Marie du COSKAER

Châtelaine de Brezal, "belle, riche, charitable et vertueuse"

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sa signature dans l'acte de 1628
  • Née vers 1595 à Kerfeunteuniou, Bodilis.
  • Décédée en septembre 1662.
  • Enterrée dans l'église de Pont-Christ.
     
  • Issue des familles de :
 Barach en Louannec, évêché de Treguier : Maison d'ancienne chevalerie porte écartelé d'or & d'azur, comme Tournemine : l'aisné de cette maison est conseiller en la cour de parlement de ce pays, il est héritier des grands biens & vertus de cette maison-là (Armorial breton de Guy Le Borgne - 1667).
 Olivier de Kerhoent, seigneur de Kergournadec’h en Cleder, Trohéon, Coatquelfen († après 1594), épousa Marie de Ploeuc, dame de Coëtanfao († 1573). Olivier abandonne les armes des Kerhoent pour celles des Kergournadec’h. Échiqueté d'or et de gueules. Devise : "Dieu est".

Parents et fratrie de Marie du Coskaer



Voir le portrait de Vincent dans l'induction rédigée comme preuve de noblesse de Brezal à la demande de son fils vers 1666.

Mariage et enfant de Marie du Coskaer

Biographie de Marie du Coskaer

 ° Kerfeunteuniou ° Brezal

Sa naissance

Je n'ai pas trouvé d'acte officiel dans les B.M.S pour localiser précisément sa naissance dans le temps et dans l'espace. Mais d'autres documents permettent de déduire ces informations.

La date : Elle aurait eu 22 ans lors du décès de son mari en 1625, d'après les écrits du comte de Souvigny et de Gustave Fagniez, voir plus bas. Elle serait donc née en 1603. Cette date est quand même sujette à caution car elle était "fille aînée" et ses parents se sont mariés en 1586. Une de ses soeurs, Julienne, 3è fille, est née en 1603. De plus, lors de son contrat de mariage, elle n'aurait eu que 14 ou 15 ans.
Etant donné les informations recueillies jusqu'à présent, je pense (comme d'autres) qu'elle pourrait être née plutôt vers 1595.

Les actes de baptêmes les plus anciens conservés pour Lanvellec, où se trouve le château de Rosanbo, paroisse où sont nées quelques-uns de ses frères et soeurs, datent de 1590 et on y trouve pas celui de Marie du Coskaer. Serait-elle née ailleurs ? Oui.

Le lieu : Des pièces diverses des archives de Brezal, qui furent conservées par la famille Miorcec de Kerdanet, rapportent que "Marie du Coskaer, dame de Brezal, [est] née au manoir de Kerfeunteuniou en Bodilis".
Ceci n'est pas étonnant car sa mère, Marie de Kerhoent, était issue de la famille de Kergournadec'h en Cléder et possédait le manoir et la terre de Kerfeunteuniou, possessions qui reviendront en partage à la châtelaine de Brezal (voir plus bas).

