L'étang de Brezal et ses légendes |
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La légende de l'étang de Brezal | |||
... Mon grand amour pour les choses antiques M'a fait aller jusqu'à votre moulin, Pour déchiffrer ce qu'un vieil écrivain Y mit jadis en lettres très gothiques Pour ce travail, notre cher chevalier A bien voulu avec moi s'allier, Vous eussiez vu le fils de la meunière, Tout ébahi de notre attention A contempler et lorgner cette pierre Pour déchiffrer la vieille inscription. Le chevalier voudra bien me reprendre Si par hasard je vous la rendais mal. Elle est ainsi (si j'ai su la comprendre) : "En l'an mil cinq cent vingt Guillaume de Brézal Et Marguerite Le Seneschal Seigneurs de céans firent faire Cet étang avec le moulin, Sur le devis et le dessin D'un maçon dont le nom est aussi sur la pierre." D'avoir tout déchiffré je n'étois pas peu fier, Lorsque, soudain par aventure, Une voix me cria : "Tu n'as rien découvert" A dire vrai, de ma nature, Je ne suis pas autrement valeureux, Mais mon habit permet d'être peureux. De tout mon corps je tremblois, je le jure, Ne voyant point d'où venait cette voix, Alors qu'un Faune, habitant de ces bois M'est apparu. J'avois la peur empreinte Dans mon maintien, sur chacun de mes traits, Mais il m'a dit : "N'ayez aucune crainte ; Vous vous trompiez, et je viens tout exprès, Non vous effrayer ou vous nuire Mais seulement pour vous instruire Sur l'origine de l'étang. De ces bois étant habitant Personne mieux que moi ne pourra vous la dire. Or donc, voici ce qu'il m'a dit. Je vous rendrai mot pour mot son récit : |
"Chaque ruisseau, chaque fleuve ou rivière Va porter son eau dans les mers, Ainsi que les siècles divers Dans l'abîme des temps ont tous leur fin dernière, Et le temps et la mer sont le Fleuve d'Oubli. Il reçut dans son sein les héros et leur gloire Et leurs traits éclatants dont à peine aujourd'hui On se rappelle la mémoire. Le Nil dans cet abyme affreux A su précipiter, avec ses flots rapides, Jusqu'aux noms de ces rois, en leur temps si fameux, Qu'ils crurent consigner pour nos derniers neveux En élevant des pyramides. Avec les eaux du Tibre, en ces gouffres avides, Se sont perdus mille faits des Romains ... Le Danube y porta la valeur des Germains. Avec les ondes du Granique, Ont passé tous les noms des généraux divers, Qu'Alexandre menait conquérir l'univers ; Dans le royaume britannique, La Tamise porta jusques au fond des eaux La mémoire de cent héros, Que leur zèle patriotique Fit périr sur des échafauds. Dans l'océan, avec la Seine, Chilpéric, Childéric, Alaric sont fondus ; De leurs exploits on se souvient à peine : Ils ont été ... Ils ne sont plus ! ... Mais, lorsque le ruisseau qui baigne ce bocage Vers le Fleuve d'Oubli voulut rouler ses eaux, Le fleuve courroucé lui refusa passage : "Ne mêlez point, dit-il, vos flôts avec mes flôts, Je perdrais bientôt l'avantage De ce nom que j'ai fait en tous lieux publier ; Car vous arrosez un rivage Qu'on ne peut jamais oublier." Du ruisseau de Brézal la course suspendue Accumule ses eaux dans ce vallon charmant, Et son onde ainsi retenue Forma de ce lieu un étang." | ||
L'abbé De Boisbilly |
Voir la version longue plus bas.
Autre légende moins romantique :
Un jour, il y a bien longtemps, du côté de Pont-Christ, une femme tenant un enfant dans ses bras, errait dans la campagne. Elle avait déjà quémandé dans plusieurs chaumières, un quignon de pain pour son enfant. Mais partout, elle avait essuyé un refus. Elle arrive ainsi à la dernière maison, moins misérable que les autres et se fait rabrouer. Elle insiste, en demandant que ce morceau de pain lui soit donné "au nom de son fils". Ces mots attendrissent la fermière qui accède à son désir.
Alors la mendiante qui n'était autre que la Vierge Marie, lui dit : Puisque tu as donné du pain à mon fils, la première chose que tu feras demain, tu le feras toute la journée.
