tranche avec la répartition suivante :

- Etat400.000 F
- Département   200.000 F
- Commune136.000 F
- Région64.000 F

Réalisation du projet de 1987, à partir de 1988

Plus précisément, la rénovation du site du Pont-Christ (l'église et son environnement) s'est faite en plusieurs étapes : Travaux dans le clocher en 1988 : voir ICI.

Ce projet sera réalisé entre 1988 et 1992 comme l'atteste la pancarte apposée sur le mur de l'église :

Consolidation et restauration partielle de l'église

Le magnifique site de Pont-Christ a attiré l'attention toute particulière de la municipalité, l'état, la région et le département, qui tous ensemble ont mis en place un plan de sauvegarde. La chapelle a été consolidée et restaurée dans le cadre de l'Opération Intégrée de Développement (O.I.D.). La réhabilitation du site comprenait :
- la consolidation du pont et l'enrochement de la berge
- le rejointement des maçonneries et du clocher
- le pavement du sol et l'installation du maître-autel
- le draînage périphérique de l'édifice et la remise en forme de l'enclos paroissial.

Financement

Les travaux ont été financés grâce à la participation des organismes suivants :
- Etat : Direction Régionale de l'Action Culturelle
- Fonds Européens (FEDER)
- Conseil Régional de Bretagne
- Conseil Général du Finistère
- Commune de La Roche-Maurice.

Travaux en 1988 dans l'église (photo d'Arsène André Heliez) ...

... et en 1989 vus de la chaussée de Brezal (photo Arlette Le Cocq)

 

Après les travaux (photo AML) ...
 

Aujourd'hui (photo A. Croguennec)
 

Sources des informations

ADQ = Archives Départementales du Finistère à Quimper
MAP = Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine
AML = Archives Municipales de Landerneau
ADIV = Archives Départementales d'Ille-et-Vilaine


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 André Croguennec - Page créée le 17/1/2021, mise à jour le 16/4/2021.

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