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L'église de Pont-ChristMaquette en coquillages créée par Jean-Claude Bourlès | ![]() |
Jean-Claude Bourlès recrée en coquillages l’église de Pont-Christ
(source Télégramme du 5/7/2025)
« Je m’efforce aussi de rester fidèle aux couleurs ». Depuis 2000, Jean-Claude Bourlès, installé à La Roche-Maurice, réalise des maquettes de monuments bretons en coquillages. Sa dernière oeuvre, l’église disparue de Pont-Christ.
Installé à La Roche-Maurice, Jean-Claude Bourlès s’est lancé, depuis 2000, dans la réalisation de maquettes, reproduisant ainsi des monuments bretons en coquillages. À l’échelle 1/50, il les reconstitue avec une rigueur impressionnante. Sa dernière oeuvre : l’église de Pont-Christ, disparue au XIXe siècle, qu’il avait d’abord envisagé de représenter en ruines avant de se lancer dans une reconstitution fidèle jusque dans les moindres détails.
Jean-Claude Bourlès : « C’est un monument de ma commune. Au début, je pensais ne faire que les ruines, mais une amie m’a mis en relation avec l’historien André Croguennec qui m’a convaincu d’aller plus loin et m’a transmis plans et documents. Commencée en 2023, je l’ai réalisée à l’échelle : murs, pierres, proportions, angles.
Je m’efforce aussi de rester fidèle aux couleurs. Les murs sont en coquilles d’ormeaux, le toit en coquilles de moules, la cloche est un coquillage ramené de Corse. Martine Dupont-Postic, de Plougasnou, l’a aidé pour les accessoires : la pelouse et les vitraux peints à la plume de bécasse. »
Pourquoi uniquement des monuments bretons ? « J’ai un immense respect pour les bâtisseurs d’autrefois. Ils ont fait des merveilles avec peu. J’admire ce savoir-faire. J’ai reproduit l’Arc de Triomphe de Sizun, la fontaine Saint-They à Cléden-Cap-Sizun, la porte triomphale de Guimiliau ou encore l’oratoire de Plougasnou. Je cherche des monuments bretons, et je fonctionne au coup de coeur. »
Comment vous est venue l’idée d’utiliser des coquillages ? « Je suis camping-cariste. En me promenant avec ma femme, j’ai observé les ormeaux sur la plage, et leurs couleurs. J’ai commencé à les poncer, à les assembler. Je ne suis pas bricoleur, mais dans mon atelier, je suis au calme. C’est devenu une passion. »
La Roche-Maurice : la maquette en coquillages de l’église de Pont-Christ exposée à la Maison du patrimoine (Télégramme du 14/7/2025)
De gauche à droite : André Croguennec, historien, Jean-Claude Bourlès, créateur de la maquette, et Lénaïc Blandin, maire de La Roche-Maurice,
à l’occasion de l’installation de la maquette en coquillages de l’église de Pont-Christ à la Maison du patrimoine.
Vendredi 11 juillet 2025, la municipalité de La Roche-Maurice a officiellement accepté le don de Jean-Claude Bourlès : une maquette de l’église de Pont-Christ, réalisée à l’échelle 1/50 et entièrement façonnée à la main à partir de coquillages. Exposée à la Maison du patrimoine, cette oeuvre minutieuse est le fruit de huit mois de travail, en collaboration avec Martine Dupont-Postic, qui a peint les vitraux, et Albert Pennec et Jean-Paul Brognonen, pour la prise des nombreuses mesures. Le maire, Lénaïc Blandin, a salué « un geste généreux et un travail remarquable, qui permettra à chacun de redécouvrir l’histoire du lieu à travers cette reconstitution ».
Construite par les seigneurs de Brézal : Vendredi, l’historien André Croguennec a rappelé que « cette chapelle, construite par les seigneurs de Brézal, a été par la suite érigée en église tréviale de Ploudiry, ce qui explique qu’on doive désormais parler d’église de Pont-Christ ». Aujourd’hui en ruines, elle demeure un site touristique majeur du patrimoine local.
Maquette en coquillage : moules (toît), huîtres et ormeaux (murs), coquillage de corse (cloche), sexe du crabe mâle (marches du clocher).
L'église est éclairée de l'intérieur et cet éclairage met en évidence la beauté des vitraux.