Ceci met la paysanne dans l'embarras et elle se demande ce qu'elle pourrait bien faire toute une journée qui serait d'un certain rapport. Le soir, elle se couche avec son sac d'écus et se dis... si je les compte du lever du jour à la nuit je serai une femme très riche. (ah ces sacrés léonards !) Mais... car il y a un mais !
Le matin, au chant du coq, elle éprouve un besoin naturel et se rend derrière la maison pour effectuer un petit pipi. C'était la première chose qu'elle effectuait et elle dut la continuer jusqu'au soir. C'est ainsi qu'est né l'Etang de Brézal !
Heureusement, depuis cette légendaire pissade beaucoup d'eau a passé par l'étang.
Troisième légende plus historique ?
Il était une fois non loin des rives de l'Olern et au-dessus d'elle, blotti dans une vallée de sapins et de hêtres, un étang très profond dont les eaux calmes reflétaient fidèlement les arbres majestueux qui vivaient dans le voisinage. L'étang était si profond que jamais les paysans du hameau niché sur le rocher dominant la vallée et nommé Brazel n'avaient trouvé de cordes assez longues pour en atteindre le fond. Cet état de choses inquiétait fort les habitants de Lernandeau, petite ville située en aval de Brazel et capitale des princes de Loen.
Un jour donc, alors que le vent soufflait avec une violence terrible, ne faisant que renforcer les appréhensions, le prince et les notables de Lernandeau tinrent conseil pour voir ensemble ce qu'ils pouvaient faire afin d'éviter une telle catastrophe. Le vieux Sophian qui avait vu quatre-vingt sept fois les hêtres de Brazel perdre leurs feuilles, était le patriarche de l'assemblée. C'était un homme d'une grande sagesse et ses conseils pour n'être pas toujours suivis, n'en étaient pas moins judicieux. "Si Dieu le veut, les eaux de l'étang ne nous engloutiront jamais, déclara Sophian. Si cela arrivait, ce serait pour nous punir de quelque noir forfait, et nous serions impuissants à les retenir. Le meilleur moyen que nous ayons de nous protéger contre un tel désastre est donc de nous conduire en hommes justes et sages". Ainsi parlait le patriarche, mais tous n'approuvaient pas.
Me Scepticus, le notaire, estimait, quant à lui, qu'il n'était "pas sage de se fier à la sagesse des hommes" et qu'il fallait, en conséquence, trouver un moyen sûr de supprimer la menace de l'étang. Plusieurs notables s'étant rangés à l'avis du notaire, on chercha le moyen le plus sûr d'écarter le danger, et l'on conclut que ce moyen était l'assèchement pur et simple de l'étang. C'est alors que le seigneur de Brazel intervint, faisant ressortir le préjudice que cette solution lui causerait, l'étang étant très poissonneux et constituant tout le charme du site de ses pères. Pour sauvegarder tout à la fois l'étang, sujet de si grands soucis, et la sécurité des habitants de Lernandeau, le seigneur de Brazel suggéra donc qu'on ne touchât pas à sa magnifique pièce d'eau. En revanche, il était prêt à garder jour et nuit, dans ses écuries, deux chevaux sellés et bridés, pour pouvoir donner l'alarme dans la vallée de l'Olern, si les eaux menaçaient d'emporter le barrage. La proposition était honnête, mais le possesseur de Brazel eut beau faire et beau dire, le plus grand nombre n'y était pas favorable et préférait supprimer le danger plutôt que de trouver le moyen de le signaler à la population.
Devant la fermeté et l'obstination de ses interlocuteurs, le seigneur de Brazel n'insista pas. De toute façon, il n'aurait pas obtenu gain de cause. Il était clair que la peur d'une catastrophe soudaine et irrésistible planait sur l'assemblée. La majorité des notables était résolue à en finir avec cette "épée de Damoclès". On assècherait donc l'étang. Du moins était-on d'accord pour qu'il fût asséché. Restait à savoir comment on s'y prendrait. Sophian, qui avait vu bourgeonner quatre-vingt sept fois les hêtres de Brazel prit à nouveau la parole : "L'étang, déclara-t-il, lorsque l'étang ne sera plus alimenté, il nous suffira de pratiquer à une extrémité de la digue une petite brèche qui permettra de faire baisser lentement le niveau des eaux. Au fur et à mesure que le niveau baissera, nous pourrons augmenter la profondeur de la brèche. Les eaux s'écouleront ainsi sans danger. Lorsque leur niveau sera assez bas, on démolira la digue par le milieu. Ainsi parviendrons-nous à l'assèchement total de la vallée de Brazel".