Portrait de la châtelaine de Brezal

 Manoir de Kerfeunteuniou en Bodilis

Marie du Coskaer, dame de Brezal, née au manoir de Kerfeunteuniou en Bodilis, de François du Cozkaer et de Marie de Kerc'hoent, joignait à une grande beauté et à beaucoup d'esprit les plus touchantes vertus. Elle avait surtout une instruction religieuse peu commune : elle y puisait sans cesse de nouveaux motifs de foi et de consolation. Mariée en 1617 à Vincent de Brezal, seigneur breton fort riche, elle eut le bonheur de trouver dans son mari les sentiments élevés dans lesquels elle avait été nourrie. M. de Brezal était, en effet, un des hommes les plus remarquables de son temps, tant pour l'esprit et l'instruction, que pour les autres qualités qui font le charme de la vie. Nos deux époux vécurent heureux : la naissance d'un fils, en 1621, vint mettre le comble à leur félicité. Mais cette félicité ne devait pas durer longtemps ; la mort enleva M. de Brezal à sa famille, le 2 juin 1625, à l'âge d'à peine 40 ans. Marie du Coskaer, inconsolable, ne voulut plus alors s'occuper que de l'enfant chéri qui lui restait et de ses devoirs envers lui.
"Quoique jeune, belle, riche et recherchée de plusieurs, dit Missirien, non seulement elle demeura constante en une viduité exemplaire, mais encore elle vécut dans une si haute vertu, une sagesse si éminente, qu'elle esgala et mesme surmonta toutes les femmes de son siècle".
Enfin, après avoir dignement rempli ses devoirs de mère et de femme chrétienne, elle laissa à son fils, à sa bru et à tous ceux qui la virent dans ses derniers moments le plus touchant exemple de piété et de résignation : pleine d'une immortelle espérance, elle quitta la vie pour un monde meilleur, où elle aura reçu le prix de ses vertus. Cette mère si tendre et si dévouée à son fils lui avait spécialement recommandé de l'inhumer dans la chapelle de Pont-Christ, près du château de Brezal, pour être encore plus près de lui, après sa mort, qu'elle ne l'aurait été, réléguée dans les tombeaux des églises de Bodilis ou de Plouneventer. (Mdk777 - pièces diverses)

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Manoir de Kerfeunteuniou (plan du cadastre napoléonien de 1828)

Ce très beau manoir, daté de 1661 1, se compose d'un long corps de logis percé d'une belle porte en plein cintre surmontée d'une arcade Renaissance. A l'intérieur se voit un bel escalier à vis en granit. Incendié en 1990, ce manoir tombe actuellement en ruines. La cour est fermée par les communs, l'accès se faisant par un portail accosté s'un pavillon possédant aussi sa tourelle abritant un escalier à vis aujpurd'hui disparu. Vers le nord, une aile en équerre porte la date de 1732.

A l'entrée de l'avenue qui y conduit, s'élève un beau calvaire daté, comme le manoir, de 1661. Enfin un moulin se dresse en contrebas. il y avait aussi une chapelle à Kerfeunteuniou, dont l'abbé François Le Roux, certainement un membre de la famille propriétaire, est desservant en 1782.

Le manoir était possédé en 1444 par le sire de Kerouzéré puis, par la famille Le Roux, famille d'honorables marchands, riches cultivateurs et marchands de toiles de lin, alliés aux Guillou de Kerever, notables et négociants ... ... (source Jean-Yves le Goff)


Olivier de Kerouzéré, seigneur de Coëtsabrieuc (aujourd'hui Coatsabiec en Bodilis) obtint en 1429 des lettres du duc Jean V pour l'érection d'une foire annuelle, lors du pardon de Saint-Matthieu, sur ladite terre. (source Louis Le Guennec).