Sur la photo, en présence de M. le maire de La Roche (à droite) qui a accueilli la maquette, Jean-Claude et Martine Dupont-Postic (pour les vitraux)
expliquent leur méthode de travail. Sur la gauche, les assistants du créateur de la maquette : Albert, Jean-Paul et André.
Bravo ! Et toutes nos félicitations aux artistes et à leurs assistants.
Merci à la mairie de La Roche d'accueillir et de protéger cette oeuvre.
Rappel : le 11 juillet, Jean-Claude nous a informé qu'il était à la recherche d'un autre édifice,
plutôt dans la région de Landerneau. Il m'a confié qu'il aimerait que celui-ci possède des vitraux.
Voir le chevet en plein écran pour admirer le détail des coquillages.
Le diaporama fait défiler d'autres photos, en 4 séries :
1 - la maquette terminée exposée le 11/7/2025 2 - la maquette le 23/8/2024 3 - la maquette le 23/2/2024 4 - les documents préalables (nous remontons le temps)
Diaporama de photos - Photo n° | ![]() | Avance manuelle | ![]() |
Dessin de Félix Benoist vers 1863
L'église de Pont-Christ a été construite par les seigneurs de Brézal en 1533. Un peu avant l'église de La Roche-Maurice.
Plus tard, les deux églises ont été érigées en trèves de la paroisse de Ploudiry au même titre que Loc-Eguiner, La Martyre, Pencran et Saint-Julien de Landerneau. La trève était une subdivision d'une paroisse importante.
Sous l'Ancien Régime, la trève de Pont-Christ et sa zone d'influence s'étendaient sur une partie des communes limitrophes d'aujourd'hui : le sud de Plouneventer et de Saint-Servais, et une partie sud-ouest de Bodilis.
A la Révolution, Pont-Christ, d'abord autonome, est ensuite rattaché à La Roche.
Au 19è siècle, après avoir été spoliée d'une grande partie de ses biens, et donc de ses revenus, d'abord par les révolutionnaires, puis par sa nouvelle paroisse de tutelle, la fabrique de Pont-Christ ne put subvenir à l'entretien de son église, dont le toit s'effondra vers 1890.
Malgré cela, au 20è siècle et jusqu'en 2009, Pont-Christ continua à rayonner par ses pardons annuels, religieux et profanes, en chantant sous le soleil de l'été.
Le pont date de 1861. L'ancien pont, après d'incroyables destructions en série et de reconstructions durant la première moitié 19è siècle, s'écroula de nouveau sous les charrois occasionnés par la création du chemin de fer. Il fut rebâti par Charles Grand'homme, l'entrepreneur de travaux publics qui avait causé sa perte.
Pour faire face à la dégradation continue du site, d'importants travaux de consolidation ont été entrepris à partir de 1989 par la commune de La Roche-Maurice.
L'église est classée aux Monuments historiques depuis 1916 et le pont depuis 1925.
À Saint-Jean-du-Doigt, une maquette de l'arc de triomphe au 1/20e bientôt exposée à la mairie (Télégramme du 22 juillet 2022)
Claude Bourlès a offert à la commune une maquette de l'arc de triomphe qui marque l'entrée du cimetière saint-jeannais.
La maquette sera exposée à la mairie, bien que sa place n'ait pas encore été définie.
La Maison des peintres expose jusqu au 29 juillet, tous les jours, de 15 h à 19 h, des oeuvres de trois artistes : Martine Postic de Plougasnou, Françoise Cleach de Saint-Jean-du-Doigt, et Hamed Gandéma, du Burkina Faso, dont les bronzes à la cire perdue seront ensuite accueillis dans l'atelier de Françoise Cleach.
Un spécialiste des maquettes
Cette quinzaine de l'Été des arts a été l'occasion pour Claude Bourlès, qui habite La Roche-Maurice, près de Landerneau, de présenter à la maire, Maryse Tocquer, la maquette au 1/20e qu'il a réalisé le plus fidèlement possible de l'arc de triomphe, portail du cimetière saint-jeannais, et qu'il a décidé d'offrir à la commune.
