Autour des ruines du Roc'h Morvan (2/2)

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- l'histoire du château
- et autour des ruines (1/2)

Les festivités,
compléments
au chapitre 1

Quelques intervenants

Démonstration de tir à l’arbalète dans le camp retranché. © Ouest-France

Ar soudarded

Les Médiévales de Roc’h Morvan font le spectacle... Durant une journée, hier, le bourg a replongé dans son passé médiéval. Le public a pu admirer les reconstitutions des combats assurés par plusieurs troupes spécialisées. sous le signe du donjon pavoisé. La fête a commencé dès 11 h.

Une reconstitution fidèle
« Une troupe garde le château et les trois autres montent à l’assaut », explique Kentiguern Jaouen, qui s’est spécialisé dans la reconstitution du XVe siècle avec les Soudarded. « Le combat est très codé par sécurité. Mais les lances, les boucliers, les brigandines sont sourcés c’est-à-dire parfaitement reconstitués selon l’époque ». Pour Kentiguern, « le site de La Roche-Maurice est emblématique car dans l’imaginaire collectif, c’est bien le Léon et La Cornouaille qui s’affrontent ».

Ouest-France - Publié le 02/07/2019


Voir sur Facebook.

2019

2017

2017 - En fin d'après-midi, les membres de l'association nord-finistérienne Ar Soudarded (*) ont pris le château d'assaut !
(*) dans le rôle des soldats de Jean de Montfort et de leurs alliés anglais.

Waraok

Ils étaient à La Roche en 2012, 2014 et 2017. Voir leur site Internet.

Photos diverses

1992 : la table des notables


  C'est le même qui sert à boire

1993 : Erard de Léon était accueilli par Guillaume du Chastelier.
Erard était le frère d'Herve VII de Leon, Guillaume était son beau-frère, époux d'Amice (cf généalogie).

2010 : Premières festivités après la grande campagne de fouilles.

   Un jeune moyenâgeux en costume d'époque ... et une gente dame

Après un an de relâche, les Ripailles du Roch reviennent animer le château de La Roche-Maurice, demain 2/6/2012. L'occasion de découvrir ou de redécouvrir, en festoyant, un joyau du patrimoine local. En 2010, le château de La Roche-Maurice rouvre ses portes au public après sept ou huit années de fouilles. Le conseil général, propriétaire des lieux, avait organisé alors une inauguration en grande pompe. La municipalité ainsi que l'association des commerçants et artisans décidaient de se joindre à l'événement en organisant la première édition des Ripailles du Roch.

Un an sur deux
Alors, pourquoi ces dernières, qui, avec 400 repas servis, connurent un beau succès en 2010, n'ont-elles pas été reconduites l'an passé ? Deux raisons au moins à cela. Tout d'abord, Landerneau a aussi sa fête médiévale, organisée tous les deux ans par l'association Rive gauche. Afin qu'aucun des deux événements ne fasse de l'ombre à l'autre, La Roche-Maurice opte logiquement, elle aussi, pour une organisation bisannuelle. Une année l'un, une année l'autre. Un pacte de non-concurrence en quelque sorte.

Musique et feu d'artifice
Mais surtout, La Roche-Maurice est une petite commune. Mobiliser 50 bénévoles sur une telle manifestation n'est pas une chose si évidente. Les bonnes volontés ne se trouvent pas aussi facilement que les bigorneaux sous les cailloux à marée basse. Sur la durée, le découragement et la lassitude guettent. Voilà pourquoi, après une année de relâche et autant de répit pour les bénévoles, les organisateurs peuvent aujourd'hui relancer la machine.
Rendez-vous donc, demain, avec, au menu, cochon grillé, marché médiéval, musique, feu d'artifice et embrasement du château. (source Le Télégramme du 1/6/2012).

2012 : Les Ripailles du Roc'h, un sacré voyage dans le temps.

Annonce des ripailles de 2012. Une journée qui se terminera en beauté
par l'embrasement du château (c'est donc une photo de 2010).

2014 : La foule sur les pentes du Roc'h pour assister au combat des chevaliers... et puis le feu d'artifice

2017 : Les enfants de l'école ont déjà visité le château, en costume, la semaine dernière (Ouest-France 3/7/2017).