L'idée de Sophian était bonne. Plusieurs trouvèrent pourtant à redire. "Pourquoi détourner le cours du ruisseau ?" protestaient les uns. "Et pourquoi ne pas pratiquer tout de suite une brèche dans le milieu de la digue ?" ajoutaient les autres. La proposition du patriarche ne leur convenait qu'à moitié et ils ne le cachèrent pas. Ceux qui étaient favorables à Sophian prirent alors sa défense, disant notamment que la solution qu'il proposait était la plus sage. On en vint très vite à échanger des mots, et on en serait même bientôt venu aux mains si l'on n'avait été brusquement interrompu par le bruit du galop d'un cheval sur le pavé de la cour.
L'instant d'après, un messager entrait dans la salle où règnait maintenant le plus grand silence et, se dirigeant vers le prince de Loen : "Monseigneur, dit-il, haletant, la digue de l'étang s'est rompue. Mais il n'y a rien à craindre, ajouta-t-il, avec empressement l'étang est complètement à sec et c'est à peine s'il contient assez d'eau pour faire monter d'un pied le niveau de l'Olern. Les habitants de Lernandeau peuvent dormir en paix". Et le vieux Sophian, qui vait vu quatre-vingt sept fois les hêtres de Brazel mettre leurs feuilles, de conclure : "Remerciez le ciel, mes seigneurs, il vient de mettre un terme à vos inquiétudes et de résoudre en même temps, le problème qui allait faire règner la discorde parmi vous : l'étang de Brazel que vous considériez tout à l'heure encore comme un grand danger, n'est plus désormais qu'un souvenir ..."
Jean FREYSSINET (Le Télégramme des 10 et 11/9/1966).
N.D.L.R. - Toute ressemblance avec des sites ou des personnages existants ou ayant existé
ne serait que pure coïncidence.
Encore d'autres légendes :
Pour raconter cette histoire, il faut remonter à la révolution française. Comme beaucoup de nobles, pour échapper aux révolutionnaires, la famille de Tinténiac émigra en Angleterre au cours de l'année 1792. Elle laissait après elle, à l'abandon, son beau château de Brézal, ses terres, métairies et fermes si nombreuses, tous ses biens. L'inventaire qui fut organisé par le Directoire du district de Lesneven le 26 mars 1792, laisse deviner que le château était une riche demeure. Pourtant, quand l'argenterie est réquisitionnée par les révolutionnaires, le "trésor" de Brezal se trouve bien modeste. Le 23 janvier 1793, un lot : "provenant de la maison de Brézal, appartenant au nommé Tinténiac, émigré", prend le chemin de la Monnaie de Nantes. II comprend : "six couverts, une cuillère à ragout, un calice avec sa patène, pesant 6 marcs, 6 onces, 2 gros" (environ 1.600 grammes). Sans doute est-ce là une participation symbolique qui devait permettre d'échapper aux réquisitions massives...
Dès ce moment, les bruits concernant l'existence d'un trésor bien mis à l'abri n'ont pas cessé de courir. Un an plus tard, c'est Jean-Charles L'Heureux, l'ancien cocher de la maison de Brezal, qui au moment de mourir le 20 avril 1794 à Rouen, révèle l'existence du "trésor" : une "quantité considérable d'effets, comportant argenterie, canons, fusils, etc ...", que son maître avait enfouis "au milieu de la cuisine du château".
Des enquêtes eurent lieu. Sans donner le détail des objets, elles en révélèrent le poids : 26 kilos d'argenterie. Qu'est devenu le trésor de Brézal ? Il en fut dit bien des choses, sans préciser l'endroit où il pouvait être.
Mais, en tout cas, en 1837, Louis Désiré Véron acheta Brezal et dans le contrat de vente fait par Mme Dodin-Dubreuil, propriétaire précédent, figurait une clause très particulière, que Véron explique ainsi : "Le bruit était répandu dans les environs, que les Tinténiac, avant de partir pour l'émigration, avaient jeté, dans ce vaste étang, toute leur argenterie et tous leurs trésors. Il fut stipulé que, si un jour je faisais dessécher l'étang, et si j'y trouvais des richesses, je les partagerais par moitié avec mon vendeur. Je n'ai rien fait dessécher, et je n'ai découvert, dans tout Brézal, aucun trésor". Le trésor est donc peut-être toujours dans l'étang ?