Claude Bourlès avait déjà confectionné d'autres reproductions, crèche de Noël, arc de triomphe de Sizun, fontaine Saint-They de la pointe de Van, porte triomphale de Guimiliau, moulin canadien... Pour cet arc de triomphe, qui a demandé huit à neuf mois de travail, il a fabriqué un châssis en contre-plaqué, coulé du béton et habillé l'ensemble de coquillages, de coquilles découpées et poncées.
Ouest-France du Jeudi 21 juillet 2022 : Saint-Jean-du-Doigt.
Françoise Cleach, Maryse Tocquer, maire de Saint-Jean-du-Doigt, Martine Postic et Jean-Claude Bourles devant sa maquette de l'arc de triomphe de l'enclos paroissial.
Exposition jusqu'au 29 juillet à la Maison des peintres.
Françoise Cleach et Martine Postic, peintres finistériennes, et Hamed Gandema, sculpteur burkinabé, exposent leurs aquarelles, huiles et bronzes à la cire perdue, jusqu au 29 juillet, à la Maison des peintres.
Lors du vernissage de l'exposition, le maquettiste Jean-Claude Bourlés a offert à la commune une reproduction en coquilles d'huîtres et d'ormeaux et en carapaces de crabe de l'arc de triomphe de l'enclos paroissial de Saint-Jean-du-Doigt. Cela a nécessité près de neuf mois de travail. Elle sera exposée en mairie par la suite.
Jean-Claude Bourlès et sa maquette du moulin à vent canadien.
À 75 ans, le Rochois Jean-Claude Bourlès vient de terminer sa dernière création. Il s'agit de la reproduction d'un des derniers moulins à vent du Québec, celui de Pointe-du-Moulin, au bord du lac Saint-Louis. Le maquettiste s'est inspiré d'une photo et a réalisé son moulin à partir de coquilles de crustacés, huîtres, ormeaux, coquilles Saint-Jacques, etc. Cette maquette mesure 45 cm de diamètre et 65 cm de hauteur, 1,35 m avec les pales. Elle représente 7.805 pierres et coquillages, deux sacs de béton, une ossature intérieure, un mécanisme pour les ailes et aura nécessité 18 mois de labeur. Pour les portes et les fenêtres, Jean-Claude a été aidé par Martine Dupont-Postic, artiste peintre à Plougasnou, tandis que Jérémy Moico, artisan à Édern, s'est occupé du toit et des pales.
Jean-Claude Bourlès n'en est pas à son coup d'essai. Après avoir exploré le patrimoine breton depuis 2016, avec la maquette de l'arc de triomphe de Sizun ; la fontaine de Saint-They, au Cap Sizun, et la porte triomphale de l'enclos de Guimiliau, toutes offertes ensuite aux communes concernées, celle du moulin à vent est une façon, pour Jean-Claude Bourlès, de voyager sur d'autres continents. Et cette fois-ci, la maquette ira à sa belle-fille.
Photo : Le transporteur de l'oeuvre, Louis Fagot, maire, Chantal Harel, adjointe au tourisme, Jean-Claude Bourlès, l'artiste et Morgane Le Baquer, chargée de projets.
Jeudi, la mairie a reçu une reproduction de la Porte triomphale de l'enclos paroissial. Une oeuvre composée de coquillages ramassés sur les plages au gré des voyages en camping-car de Jean-Claude Bourlès, son créateur. Il a fallu neuf mois de conception, dont un mois rien que pour le sol en os de seiches... Jean-Claude Bourlès, habitant de La Roche-Maurice, n'en est pas à son coup d'essai. Tout a commencé par des coquillages ramassés sans but, puis place à des portraits de ses petits-enfants dans des coquilles d'ormeaux, et à la réalisation d'une crèche de Noël en coquilles d'huîtres.
En 2013, il s'attelle à l'Arc de triomphe de Sizun, qu'il termine début 2016, avant de l'offrir à l'office de tourisme de cette commune. Il a également fabriqué la maquette de la fontaine du Van, visible à la mairie de Cléder.
Son dernier projet : la Porte triomphale de Guimiliau, réalisée à l'échelle de 1/10e en os de seiches, coquilles Saint-Jacques, huîtres ou encore couteaux.
La remise s'est faite en présence de Louis Fagot, maire, Chantal Harel, adjointe au tourisme et Morgane Le Baquer, qui vient de prendre le poste de chargée des projets patrimoine et de la médiation culturelle au sein de la Communauté de communes du Pays de Landivisiau.
