 | Pont-Christ - Photos artistiques |  |
Photos d'Albert Pennec
Le clocher semble irradier une lumière divine qui protège le village.
Pont-Christ, le 2 décembre 2016
celui qui travaille avec ses mains et sa tête est un artisan,
celui qui travaille avec ses mains, sa tête et son coeur est un artiste."
Merci Albert, elles sont magnifiques tes photos... et magiques dans la brume du petit matin.
Pont-Christ, le 2 décembre 2016
Voir aussi Studio Pennec sur FB et ICI.
Le vitrail de la Sainte Famille
dans l'ossuaire de Saint-Servais
(photos originales d'Albert)
On retrouvera le carton dessiné par
Yan' Dargent en suivant ce lien...
...et bien d'autres oeuvres de l'artiste dans un
chapitre qui lui est consacré.
Originalité ! Originalité que nous offre le médaillon de gauche où l'on trouve un Saint Joseph dans une attitude peu conventionnelle, à quatre pattes sur le sol. Se prosterne-t-il ou réfléchit-il à ce qui lui arrive, tandis qu'au fond de la crèche le boeuf beugle ?
« Si l'on en croit l'article publié page 52 dans Le magasin pittoresque de 1871 et illustré par Yan' Dargent, le verrier serait Jean-Louis Nicolas. Pour étayer cette thèse, on peut affirmer que les vitreries avec filets de bordures grisailles des fenêtres des deux édifices, l'église et l'ossuaire, sont bien de Nicolas. Un oculus sur la Mission renforce notre conviction
Originalité ! Originalité que nous offre le médaillon de gauche où l'on trouve un Saint Joseph dans une attitude peu conventionnelle, à quatre pattes sur le sol. Se prosterne-t-il ou réfléchit-il à ce qui lui arrive, tandis qu'au fond de la crèche le boeuf beugle ? Besoin de composition ou reprise d'une Nativité qui l'aurait marqué ? ». (Jean-Pierre Le Bihan)
Dans les gros plans qui suivent, encore merci au photographe, on admirera aussi le dessin des grisailles.
Grisaille : c'est une couleur vitrifiable préparée par un mélange de fondant, verre pilé, et d'oxyde métallique dilué dans un liquide qui, posée au pinceau sur le verre, s'incorpore à ce dernier lors d'une cuisson. Elle peut être posée au trait, en lavis. Avant cuisson, elle accepte toutes les sortes d'enlevés. Elle peut être de teinte noire, brune, verte, etc. Elle n'est pas un émail. Ce mot de grisaille a été inventé au XIXe siècle. Avant on parlait de couleur (J.P. Le Bihan);
La Transfiguration
Plouneventer vitrail sud, dessiné par Yan Dargent.
On trouvera d'autres vitraux dessinés par l'artiste
en suivant ce lien.
A Plouneventer, deux vitraux portent la signature de Yan' Dargent : La Crucifixion placée dans le choeur derrière l'autel, au chevet, et La Transfiguration près de l'autel de la Vierge, au transept. Ils datent de 1874.
La Transfiguration est un don de la famille Prigent. Il fut payé 1.500 fr et porte l'inscription suivante : « Don de la famille Prigent, Yan' Dargent invenit : Hic est Filius meus dilectus in quo mihi bene complecui. Ipsum audi. » (Celui-ci est mon fils bien-aimé en qui je me complais. Ecoutes-le.) Ce vitrail a été exécuté dans les ateliers de Monsieur Hirsch, Paris 1874.
« Baie à 2 lancettes cintrées de 6 panneaux et réseau composé de 2 soufflets et 3 écoinçons.
Dans le réseau, on trouve deux sujets :
La Cène, avec, vu le peu de place, que trois apôtres à table, dont saint Jean affalé sur la table et qui regarde le Christ, et un serveur ou un Judas qui s'en va, et la remise des clés à saint Pierre, 'Yan d'Argent invenit, don de la famille Jean Prigent'.
Dans la lancette de gauche, le Christ, en pied et de profil, de blanc vêtu repose sur une nuée bleue, sa tête au nimbe cruciforme blanc et jaune rayonne de lumière jaune et blanche, il tend sa main gauche. A ses côtés, assis et de profil Elie et Moïse, ce dernier, tout de bleu vêtu, reconnaissable aux Tables de la loi qu'il tient. Elie porte une robe verte et un manteau rouge. Les trois apôtres Pierre, Jacques et Jean, sont les deux premiers à genoux et le troisième debout. » (Jean-Pierre Le Bihan)
La transfiguration est le changement d'apparence corporelle du Christ qui se montra revêtu de gloire à trois de ses disciples, Pierre, Jacques et Jean, sur le mont Thabor, pour leur révéler sa nature divine. C'est un épisode de la vie de Jésus-Christ relaté par le Nouveau Testament, il se situe après la multiplication des pains. La fête religieuse qui lui correspond se situe le 6 août.
Évangile de Jésus-Christ selon Matthieu, (Mt 17,1-13):
« Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques, et Jean, son frère, et il les conduisit à l'écart sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ; son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. Et voici, Moïse et Élie leur apparurent, s'entretenant avec lui. Pierre, prenant la parole, dit à Jésus : Seigneur, il est bon que nous soyons ici ; si tu le veux, je dresserai ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. Comme il parlait encore, une nuée lumineuse les couvrit. Et voici, une voix fit entendre de la nuée ces paroles : celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection : écoutez-le ! Lorsqu'ils entendirent cette voix, les disciples tombèrent sur leur face, et furent saisis d'une grande frayeur. Mais Jésus, s'approchant, les toucha, et dit : Levez-vous, n'ayez pas peur ! Ils levèrent les yeux, et ne virent que Jésus seul. Comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur donna cet ordre : ne parlez à personne de cette vision, jusqu'à ce que le Fils de l'homme soit ressuscité des morts. Les disciples lui firent cette question : pourquoi donc les scribes disent-ils qu'Élie doit venir premièrement ? Il répondit : il est vrai qu'Élie doit venir, et rétablir toutes choses. Mais je vous dis qu'Élie est déjà venu, qu'ils ne l'ont pas reconnu, et qu'ils l'ont traité comme ils ont voulu. De même le Fils de l'homme souffrira de leur part. Les disciples comprirent alors qu'il leur parlait de Jean Baptiste. »
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| André Croguennec - Page créée le 13/11/2020, mise à jour le 19/11/2020. | |