2 - les ricochets de pièces d'or :
Il y a une tradition qui rapporte qu'on pratiquait sur l'étang le jeu de lancer de pièces. Les seigneurs de Brezal et leurs hôtes s'amusaient à propulser des pièces de deux à six écus d'argent d'une rive à l'autre de l'étang, selon le principe des ricochets. Au point qu'on dit encore que nombre de paysans des environs, pensant que le fond de l'étang était rempli de ces piécettes, n'hésitaient pas à tenter de se les approprier. Il y a peu de temps encore, des riverains affirmaient que les soirs de pardon de Pont-Christ, au début du XXe siècle, on voyait plonger silencieusement dans les eaux sombres, des audacieux quelque peu éméchés, qui bien entendu en remontaient toujours bredouilles. D'autres estimaient que de toute manière, ils n'avaient aucune chance puisque la légende affirmait que l'étang était insondable ... (source "Le château de Brezal en Plouneventer" par Joël Le Bras)
3 - le trésor des Allemands :
Après la libération, un camion américain est tombé dans l'étang, mais on dit aussi qu'avant de se replier sur Brest, les Allemands ont jeté dans l'étang des caisses. Plusieurs plongeurs ont tenté de les retrouver mais l'eau est noirâtre et on n'y voit rien. De plus, l'étang est relativement profond puisqu'il atteindrait près de dix mètres. Pour le moment, il est donc permis de rêver de trésor ! (source site de Plouneventer).
4 - l'étang sans fond :
L'étang est quelquefois appélé "l'étang sans fond". On allait même jusqu'à affirmer ici et là qu'il était si profond qu'on pouvait laisser filer un poids de plomb au bout d'une corde qui remplirait toute une barrique, sans que le poids parvînt à toucher le fond (source "Le château de Brezal en Plouneventer" par Joël Le Bras).
La légende selon l'abbé de Boisbilly - 19/2/1773 (texte intégral)
Origine de l'étang de Brézal
J'ai toujours eu du gout pour les antiques Après avoir par plus d'une victoire
Voilà sans doute un bien long préambule |
Mais pour le coup je suivrais ma matière.
Or ce matin auprès de la glacière Aujourd'hui on écrirait, en respectant les mutations et l'orthographe unifiée : Je me suis posé la question de la connaissance de la langue bretonne par l'abbé de Boisbilly. Voilà un petit exemple. XDes travailleurs la troupe satisfaite
Revenons donc en fin à l'origine Mon grand amour pour les choses antiques |
Je revenais diner tout plein de ma lecture A dire vrai, de ma nature, |
(*) L'abbé de Pentrez |
(a) Mlle de K/sauzon - Mlle de K/ninon (b) Trois demi-barriques dont on avoit formé un radeau (c) Mlle de K/sauzon (d) Voici l'inscription en prose telle qu'elle est sculptée au-dessus de la porte du moulin |
Lan : mil cinqcc : xx : Guille : de : Brezal
Et : Margaritte : Le : Senechal : Sr : et : De : de Brezal : firent : faire : cest : estang : et : moulin : Au : dyvys : de : Ollivier : Garric : |
Au bord de la digue, avec le moulin en ruines. Le toit de la maison d'habitation près du moulin a encore 4 pans : on doit être du côté des années 1950.
Cette photo laisse deviner, sur la droite, le début d'un des deux déversoirs de l'étang. Celui qui amenait le trop plein d'eau dans les prairies distantes de plus de 500 mètres vers l'ouest. Le début de ce déversoir est-il bouché maintenant ? 1 La suite du long canal ne tardera pas de l'être par l'action envahissante de la nature (arbres abattus, éboulements du terrain, glissement de blocs de rochers). Autrefois, le canal et ses abords étaient constamment entretenus, les derniers locataires du moulin (1942-1952), avant sa restauration, y faisaient même paître leurs deux vaches. Voir ce canal sur le plan du cadastre napoléonien.
1 Non, Arsène nous informe que "il existe toujours un passage d'eau, sous le quai d'embarquement des pédalos, Robert G. voulait que les saumons remontent la prairie et arrivent dans l'étang, par ce passage !"
Toujours au bord de la digue, avec le moulin en ruines. Le toit de la maison d'habitation a été modifié : on va rentrer dans la phase de restauration du moulin, vers 1955.
La carte postale présente le moulin avant sa rénovation... qui devenait urgente. Il faut donc situer la prise de vue vers 1955-1960. On peut remarquer le scooter garé sur le bord de la route, dans le style de l'époque. La route elle-même est empierrée, pas de macadam. Souvenez-vous des souffrances de la jument, Dahlia, sur cette route (voir une des publications précédentes).