Jean-Claude Bourlès, à côté de sa reproduction et tenant à la main la photo de la fontaine Saint-They.
Lors de ses escapades en camping-car, Jean-Claude Bourlès a eu un coup de coeur pour la jolie fontaine Saint-They, qui surplombe la pointe du Van, au Cap Sizun. « On dirait qu'elle sort de terre, costaude, elle résiste aux tempêtes ». Charmé par elle, il retourne sur les lieux avec sa planche à dessin, un mètre et son appareil photos pour capter tous les secrets de la fontaine de pierres. Trois éléments captent son attention : les murs de pierres « pas taillées » posées les unes sur les autres, sont réalisés par l'artiste avec des coquilles d'huîtres, d'ormeaux, de crabes.
« Calme, prudent et patient »
Le toit, en os de sèche est recouvert de lichen et surmonté d'une petite croix en bois. La fontaine est pavée de jolies pierres pour permettre aux pèlerins de marcher sans se mouiller les pieds. Jean-Claude les a reproduites fidèlement avec des carapaces de crabes orangées et des coquilles d'huîtres, creuses et plates. Une artiste peintre de Plougasnou a peint le sol pour représenter l'eau turquoise ou bleutée. Grâce aux recherches de son épouse sur Internet, il a trouvé un moyen de représenter la densité de l'eau grâce à de la gélatine alimentaire et de la glycérine. Cette admirable maquette sera offerte à une association, tout comme sa première création, « l'arc de triomphe de Sizun », qui trône à l'office de tourisme. Pour réussir ces oeuvres, il faut « être calme, prudent et patient » confie Jean-Claude qui couve déjà d'autres projets pour cet hiver « l'arc de triomphe de Guimiliau » et un moulin à vent pour sa belle-fille !
Modélisme. L'arc de triomphe de Sizun (Télégramme du 19/3/2016)
M. Bourles et M. Breton, devant la réplique de l'arc de triomphe de Sizun.
Mercredi dernier, Jean-Claude Bourles avait invité quelques amis et Jean-Pierre Breton, maire de Sizun, afin de procéder à l'inauguration de sa dernière oeuvre : l'arc de triomphe de la commune de Sizun. Commencée en octobre 2013, l'artiste est parti d'une photo pour fabriquer le monument. Celui-ci est fabriqué à partir de coquilles d'huîtres, couteaux ou crabes. « Tout est fait à partir d'objets récupérés lors de mes balades au bord de la mer », nous dit-il.
De nouveaux projets.
Après plus de deux ans de labeur, l'artiste a décidé de remettre cette oeuvre d'art au maire de Sizun qui l'exposera à l'office du tourisme de la commune. Jean-Claude envisage maintenant de faire une autre sculpture et hésite encore entre une fontaine se trouvant du côté de la pointe du Van, à Cléden-Cap-Sizun et la porte triomphale de l'enclos de Guimiliau.
Photo : Coline C, Jean-Claude Bourlès, qui offre son chef-d'oeuvre à la commune, Jean-Pierre Breton, maire, et Jeanne Le Pottier (de gauche à droite).
Depuis lundi, Jeanne Le Pottier (19 ans), étudiante en lettres, et Coline C.(20 ans), étudiante en troisième année d'anglais en faculté, ont pris leur fonction d'hôtesse à l'office du tourisme. Hier, elles accueillaient Jean-Claude Bourlès (71 ans), de La Roche-Maurice, mais sizunien de coeur, venu exposer sa création. Une oeuvre originale, « l'Arc de Triomphe de Sizun », réalisée dans les moindres détails avec les coquillages de bords de mer. L'ouvrage a nécessité 20 mois de travail minutieux, à raison de deux à trois heures par jour, et quelques kilos de coquillages (huîtres, ormeaux, solens, bigornes, dormeurs, seiches...). Une maquette qui frôle l'orfèvrerie. De plus, en ce lieu, les hôtesses sont garantes de l'exposition de peintures animalières réalisée par Sylvie Cottelle, visible jusqu'à mi-septembre.
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André J. Croguennec - Page créée le 18/7/2025, mise à jour le 25/7/2025. | |