Des maisons au bourg de La Roche |
En 1900, il n'y avait pas de maison au coin de la place de l'église, mais seulement un mur de clôture avec une porte d'entrée dans le jardin intérieur.
En 1905, Anne-Marie Miossec, veuve d'Alain Plantec, veut construire une nouvelle maison dans l'alignement de celles existantes "place aux vaches" (aujourd'hui "place de l'église").
La partie teintée en rouge indique le terrain que la commune accepte d'aliéner en faveur de Mme veuve Plantec Allain, le 26/2/1905, afin de permettre à celle-ci de bâtir la maison à angle droit. Cette partie a la forme d'un triangle de 2 mètres sur 6, soit 6 m2 de superficie.
La maison doit être construite à la place de l'arbre qu'on voit sur la photo de gauche.
Plus bas, la photo nous montre la maison construite telle qu'on peut la voir aujourd'hui. Au cours de la première moitié du 20è siècle, elle sera habitée par Yves Marie Le Gall et Marie Anne Elleouet, sa femme, qui y tenaient un petit commerce de cordonnerie où l'épouse vendait des sabots pour hommes et femmes, le cordonnier réparait sabots et chaussures usagés mais il était aussi coiffeur-barbier...
Les petits landernéens du patronage sont venus visiter La Roche. Leur promenade depuis Landerneau nécessite un petit réconfort.
Le prêtre responsable du groupe a prévu du café. Au fond, les ecclésiastiques rochois sont venus rencontrer tout ce petit monde.
Evolution de la place de l'église de 1900 à nos jours.
Le 16 juin 2018, après nous avoir fait une conférence sur les fouilles de l'enceinte basse du château, Ronan Pérennec nous conduisit vers la forteresse pour nous présenter l'avancée des travaux.
Quand nous sommes passés près de cette maison j'avais près de moi un monsieur qui me dit : "j'ai habité dans cette maison". Je lui demandai son nom. C'était Alain Le Bos, accompagné de son épouse Brigitte. Voir Alain Le Bos et son épouse sur la photo prise ce jour-là par le journaliste qui suivait l'événement. Ce sont les deux personnes au premier plan à l'extrême gauche.
Je connaissais cette famille par mes recherches antérieures et par relations. Voici la famille Lamarque :
Jean-Baptiste LAMARQUE, né le 7/4/1755, Bruges (Gironde), décédé le 12/2/1839, Bourg, La Roche-M. (à 83 ans), capitaine, maire de La Roche de 1818 à 1838.2 Les "Le Bos" étaient brasseurs à Landerneau et avaient une résidence secondaire, une belle maison bourgeoise, à Gorrequer en Pont-Christ. Fernand Le Bos était le fils de Camille Le Bos, industriel brasseur, et de Fernande Pinchon.
Sur le plan du cadastre rénové de 1934-1936 la maison porte le n° 33. Voir aussi cadastre de 1811 et autres, sous couvert du petit livre vert
Au début du 20è siècle la maison 32 appartenait aux Dieuleveult.
La petite maison du coin (place du Château - Allée des tilleuls), sans numéro, collée à la 32, a appartenu à la famille Lamarque.
Vu les flèches, on peut dire que le terrain 33 et la maison qui nous intéresse a appartenu à cette même famille Lamarque.
Le plan qui suit confirme ce fait. Il se trouve dans un document "Aliénation d'un terrain au bourg de La Roche", et il montre que Charles Lamarque a acheté en 1895 un bout de terrain à la mairie, et qu'il était déjà propriétaire de la maison et du jardin n° 33.
Voir la photo aérienne de l'IGN en 2012 .
Les recensements au bourg de La Roche nous donnent pour :
- 1946 : Neny Alberte, née en 1891 (donc née Alberte Le Hideux) et
Le Hideux Anne-Marie, sa soeur, née en 1889
- 1954 : Neny Alberte, née en 1891 et
Le Hideux Anne-Marie, sa soeur, née en 1889
- 1962 : Neny Alberte.
... et cela nous donne l'explication sur la présence d'Alain Le Bos en ce lieu.