Sur la facade arrière du moulin, il y avait la cheminée du four à pain. Celui-ci se trouvait au rez-de-chaussée du moulin, son alimentation se faisait dans la grande salle, mais le corps du four ressortait entre le mur du bâtiment et la digue. A cette époque, un escalier, en deux parties disposées en angle droit, permettait de descendre du haut de la digue et de passer près du four. C'était un passage pour piétons bien connu. Les jeunes voisines de la ferme de Kerdanguy prenaient ce raccourci pour attraper le car S.A.T.O.S. Malheureusement cet endroit, chaud et sec, était infesté de vipères, et très vite elles jugèrent opportun de faire un détour et de prendre le raidillon dont on voit l'amorce à droite de la photo.
La pêche a souvent été interdite ou autorisée en payant
Un pêcheur dans l'étang de Brezal. Chose extrêmement rare. J'ai toujours connu l'interdiction d'y pêcher car l'étang est propriété privée. Témoin cet article de la Dépêche de Brest du 15/6/1937 :
COUR D'APPEL DE RENNES. MORLAIX. Délit de pêche. - M. Jean Laban, 47 ans, est prévenu du délit de pêche sur terrain d'autrui sans autorisation. Laban se trouvait, le 8 février dernier, à Plounéventer où il fut surpris en action de pêche à l'étang de Brésal, par M. Tanguy, le garde de la fédération des chasseurs et pêcheurs du Finistère. Poursuivi devant le tribunal correctionnel de Morlaix, Laban fut condamné, le 23 avril, à la peine de 25 francs d'amende et à verser à M. Edouard Le Bos, partie civile, en qualité de président de la Société de pêche de Plounéventer, la somme de 300 francs de dommages-intérêts. Laban soutient ne pas avoir pêché dans l'étang. Il était là uniquement pour y chercher des vers et non pour y tremper du fil dans l'eau, a fait appel du jugement. Me Jaigu assure la défense et et Me Masson, représente la partie civile. L'affaire est mise en délibéré pour arrêt à huitaine. Fermer X
Vieille pancarte trouvée dans l'herbe près du moulin
Sur celle-ci le nom de "La Duchesse Anne" fait évidemment référence à l'établissement Gourlaouen, propriétaire de l'étang et du moulin de Brezal, à l'époque. Quant au nom de "Tocanier", il s'agit de Michel Tocanier, qui tenait en 1973 un magasin d'articles de pêche à Landerneau. En 1992, il réunit autour de lui quelques passionnés et crée une petite association. Au départ, ils ne sont que cinq ou six au sein de ce RAssemblement des Pêcheurs Amateurs de LAnderneau (RAPALA).
En 2012, les membres de l'association n'étaient qu'une soixantaine. La limitation des adhérents est une volonté de l'association qui ne veut pas particulièrement augmenter ses effectifs. Elle privilégie plutôt la bonne entente entre ses adhérents. Cette association permet des échanges entre des pêcheurs amateurs de "tous bords" (bords de rivière et bords de mer) et de toutes techniques de pêche. Certains adhérents ont écrit des livres.
En mars 1994, des cours avaient été organisés, à Landerneau, par l'association pour la pêche à la mouche. Différents matériels étaient présentés (cannes, moulinets...), ainsi que les différents types de pêche (en sèche, en noyé, en nymphe et au streamer).
Cette année-là, Michel Tocanier et ses amis ont organisé, à la mi-juin, une fête de la pêche à Pont-Christ. Pour celà, ils se sont entendus avec Robert Gourlaouen pour créer un concours de pêche, ouvert à tous, sur l'étang de Brézal, avec différentes animations. D'où la pancarte ci-dessus.
L'étang de Brezal, par Annaik Le Grand, 2024 (sans pédalos)
Commande pour le Moulin de Brézal (acrylique sur carton pour décor derrière fenêtre) 81/102
'Un grand merci à Annaik Le Grand pour cette magnifique toile qui représente l'étang de Pont-Christ Brezal. Elle sera mise en place dans un des logements en hauteur avec une fenêtre ouverte devant... nous avons pensé à elle pour la réalisation car Annaik a vraiment un don pour la peinture. Un grand merci à toi mon amie de toujours'. Nelly Le Gall Peronno
(source FB, Pont-Christ Brezal pointe sur ma page)
André J. Croguennec - Page créée en 2010, mise à jour le 22/03/2020. | |