1 Marie du Coskaer aurait donc connu la version précédente du manoir.

Marie du Coskaer, vertueuse, charitable et estimée

Marie du Coskaer était donc belle, riche, vertueuse et sage. D'après le comte de Souvigny, lieutenant général des armées du Roi, elle était aussi charitable, généreuse et estimée dans le pays :
" Environ le 15è septembre 1626, nous eûmes ordre du Roi d'aller en garnison en Bretagne à Guérande, au Croisic, à Blavet, Hennebont, Brest et Le Conquet. ... ... Le lendemain des fêtes de Noël, nous partîmes de Morlaix avec telle satisfaction des habitants qu'ils nous firent plainte que les soldats n'avoient pas voulu boire de vin d'Espagne. Passant près de Brézal, que nous avions exempté de logement en considération de la dame du lieu, qui étoit une belle jeune veuve de vingt-deux ans, honorée et estimée pour ses rares vertus, les soldats firent une bonne collation. ...
... Nous allions aussi quelquefois voir Mme de Brézal, cet exemplaire des vertueuses veuves qui, en reconnoissance de l'amitié que son mari avoit pour elle, qui l'avoit délaissée en l'âge de vingt-deux ans avec un seul enfant, ne s'est jamais voulu remarier, n'ayant d'autre pensée que d'élever son fils selon sa qualité et le bien marier. La première chose qu'elle fit après le décès de son mari ce fut de vendre ses chevaux, donner les chiens, et, du fonds qui étoit destiné pour l'entretien de cet équipage, en fait subsister les plus pauvres de ses terres, spécialement les vieux hommes et les vieilles femmes décrépits, auxquels elle fit faire de petites loges où (1) l'on mettoit les chiens. Elle avoit toujours auprès d'elle cinq où six demoiselles de qualité, à chacune desquelles elle donnoit une commission particulière de l'économie, dont elles rendoient compte toutes les semaines, et apprenoient tous les petits exercices convenables à leur condition, de sorte qu'elles sembloient autant de religieuses, excepté, quand il y avoit compagnie, que l'on ne parloit que de danser et se réjouir honnêtement, si bien qu'il y avoit presse à lui donner des filles pour leur donner cette bonne nourriture.
   Un prêtre de sa terre nous pria à sa première messe et à son festin. Nous fûmes surpris de voir les poignées de cartes de jeu que les paysans jetoient dans le bassin à l'offrande (2), et beaucoup plus quand nous eûmes vu l'appareil du festin, sous une feuillée longue de plus de deux cents pas, à double rang de tables, et tout au bout celle qui étoit préparée pour Mme de Brézal, ses demoiselles et toute la noblesse conviée. Cette table et les deux autres furent servies par cent garçons, vêtus en Bas-Bretons, selon l'usage du pays, avec des livrées. On demeura plus de trois heures à table. Vers la fin, ces pauvres gens, qui se portoient bien, s'avançoient près de notre table et burent à la santé de Mme de Brézal, un genou en terre. Sortant de là, nous trouvâmes sur une belle pelouse le peuple de cinq ou six paroisses, qui étoit assemblé chacun en son particulier, ayant à leur tête celui qui étoit préparé pour lutter. Celui-là qui en avoit un autre en tête, vis-à-vis de lui, s'avançoit à mi-chemin, et étant proches [ils] se faisoient civilités l'un à l'autre en disant que c'étoit beaucoup d'honneur à lui d'avoir affaire à un homme qui fût en si bonne estime. L'autre répondoit à propos, et promettoient tous deux, touchant à la main l'un de l'autre, de ne point user des supercheries et ne se prendre point par aucune partie du corps qui fût défendue. Après leurs compliments et protestations, ils s'éloignoient l'un de l'autre d'environ dix ou douze pas, et, demi-courbés, s'avançoient peu à peu pour venir aux prises et faire faire le saut que l'on appelle le saut de Breton, qui réussissoit à quelques-uns ; et, quand cela étoit que le vainqueur pouvoit jeter le vaincu tombant sur le dos, tous ceux de son village alloient au-devant de lui avec des hautbois pour le couronner en signe de victoire. D'autres fois, le combat étoit si opiniâtre que les champions perdoient l'haleine et ruisseloient de sang, et demeuroient quelquefois d'accord d'une petite trêve pour prendre haleine. Mais enfin ils ne se quittoient point que l'un ne fût victorieux. Cependant il y en avoit d'autres qui faisoient des prises à la course et à tirer la bague. Après ces divertissements, il suit un branle général de tout le peuple qui danse naturellement les passe-pieds avec telle cadence et justesse que nous n'avons point de baladins en France. (Extrait des Mémoires du comte de Souvigny).
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(1) C'est-à-dire : à l'endroit où.
(2) On ne peut guère expliquer cette "offrande" que comme un sacrifice de dévotion accompli à la suite d'une "mission", où les prédicateurs auraient parlé contre la passion du jeu (communication de M. H. D Allemagne).