Festi Roc'h travaille d'arrache-pied pour mettre la dernière touche aux Médiévales de Roc'h-Morvan. Le samedi 8 juillet, soixante bénévoles seront mobilisés. En ce début d'été, cette fête, qui sera aussi la journée d'inauguration de la maison du patrimoine, sera lancée de la cour de récréation.

Le défilé d'une centaine d'enfants partira vers 14 h 30 pour rejoindre le château. « Les costumes ont été confectionnés durant les Temps activités périscolaires avec l'aide de bénévoles. »

Commémoration - reconstitution, le jour J :

1342, la guerre de succession du duché de Bretagne éclate. Après avoir rasé le château de la Joyeuse Garde (La Forest-Landerneau), les soldats de Jean de Montfort et leurs alliés anglois, entament le siège du Roch Morvan (*), bien décidés à y déloger Hervé VII. Le seigneur de Léon venait de virer casaque en rejoignant le rang ennemi des partisans de Charles Blois, soutenus par le Royaume de France.

La garnison avait fini par se rendre, offrant une prise de choix aux Montfort qui poursuivaient leur route victorieuse jusqu'à Morlaix. Absent au moment de l'assaut, Hervé VII devait finir par être fait prisonnier par les troupes anglaises.

(source Télégramme du 8/7/2017)


(*) avec le groupe "Ar Soudarded" dans le rôle de ces soldats.

2019 : Le public pouvait s’habiller comme les damoiselles d’autrefois. Nombre de personnes, des enfants en particulier pour le défilé, sont venues déguisées.

Beau guerrier
Les gueux de Landerneau attendaient le public au pied du château
Démonstration de tir à l'arc de haut niveau

A l'occasion de la Saint-Hervé le 18 juin 2022

1 Les représentations prévues par L'art en fusion n'ont peut-être pas été produites au moment prévu du fait des conditions climatiques : vent fort et frais, suivi de pluie torrentielle en fin d'après-midi. Le concert a été annulé... mais pas la soirée : Karel et Amélie ont fait office de DJ.
2 L'art en fusion : Association culturelle multidisciplinaire, créée en novembre 2021 par Amélie Salaün et Karel Léon. Elle propose des stages de création de BD, des ateliers Lego, des ateliers scéniques, rando poétique, etc... animés par ces deux jeunes femmes dynamiques.
Voici le programme tel qu'il était prévu 1, d'après les annonces diffusées sur les réseaux sociaux :

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Le conte de Jeanne et Hervé

Un conte écrit par Amélie Salaün, illustré par Karel Léon, à voir sur Facebook, en activant le son.
Bravo, félicitations aux deux artistes en fusion !

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Ce conte a le super mérite de faire comprendre, rapidement, avec des phrases poétiques et bien choisies, une histoire qui n'est pas toujours très évidente dans les livres des érudits.

C'est l'histoire d'une fratrie pas comme les autres. Jeanne et Hervé ont vu le jour au château Roc'h Morvan, à La Roche-Maurice. Ce sont les enfants des seigneurs de Léon ! Jeanne est la grande soeur d'Hervé. Elle est proche de leur mère et a des souvenirs de leur père. Hervé lui n'a pas eu cette chance... Effectivement, 6 mois après sa naissance, son père fut capturé et enfermé dans la tour de Londres en Angleterre ! Hervé était encore un enfant en bas âge quand il fut libéré, mais Hervé VII est mort 2 ans seulement après sa libération.

Le lion des Leon protège le château de Roc'h-Morvan : Fresque réalisée à partir de
nombreux dessins faits par des enfants et des adultes du pays de Landerneau-Daoulas

X La fresque a été réalisée en plusieurs étapes :
  1. Diffusion du conte "Hervé et Jeanne", en proposant aux lecteurs de créer leurs illustrations
  2. Amélie et Karel sont allées à la rencontre des habitants du pays de Landerneau-Daoulas, pour rechercher les dessins un peu partout, même dans des bars, bibliotheques, rues... etc
  3. Uniformisation de la couleur des dessins pour qu'ils puissent être regroupés ensemble
  4. Assemblage des dessins pour créer la fresque participative
  5. Création d'un premier plan avec le lion et le château
  6. Fusion du premier plan et de la fresque participative