La représentation de la famille Lamarque, plus haut, associée aux recensements et aux deux plans ci-joints, désigne bien cette maison comme ayant été la propriété de cette famille... et les recensements des années précédentes ne font que confirmer cette hypothèse (à lire en cliquant sur le petit livre vert ).
En 1811, la maison n'existait pas (couleur rosée = sol et pas rouge = bâtiment). Les propriétaires de ces parcelles :
93 (maison et dépendance) : Malassis de Brest ; 110 et 111 (jardin) : Malassis de Brest ; 94 (maison) : Jean Verveur de La Roche,
Puis autres propriétaires et usufruitiers pour la parcelle 93 :
1841 - Gilles Le Goff, négociant (marchand de vin à Brest, époux de Marie-Anne Plantec, née à Pont-Christ)
1845 - Paul Cozic, regattier au bourg de La Roche (gendre de Jean Baptiste Lamarque)
18?? - Charles Lamarque
1916 - Albert Lehideux, époux Lamarque, négociant à Brest puis au bourg de La Roche
L'intérieur du pentagone en 2012
La photo aérienne de l'IGN montre qu'après 1934 la parcelle n° 33 a été divisée en deux parties au moins.
Plus bas, extrait d'une photo aérienne des AD29, vers 1975.
Recensements à La Roche
Année | Nom | Prénom | Naissance | ||||
1936 | 16 et 17 | 22 | 1 | Le Hideux Vve | Fanny | 1865 Brest | Chef de ménage |
2 | Le Hideux | Anne Marie | 1889 Brest | Fille | |||
3 | Gueguen | Marie Anne | 1850 La Roche | Domestique Cuisinière | |||
1931 | 14 | 23 | 1 | Le Hideux | Albert Léon | 1850 Brest | Chef de ménage, propriétaire |
2 | Lamarque | Fanny Augustine | 1865 Brest | Femme | |||
3 | Le Hideux | Anne Marie | 1889 Brest | Fille | |||
4 | Gueguen | Marie Anne | 1860 La Roche | Cuisinière | |||
1926 | 13 | 20 | 1 | Le Hideux | Albert | 1850 Brest | Chef de ménage, propriétaire |
2 | Lamarque | Fanny | 1865 Brest | Femme | |||
3 | Le Hideux | Anne-Marie | 1889 Brest | Fille | |||
Gueguen | Marie Anne | 1860 La Roche | Cuisinière | ||||
1921 | 13 | 19 | 1 | Le Hideux | Albert | 1850 Brest | Chef de ménage, propriétaire |
2 | Lamarque | Fanny | 1865 Brest | Femme | |||
3 | Le Hideux | Ane Marie | 1889 Brest | Fille | |||
4 | Le Hideux | Gabriel | 1901 Brest | Fils, employé de banque à Brest | |||
5 | Gueguen | Marie Anne | 1860 La Roche | Cuisinière | |||
1911 | ???? 1 |
1 A cette date et un peu avant, la famille Lamarque était certainement recensée à Brest, car la maison de La Roche était leur résidence secondaire.
Les recensements, l'état-civil et diverses sources nous donnent encore quelques informations supplémentaires :
- 1962 : | Cette année-là, en plus d'Alberte Neny, on trouvait dans la maison : Marie Rochard, veuve Sénéchal, née en 1889, Anne-Marie Roué, veuve de Paul Person, née en 1889. |
- 1968 : | Marie Rochard. Elle est décédée à Crozon en 1974. Anne-Marie Roué. Elle est décédée dans cette maison en 1970. |
- 1977 : | M. et Mme Gérard Garnier achètent la maison. Elle sera revendue, bien plus tard en 2023, après le décès de madame. |
Quand la maison n° 33 a-t-elle été construite ?
Elle n'apparaît pas sur le plan du cadastre napoléonien de 1811 (voir ici, couleur rosée = sol et pas rouge = bâtiment).
Jean-Baptiste Lamarque, quand il est arrivé à La Roche, était locataire au château du Pontois, de 1816 à 1825, avant de venir s'installer au bourg de La Roche. Il est donc fort probable qu'il ait construit cette maison juste avant 1825.
Pendant la guerre ?