Marie du Coskaer, soucieuse de l'éducation des jeunes filles de Brezal

Marie du Coskaer était aussi soucieuse de l'éducation des jeunes demoiselles du château de Brezal, elle leur dispensait une formation à l'économie domestique. C'est ce que nous apprend Gustave Fagniez, historien et membre de l'académie des sciences morales dans La femme et la société française dans la première moitié du XVIIè siècle - Revue des Deux-Mondes - août 1912) :

" Nous avons établi, quand nous avons parlé de l'éducation (voyez la Revue du 15 janvier 1909), qu'après la formation morale et chétienne qui en était le premier objet et dont ils ne séparaient pas les bienséances en rapport avec la condition sociale de la jeune fille, il n'y avait pas, pour nos ancêtres de la première moitié du XVIIè siècle, de partie plus importante dans la pédagogie féminine que les connaissances ménagères. C'était à quoi s'appliquait tout d'abord la sollicitude maternelle. Catherine de Meurdrac, que nos lecteurs, nous l'espérons n'ont pas oubliée, était à peine sortie de la première enfance que sa mère lui donnait de petites tâches à remplir à la maison et lui faisait rendre compte de la façon dont elle s'en était acquittée, et la fillette ne semble pas, jusqu'à l'âge de dix ou douze ans, s'être occupée d'autre chose.

Mme de Brezal, ne s'y prenait pas autrement que la mère de Catherine. Seulement ce n'était pas à des enfans qu'elle avait affaire, c'était à des jeunes filles, et ces jeunes filles elle n'en était pas la mère. Restée veuve à 22 ans avec un seul enfant et décidée à ne pas se remarier, elle avait vendu son écurie et son équipage de chasse et employé le produit de la vente à assurer des moyens d'existence à des vieillards des deux sexes. Elle vivait entourée de cinq ou six demoiselles de qualité à qui elle enseignait l'économie domestique en assignant à chacune une besogne hebdomadaire et en l'interrogeant sur la manière dont elle s'en était tirée. Comme il s'agissait de grandes filles, ces exercices pratiques étaient naturellement plus difficiles que ceux qui avaient appris à Catherine et à ses contemporaines le b a ba du ménage. On ne s'étonnera pas que la petite école ménagère de Mme de Brézal fut assiégée de postulantes, surtout quand on saura qu'on y apprenait aussi les arts d'agrément et que, tout en étant réglée comme un couvent, on y recevait la bonne compagnie, on y donnait des sauteries et d'autres distractions ".

Marie du Coskaer, pieuse, vertueuse et attentionnée

Pieuse, vertueuse et attentionnée, elle est aussi quand elle remet dans le droit chemin sa petite-fille, Renée de Brezal, Soeur Louise-Marie-Pacifique "en religion" :
"Soeur Louise-Marie-Pacifique de Brezal appartenait à une famille honorable de la Basse-Bretagne qui se distingait autant par sa piété que par sa noblesse. Elle fut élevée avec soin par une vertueuse aïeule ; produite de bonne heure dans le monde, elle en connut les plaisirs et s'y livra sans réserve. On songea à la marier dès qu'elle fut en âge de prendre des engagements, mais alors elle éprouva un grand combat et se sentit appelée à la vie religieuse. Ce ne fut pas sans beaucoup de difficultés qu'elle parvint à suivre sa vocation ; elle y réussit enfin et entra au second monastère de la Visitation de Rennes. Sa ferveur remarquable pendant son noviciat ne se ralentit pas après sa profession. Bientôt elle eut à supporter une infirmité qui dura quatre ans. La phtisie, se joignant à ses autres maux, lui fit connaître que sa fin était prochaine. Elle redoubla alors de patience et d'amour envers Dieu, se réjouissant de l'avoir pour juge, et remettant de bon coeur son sort entre ses mains. Elle mourut âgée de 37 ans, vers la fin du XVIIè siècle." (source : Les Vies des Saints de Bretagne et des personnes d'une éminente piété qui ont vécu dans cette province. 1, IIIè, IVè, Vè et VIè siècles par Abbé Tresvaux, Dom Guy-Alexis Lobineau. Edition : Nouvelle édition revue, corrigée et considérablement augmentée par M. l'abbé Tresvaux...