Une enfance pendant la guerre de succession qui amène à ce jour des 13 ans d'Hervé. Un jour important que Jeanne redoute depuis un moment. "Hervé, ne prend pas part au combat", dit Jeanne à son frère tout en réconfortant Marguerite sa maman. Mais Hervé est en colère il vient d'apprendre lors de la venue de son oncle à son anniversaire qu'une information lui est cachée depuis la mort de son père. Effectivement selon la tradition des Léon, Hervé doit partir combattre le jour de ses 13 ans, sinon le lion disparaîtra de leur blason.
"Non, Hervé, ne prends pas part à la guerre, ce n'est qu'un blason !" supplie Jeanne.
"Non, Jeanne, le lion sur ce blason n'est pas seulement notre protection, il est notre définition ! sans lui tu n'es plus une Léon !" répond Hervé à sa soeur, d'un ton si déterminé que l'ensemble de la pièce entendait les mouches voler.

C'est donc à dos de son cheval, tout en tenant fièrement le blason des Léon, que Hervé s'en va combattre les Montfortistes et les Anglais, aux côtés de Charles de Blois qui est soutenu par le roi de France. Jeanne est très inquiète pour son petit frère, mais également pour son époux, car Jeanne est mariée à un chevalier : Jean 1er de Rohan. Lui aussi, combat aux côtés de Charles de Blois.

Tout en espérant la fin de cette guerre interminable, Jeanne et Marguerite, sa mère, s'occupent de la gestion de leurs nombreuses terres. Et afin de ne pas sombrer dans l'inqiétude tous les matins, en se réveillant, Jeanne, pose sa main sur le blason des Léon, sur ce lion, qui protège cette dynastie depuis 8 générations ! "Notre lion est sans griffe et sans dent mais il est plus agressif que n'importe quel serpent", claironnait Jeanne à tout bout de champ aux quatre coins du château Roc'h Morvan ! "Le serpent figurant sur le blason des seigneurs de Montfort", Jeanne rétorque donc cette phrase en quête de réconfort. Mais, malheureusement, les bonnes ondes de Jeanne ne suffirent pas...

"Je suis désolée Jeanne, mais Hervé, ton frère, et Jean, ton mari, ont été donnés en otages par Charles de Blois aux Montfortistes". Jeanne est clouée par l'annonce de son oncle ! "Charles de Blois et Jean de Montfort négocient un compromis de paix", rajoute Erard de Léon, cet oncle porteur de mauvaises nouvelles.
"Où sont-il détenus en otage ?", lance Jeanne à Erard. "Ils sont à Penmur ou à Guérande, les négociations trainent en longueur. Charles de Blois et jean de Montfort s'échangent des otages", précise Erard, ce à quoi Jeanne répond : "Il ne faut jamais mettre un Léon en cage, Hervé ne supportera pas d'ête un otage". Quelques semaines plus tard, le testament d'Hervé fur porté à sa mère. A la lecture de ce dernier, visiblement, Hervé se savait malade, mais sain d'esprit, et étant le dernier homme de la lignée des léon, il lui fallait agir en conséquence, et en prévoyance. A dorénavant 21 ans, Hervé avait donc décidé de préparer sa famille à vivre sans lui. Sur son testament, de nombreuses précisions, notamment qu'il souhaite être enterré comme ses prédécesseurs, dans l'abbaye de Daoulas. Puis le testament stipule qu'il fait don de deux cents livres d'or au monastère de Daoulas, deux cents livres à l'hôpital de Bourg-Blanc. Le couvent des dominicains de Morlaix, ceux des frères mendiants des diocèse de Léon, Cornouaille et Réguier, les fabriques de plusieurs églises et chapelles du Léon reçoivent aussi d'autres dons. Hervé précise également qu'il souhaite que sa mère bénéficie de la jouissance d'un tiers de ses terres. Ce à quoi répondra favorablement Charles de Blois. Quant au reste ?