Pendant la 2eme guerre mondiale, c'est la fille de Mme Garnier qui l'a dit à Nathalie Riou, de La Roche Immo : "La maison avait été réquisitionnée par les Allemands. Il y a des écrits en allemand sous l'escalier gravé dans le bois". Un client de l'agence les a traduits comme étant une "déclaration d'amour" à l'Alsace et la Lorraine. Tout n'était pas déchiffrable.
Est-ce cet Allemand qui nous a laissé une carte postale écrite dans sa langue maternelle ? Voir ici
Roger Bras a écrit que pendant la guerre... "Les gradés réquisitionnent les plus belles demeures du bourg et des abords : maisons Coat, Kerbrat, Le Gall et Broudin au bourg".
Pourquoi n'a-t-il pas cité la maison Lamarque-Le Hideux ?
Fanny Lamarque, veuve Le Hideux, étant décédée en 1937, peut-être sa fille Anne-Marie a-t-elle quitté provisoirement La Roche, pour y revenir après la guerre. En 1946, elle est recensée à Landerneau chez son neveu Fernand Le Bos (AD29 vue 49). Pendant le conflit, la maison était peut-être louée à la famille Coat ou à une autre ?
Obsèques de M. Charles Lamarque - La Dépêche de Brest du 06/04/1916.
Hier matin ont eu lieu, en l'église Saint-Louis de Brest, les obsèques de notre cher et regretté président honoraire et ami Charles Lamarque. Un cortège d'amis nombreux et recueillis s'était joint aux membres de la famille du défunt et s'était rassemblé devant la maison mortuaire, rue de Siam, 36.
A dix heures, M. l'archiprêtre Roull, curé de Saint-Louis, est venu procéder à la levée du corps. Les cordons du poêle étaient portés par MM. Robert et Forgeot, notaires ; Fournier, avoué ; Louis Coudurier, rédacteur en chef de la Dépêche de Brest. MM. le président et les juges du tribunal civil, le procureur de la République, les officiers ministériels et les membres du barreau, étaient aux premiers rangs du cortège, ainsi que MM. Louppe, député du Finistère ; Rouget, président du conseil d'administration de la Dépêche de Brest ; Moign, conseiller général ; Le Frapper, président de la Chambre de commerce ; le docteur Caradec ; Géhin, administrateur honoraire, et Perrot, administrateur de la Dépêche de Brest ; Cuisenier, télégraphiste à la Dépêche de Brest ; Bouyer, capitaine de frégate en retraite ; Bastit et Lhostis, négociants ; Chevillotte, armateur ; Deshayes, propriétaire, etc.
Après l'office célébré par l'abbé Gahinet, M. l'archiprêtre Roull a donné l'absoute. Puis le cortège a gagné le cimetière, où M. Robert a prononcé le beau discours suivant, qui résume de façon parfaite la longue existence, toute de labeur et de probité, de Charles Lamarque. Voici ce discours :
Messieurs,
C'est avec une profonde émotion que je viens aujourd'hui, au nom de la Compagnie des notaires de notre arrondissement, adresser un dernier hommage à notre cher et vénéré doyen, Me Charles Lamarque. Sa mort est pour nous un véritable deuil ; elle sera ressentie cruellement par tous, et l'annonce qui en parviendra à ceux des nôtres qui, loin de nous, luttent, à un titre quelconque, pour la défense de la patrie et de la victoire finale, laissera dans leur coeur un douloureux écho. Je me fais l'interprète de tous pour témoigner ici à la famille Lamarque si éprouvée par la perte de son chef, après tant d'autres chagrins, l'assurance de nos biens vives et sincères condolérances.
J'ajouterai, messieurs, que je parle aussi en mon nom personnel non seulement comme président de la Chambre des notaires, mais encore comme compatriote de M. Lamarque, que je connus à La Roche-Maurice avant d'entrer moi-même dans la corporation ; il fut de plus le collègue et l'ami de mon regretté père et je n'oublie pas qu'il tint à venir lui dire un dernier adieu et à nous témoigner sa sympathie lorsque nous fûmes dans la douleur.
Vous partagez ces sentiments de regret, vous tous qui entourez ce cercueil, car vous avez connu et aimé, comme nous, l'homme de devoir qui va descendre dans la tombe après une vie si longue et si bien remplie.