Voici ce que disent les textes, relatant la vie de Soeur Louise-Marie-Pacifique, à propos de son aïeule Marie du Coskaer :
"... femme d'un mérite et d'une vertu extraordinaires, qui persévérait, depuis sa jeunesse, dans l'état de viduité. Animée d'une dévotion solide et courageuse, cette noble dame s'élevait constamment à Dieu par l'oraison, et descendait ensuite au secours du prochain par la charité. Durant une année de famine, après avoir distribué tout le blé de ses greniers, elle en fit venir, à grands frais, pour nourrir les pauvres du pays ; quant aux malades, elle ordonnait qu'on les apportât dans sa maison, où elle les soignait de ses propres mains. ... Cette charitable dame consacroit presque tout son tems à procurer l'union entre les familles, & à terminer tous les differends, qui s'élevoient entre ses sujets. Elle passoit des jours entiers dans ce saint exercice, & s'y appliquoit avec tant d'affection, qu'elle oublioit même de prendre quelquefois le repos, & la nourriture qui lui auroient été nécessaires."

Marie du Coskaer, riche propriétaire

Riche certainement : en plus d'être l'épouse puis la veuve de Vincent, seigneur de Brezal, "Elle est fille aisnée de messire François du Coskaer, seigneur de Barac'h, de Rozambau, de Keriouzit, Crec'hriou et Porchabat et de dame Marie de Kerc'hoent, fille de messire Ollivier de Kerc'hoent, chevalier seigneur de Kergournadec'h et de dame Marie de Ploeuc et par ceste alliance cousine germaine de Madame la marquise de Mollac.

Ladite du Coskaer eust en partage la terre de Kerfeunteuniou en la paroisse de Plougar, evesché de Leon, mais outre les advantages qu'elle a tiré pour les biens de la maison de Barac'h, son bon mesnage et grande économie ont encore extrêmement augmenté la maison de son mari". (Mdk777 - induction)

Marie du Coskaer, belle et spirituelle, mais ...

Rapporté par Louis Le Guennec dans Nos vieux manoirs à légendes - Les korrigans de Brezal : "Marie du Cosquer, que Kerdanet dit avoir été belle et spirituelle, mais illettrée au point de ne savoir écrire son nom, se fit enterrer à Pont-Christ, afin de rester, même après sa mort, tout près de ses chers enfants."

Y'a pas d' "mais" ... !!!

Question : Elle n'aurait pas su écrire son nom ?

Pourtant, voir la photo ci-dessus en tête de ce chapitre, elle laisse une belle signature tirée d'un aveu de 1628. On peut voir aussi celle présente sur un acte de baptême à Lanneuffret en 1638, associée à celle de son fils Guy de Brezal.
 Par ailleurs, j'ai retrouvé une autre signature (vieillissante, peut-être ? voir ci-contre) dans un "quitus" qu'elle a fait, en 1647, aux paroissiens de Guiclan après versement, de leur part, de 150 livres à ladite dame, en dédommagement des frais engagés par elle suite au séjour de soldats anglais dans le pays (ADQ 76 G 38).
Mais, peut-être notre vieil érudit lesnevien, veut-il dire simplement que la douairière de Brezal orthographiait mal son nom. C'est vrai qu'à cette époque on écrivait plutôt "Cosquer". Mais Kerdanet aurait pu constater que la devise de la famille étant "Mat ha kaer" ("Bon et beau"), l'ancêtre qui a choisi cette devise ne pouvait que modifier l'orthographe de son nom pour la justifier. Bref, nos anciens avaient donc de l'humour et une bonne connaissance de la langue bretonne... et Marie respectait, bien sûr, la tradition familiale.

Informations diverses

    Blason de
son père
Blason de
sa mère
Blason de
son mari

En 1630, la belle Marie du Coskaer rêve en admirant son bel étang de Brezal
(merci Danièle Nguyen Duc Long pour l'arrière-plan)

Sources principales des informations

ADB = Archives Départementales du Finistère à Brest
ADLA = Archives Départementales de Loire-Atlantique
CRBC = Centre de Recherche Bretonne et Celtique


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 André J. Croguennec - Page créée le 6/3/2011, mise à jour le 23/3/2024.