Jeanne devient l'unique héritière de la lignée des Leon. Mais Jeanne est mariée à un Rohan ! "Qui se souviendra des Léon, que restera-il de notre lion, lorsque ce château ne sera plus qu'un tas de cailloux ? Je fais la promesse que mon époux, puis mon fils feront perdurer le nom des Leon ! Même si ce sont des Rohan, ils se feront appeler dorénavant les SEIGNEURS DE LEON". (conte inspiré de l'histoire du château de Roc'h Morvan)

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Conférence de Ronan Pérennec :

Eléments mobiliers inhabituels trouvés dans les ruines en 2019 : (Etude de Paul-François Broucke et Marc Faujour) Fragments après leur mise au jour Proposition de restitution du blason Proposition d'identification des blasons Alliance Rohan-Léon Alliance Rohan-Clisson

En 2019, "on a découvert en fouilles dans une couche de démolition un débris de vitrail qui s'avère être un ancien écusson aux armes mi-parties Rohan/Léon ou Rohan/Clisson. Malgré son état catastrophique, ce fragment est une découverte absolument rarissime en contexte castral. Pour vous en donner une idée, on ne connaît aucune armoirie en vitrail dans un château dans tout l'Ouest" (message de PF. Broucke à André Croguennec en juillet 2021).

L'archéologue nous a présenté le résultat des fouilles de l'enceinte basse, en décrivant la structure des bâtiments et leur évolution aux cours des siècles, du XIè au XVIè. Il a été obligé d'omettre le XIVè siècle car les vestiges n'ont pas permis de se prononcer de façon certaine sur cette époque. Je n'ai pu, hélas, retenir l'intégralité de son discours. (NB. On trouvera sur ce site d'autres textes décrivant ce lieu).

Parmi quelques découvertes notables, l’équipe d’archéologues a mis au jour les déplacements des remparts avec le temps, les tours, la création d’un grand logis, les restes d’une cuisine, et la présence d’une salle souterraine comme un cachot.

Il s'avère que cette enceinte basse était constituée de nombreuses salles sur plusieurs niveaux (étages). Au XVè siècle, leur nombre croissant n'aurait pas laisser la place pour une cour intérieure où les chevaux des soldats, gardiens du château, auraient pu séjourner. Les écuries se situaient probablement dans l'enceinte appelée "basse-cour".

Le mode de construction des murs était assez particulier. Le haut des rochers de quartzite sur lequel ils reposent n'a pas été arasé. Les bâtisseurs ont commencé par insérer dans les creux des petites pierres, puis de plus grandes jusqu'à pouvoir y placer des pierres plates qui par leur poids maintenaient solidement la structure inférieure sans que celle-ci ne soit confortée par un quelconque mortier. Ce n'est qu'ensuite qu'on trouvera des couches de mortier en alternance (argile ou chaux). Certains murs de cet appareil rappellent ceux des ruines de Landevennec, et pourraient avoir été bâtis par les mêmes ouvriers.

On sait qu'au 19è siècle les ruines ont constitué une carrière de pierres pour les constructions des maisons de La Roche, mais aussi pour l'édification des bâtiments de l'usine de la Société Linière à Landerneau. Ronan Pérennec pense même que les pierres de la courtine nord ont pu servir à créer une partie de la plateforme du chemin de fer, juste avant 1865. Il base son hypothèse sur la consistance des restes présents sur la pente du Roc'h à cet endroit.

A La Roche-Maurice, au fil des années, on a trouvé des boulets de canon, des céramiques ou encore des ossements et arrêtes qui fournissent des indications sur les habitudes alimentaires des habitants du lieu. Les résidents ont-ils, occasionnellement, mangé du chat, du chien, ... On y a trouvé des restes, c'est donc possible, surtout concernant le chien.

L'archéologue nous a informé que les fouilles allaient de poursuivre cet été. Et à la fin de son exposé, nous l'avons suivi pour des explications complémentaires "in situ".

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Eco-pâturage au château

"L'éco-pâturage de nos espaces naturels est un entretien 100% naturel. Il contribue à la préservation de la biodiversité mais aussi il diminue l'impact environnemental (zéro bruit, zéro émission de CO2, zéro traitement, fertilisation naturelle des sols par les déjections animales). C'est un moyen de gestion écologique adapté pour restaurer de zones difficiles d'accès comme les milieux pentus", dit en substance un panneau d'information installé à l'entrée de la zone réservée aux animaux.

"La mairie de La Roche-Maurice, sur les terrains du Conseil Départemental, a donc choisi ce mode d'entretien des portions difficiles. Elle a fait appel à l'association de Langazel en Tremaouezan pour la gestion de l'éco-pâturage en complément du débroussaillage entrepris par les bénévoles de la commune".