Si longue ! En effet, M. Charles Lamarque naquit à La Roche-Maurice, le 27 février 1830. Il fut d'abord notaire à Lambézellec et obtint le transfert de son étude à Brest.
Nos anciens tableaux portent que sa nomination eut lieu le 21 avril 1858 ; il resta en fonction jusqu'au 23 juillet 1891, époque à laquelle il démissionna en faveur de son fils Louis, qu'il avait formé à son école.
Cet exercice de plus de 33 ans consécutifs ne fut qu'un immense labeur, tout fait d'honneur et de probité.
M. Lamarque, praticien expérimenté, sut mener son étude à un degré de grande prospérité : c'est qu'en dehors de l'homme professionel il y avait l'homme bon et aimable, l'homme accessible à tous !
Il fut bien le fils de ses oeuvres, et lorsqu'il se retira, il put contempler d'un oeil satisfait le résultat obtenu par son travail.
L'honoriat, qui lui fut conféré en 1892, fut la juste récompense de cette longue carrière.
Et maintenant, M. Lamarque va pouvoir jouir de ce repos qu'il a escompté d'avance, comme peuvent s'escompter les choses d'ici-bas, dans ce bourg natal de La Roche-Maurice, si coquettement perché sur son roc séculaire, à l'abri du gracieux clocher de son église, dominé lui-même par les ruines imposantes de l'ancienne forteresse des temps passés.
Hélas ! Si le repos s'annonçait, la quiétude ne devait pas être de longue durée, et peu de temps après sa retraite, M. Lamarque perdait l'excellente et sainte compagne de sa vie. Ce fut pour lui un immense chagrin que ne sera que le prélude des autres deuils qui vont suivre.
Et, en effet, quelques années plus tard, Louis Lamarque était ravi à l'affection des siens et à l'estime de ses confrères, fauché en pleine force de l'âge, laissant un fils trop jeune pour pouvoir lui succéder.
Ce deuxième coup fut cruellement ressenti mais ne put terrasser M. Lamarque qu'il trouva prêt à reprendre la lutte pour conserver à son petit-fils l'office familial.
Il rentra donc dans la vie active et fut nommé titulaire de son étude par décret du 26 février 1905.
Jusqu'au 24 décembre 1910, le grand-père continuera à travailler avec la même ardeur qu'autrefois.
Enfin René Lamarque a atteint l'âge légal et il prend la suite des affaires. Désormais le but est atteint et l'avenir semble assuré.
Mais voilà qu'en 1914, l'ennemi héréditaire qui nous guettait depuis 44 ans avec une persévérance inlassable, forgeant contre nous ces armes redoutables que nous connaisons aujourd'hui, pendant qu'il enserrait notre pays trop confiant dans le réseau de son espionnage et qu'il l'occupait par sa pénétration commerciale et industrielle, voici, dis-je, que cet ennemi n'hésite pas à déclencher la guerre formidable qui a ensanglanter l'Europe.
René Lamarque était jeune et il partit avec son grade de lieutenant de réserve, au 219è d'infanterie.
Il ne devait pas tarder à trouver une mort glorieuse en tombant les armes à la main face à l'ennemi. Honneur à sa mémoire !
Voici donc, messieurs, une troisième épreuve, la plus terrible de toutes, si je puis m'exprimer ainsi, car à la perte de l'être cher vient s'ajouter celle des illusions !
C'est le rêve longtemps caressé qui s'envole. C'est l'édifice élevé avec tant de peine qui s'écroule définitivement. Les efforts du grand-père, quelque persévérants qu'il aient été sont désormais vains : l'étude va cesser d'appartenir à la famille et passer dans d'autres mains.
N'y avait-il pas là, je vous le demande, de quoi anéantir un homme ? Un autre peut-être, mais pas Charles Lamarque.
Il était déjà suppléant de son petit-fils : il continuera de l'être, et il assurera le service de l'étude jusqu'au bout.
Et pendant ce temps voici qu'un nouveau malheur vient fondre sur cette famille et qu'un autre petit-fils, Georges Lehideux, sergent d'infanterie, trouve, à son tour, la mort au champ d'honneur.