L'espace éco-pâturé restera accessible au public, informé à l'entrée qu'il doit refermer le portail pour empêcher la divagation des animaux.

L'inauguration de cet espace a été fait ce 18 juin par le président du Conseil Départemental, Mael de Calan, et le maire de La Roche-Maurice, Lénaïc Blandin . Le président a vanté les atouts de la commune avec son patrimoine historique.

Le maire, quant à lui, a rappelé le travail important des nombreux bénévoles et des membres de la municipalité qui ont permis cette réalisation. Ceux-ci ont été cités nommément et appelés à venir retirer un cadeau de reconnaissance. On a vu ainsi près de 20 personnes recevoir une bonne bouteille et de quoi l'accompagner à l'apéro.

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Il y avait aussi : Véronique Bourbigot, vice-présidente du département en charge de la culture ; Bertrand Goalec, conseiller départemental du canton de Landerneau et maire de Plouedern ; Patrick Leclerc, président de la communauté d'agglomération des communes de Landerneau-Daoulas et maire de Landerneau.

« Dès la formation de notre équipe municipale, avec Vincent Le Viol et quelques autres collègues, nous avions projeté, et indiqué dans notre programme, cette idée d’éco-pâturage au château et sur d’autres pâtures communales », a exposé le maire de La Roche-Maurice, Lenaïc Blandin. Il poursuit : « Quelques jours après notre installation en 2020, nous avons été sollicités par Pierrot Dantec, Michel Le Néen et Jean Martin, collaborateurs bénévoles, chargés de l’entretien des espaces verts au château ». Le chantier a pu démarrer en février 2022. Pour réaliser ce projet, une aide de 2.000 € a été apportée par le département. La municipalité note surtout la grande mobilisation des bénévoles, ainsi que celle des agents communaux pour la confection de l’enclos, nécessaire au bon accueil de deux brebis et d’un bélier castré. Le choix de races rustiques, locales et anciennes a été fait. Par ailleurs, les prénoms ont été donnés par les enfants de l’école de La Roche-Maurice, à savoir Chocolat, Bouclette et Kistin (châtaigne en breton)". Source Ouest-france et Le Télégramme.

- Que le Lion des seigneurs de Léon veille sur les moutons.
- Mais, j'espère qu'il se tiendra "à macle" !
- "A macle, à macle ?", dit l'autre.
- Oui, je sais, ailleurs on dit : "à carreau". Hi hi hi !
- De toute façon, comme il n'a ni dent, ni griffe !		 

Les animaux sont : "Bouclette", la brebis de couleur clair ; "Chocolat", le mouton noir avec ses cornes et "Kistin", l'autre brebis. Près de ces derniers, un enfant maquillé par L'art en fusion.

On voit, sur la photo plus bas, que la liberté, "surveillée", vient de leur être donnée, par Vincent Le Viol. Nous n'avons pas tardé à les voir gambader sur les pentes du Roc'h.
Vincent est conseiller municipal à La Roche et gestionnaire des espaces naturels protégés de Langazel à Trémaouézan. De ce fait, il a eu un rôle fondamental dans la mise en oeuvre de l'éco-pâturage.

Puis, tout le monde se retrouva au pot inaugural offert par la mairie. Bien qu'il ne manquât rien dans les verres,
une demi-heure plus tard, Jupiter crut devoir en rajouter par une forte pluie non désirée.

Suite... publiée dans le Télégramme du 30/9/2022

Un deuxième enclos va être mis en place à destination des moutons, afin d’effectuer une rotation de pâturage pour ces derniers. « Les moutons sont déjà installés dans le premier enclos depuis le mois de juin. Le deuxième enclos sur la partie nord du château sera bientôt terminé », explique Hervé le Bras, bénévole avec la municipalité. L’installation n’est pas sans pénibilité, car la partie actuellement en travaux est l’une des plus difficile d’accès. Effectivement, le versant nord est beaucoup moins praticable du fait de sa pente raide. Grâce à la joyeuse équipe de bénévoles, les trois mammifères laineux, pourront donc prendre possession de ce nouvel enclos incessamment sous peu. Le but étant d’effectuer une rotation entre les deux enclos, environ tous les six mois.

Source des informations

AMB = Archives Municipales et communautaires de Brest


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 André J. Croguennec - Page créée le 1/4/2022, mise à jour le 21/6/2022.
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