Peut-on imaginer une destinée plus poignante ? Et malgré tous ces chocs si douloureux et si répétés, le bon aïeul est toujours aussi serein, aussi laborieux, aussi lucide d'intelligence, aussi avenant ; il va remplir son rôle jusqu'à a fin, jusqu'au moment où il pourra remettre à un nouveau pilote la direction de la barque par lui gouvernée si longtemps.
Malgré toutes ces épreuves et ces fatigues, les années accumulées sur la tête vénérable de notre doyen ne paraissaient pas y avoir laissé de traces et l'on pouvait espérer que pendant longtemps encore il nous serait conservé... Mais l'heure de Dieu avait sonné, et le vieux lutteur est tombé dans la brèche, on pourrait presque dire dans l'exercice de ses fonctions, calme et tranquille devant la mort qu'il a regardée en face sans en être troublé, avec la sérénité qui avait éclairé sa vie. Il est mort dans les sentiments les plus chrétiens.
Une telle fin devait être le couronnement d'une telle vie, et le Souverain Juge aura fait au bon M. Lamarque l'accueil qu'il réserve au serviteur qui a peiné, souffert et qui a terminé sa journée.
Reposez donc en paix, cher et vénéré confrère, au milieu de ceux qui vous ont précédé dans l'autre vie, et que la lumière éternelle luise sur vous !"
Au nom du conseil d'administration de la Dépêche de Brest, M. Louis Coudurier a adressé un dernier adieu à celui qui, ayant succédé à M. Victor Gérard, avait hérité de son prédécesseur les hautes vertus morales de libéralisme, de parfaite connaissance des hommes et des choses, et, surtout, d'absolu respect des convictions d'autrui. Charles Lamarque avait laissé au journal le souvenir inaltérable de l'ami sûr, du conseiller prudent et avisé, auquel, dans les moments difficiles, nous avions recours et qui donnait toujours le ligne droite comme la meilleure route à suivre. Au nom du conseil d'administration et du personnel tout entier de la Dépêche de Brest, M. Louis Coudurier dépose au bord de la tombe l'hommage des regtets unanimes de tous ceux au mileu desquels il aimait autrefois venir se reposer des travaux de sa charge.
Puis commence, devant la famille du défunt, le défilé des nombreux amis venus apporter un dernier témoignage d'estime et de sympathie au très regretté Charles Lamarque.
Cette vieille maison a son avancée arrondie qui est bien représentée sur le plan de 1895.
Photo ci-dessus : à gauche, on devine le début du "riboulic", l'allée des Tilleuls part sur la droite. - Plus bas, une autre vue de la maison.
Sur le cadastre napoléonien de 1811, elle est identifiée sous le n° 32.
Son propriétaire est alors l'hôpital de Landerneau qui possède aussi les deux courtils adjacents numérotés 30 et 31. Voir le plan .
La maison et les courtils appartiendront ensuite à la famille d'Audibert de Lavillasse,
puis à Paul de Dieuleveult.
La maison a été démolie et reconstruite, la voilà aujourd'hui.
La vieille maison, allée des Tilleuls ou place du Château, n° 32 sur le cadastre de 1811
Entre 8 et 12 ans, Yves Elleouet (voir ici) passe les années d'Occupation (1940-1944) à La Roche-Maurice chez sa grand-mère paternelle. La maison se trouvait à l'arrière de l'ancienne école près du lavoir.
On a pu lire, dans plusieurs écrits le concernant, qu'il vécut là "avec sa tante et son oncle Yves, qui lui inspirera le personnage d'Eliezer dans Falc'hun". C'est là qu'il "se lie d'amitié avec le fossoyeur".
Mais nous n'avons pas pu identifier cet oncle énigmatique.
Pour voir une photo d'époque de la maison, suivre le lien, ce sera la maison au premier plan.
Plusieurs maisons ont été déjà présentées dans d'autres chapitres. Voir :
Extrait d'une photo aérienne vers 1975 (source AD29)
André J. Croguennec - Page créée le 27/6/2022, mise à jour le 3/6/2023. | |